chronique légère, aphrodisiaque et digeste:
écrite un jour pair, avec alcool.
chronique
légère, aphrodisiaque et digeste: écrite
un jour pair, sans alcool.
chronique que
tu lis si tu veux mais que tu te plains pas d’avoir
mal à la tête après: écrite
un jour impair, avec alcool.
chronique que tu lis si tu veux mais que tu te plains
pas d’avoir mal à la tête après:
écrite un jour impair, sans alcool.vendredi, octobre 15, 2004
-24. En route, mauvaise troupe !
Inventaire :
- Nikon D1X, 2 optiques, 2 cartes 512 Mo, batteries, chargeur
- Panasonic D100, Micro AKG, casque Sony, batteries, chargeur
- 4 fois 300 w Fresnel, rallonges, multiprises, pieds
- 2 flashes Multiblitz (1 x 1000, 1 x 400), pieds
- 2 flashes marque indéterminée, pieds
- Parapluies, boîtes à lumière, gélatines, etc
- VAIO portable avec lecteur Compact Flash
- 40 cassettes DV
- 12 godes, dont 2 à piles
- Huile, lubrifiant, capotes, poire à lavement, lingettes
- Tissus, fanfreluches, perruques
- 2 valises de maquillage
- et un raton laveur.
Que faut-il mettre dans un site internet de cul pour en assurer le succès et devenir riche, enfin ? Du glamour, du hard, du hard extrême, des spécialités ? Faut-il être créatif ou basique, généraliste ou exclusif, mettre en avant le corps des filles ou leur âme, leurs excès sexuels (fist fucking, dp.) ou leur beauté ? Peut-on plaire à tous, et à défaut, peut-on plaire au plus grand nombre ? Quelle motivation sera suffisamment forte pour obliger un surfeur à se servir de sa carte de crédit ? Comment le convaincre avec seulement quelques pages de visite censurées ? Qu'est-ce qui m'excite, moi ? Et toi ? Et vous ? Quelle est la clé, bordel ?
« Ferme les yeux, petits Padawan. Ne cherche pas à comprendre, fais confiance. La Force est avec toi. »
Bon, allez, assez déconné. Le matos est dans la bagnole. C'est parti pour 4 jours. Rendez-vous mardi avec une nouvelle moisson d'images sales.
.....
Même jour, 11 heures.
Hin, hin, hin ! Retour au bureau. La fille de ce matin n'est pas venue. On avait rendez-vous à 9 heures, tout était calé, bétonné. Elle m'a envoyé un SMS à 10 heures 15 alors qu'on était tous à poireauter dans le décor, flashes et maquillage prêts : "J'ai réfléchi, je ne veux pas faire de cul, même soft. Désolé. Cindy" Je me suis fait le tout petit plaisir de la traiter de connasse sur son répondeur. Planté. Ce sont les joies du métier...
- Nikon D1X, 2 optiques, 2 cartes 512 Mo, batteries, chargeur
- Panasonic D100, Micro AKG, casque Sony, batteries, chargeur
- 4 fois 300 w Fresnel, rallonges, multiprises, pieds
- 2 flashes Multiblitz (1 x 1000, 1 x 400), pieds
- 2 flashes marque indéterminée, pieds
- Parapluies, boîtes à lumière, gélatines, etc
- VAIO portable avec lecteur Compact Flash
- 40 cassettes DV
- 12 godes, dont 2 à piles
- Huile, lubrifiant, capotes, poire à lavement, lingettes
- Tissus, fanfreluches, perruques
- 2 valises de maquillage
- et un raton laveur.
Que faut-il mettre dans un site internet de cul pour en assurer le succès et devenir riche, enfin ? Du glamour, du hard, du hard extrême, des spécialités ? Faut-il être créatif ou basique, généraliste ou exclusif, mettre en avant le corps des filles ou leur âme, leurs excès sexuels (fist fucking, dp.) ou leur beauté ? Peut-on plaire à tous, et à défaut, peut-on plaire au plus grand nombre ? Quelle motivation sera suffisamment forte pour obliger un surfeur à se servir de sa carte de crédit ? Comment le convaincre avec seulement quelques pages de visite censurées ? Qu'est-ce qui m'excite, moi ? Et toi ? Et vous ? Quelle est la clé, bordel ?
« Ferme les yeux, petits Padawan. Ne cherche pas à comprendre, fais confiance. La Force est avec toi. »
Bon, allez, assez déconné. Le matos est dans la bagnole. C'est parti pour 4 jours. Rendez-vous mardi avec une nouvelle moisson d'images sales.
.....
Même jour, 11 heures.
Hin, hin, hin ! Retour au bureau. La fille de ce matin n'est pas venue. On avait rendez-vous à 9 heures, tout était calé, bétonné. Elle m'a envoyé un SMS à 10 heures 15 alors qu'on était tous à poireauter dans le décor, flashes et maquillage prêts : "J'ai réfléchi, je ne veux pas faire de cul, même soft. Désolé. Cindy" Je me suis fait le tout petit plaisir de la traiter de connasse sur son répondeur. Planté. Ce sont les joies du métier...
jeudi, octobre 14, 2004
-25. Ca s'écrit comment, "méthode Coué" ?
Il y a deux jours, j'avais ça sur mon écran :
R. & I. 06 XXXXXX. ??? Savent pas ce qu'elles veulent faire. Appelées mardi. Répondeur
M. (brésilienne) 06 XXXXXX. Solo, filles, pipe. Libre vendredi, sam, dim
N. 06 XXXXXX. OK pour tout. Appelée mardi. Répondeur
T. (I) 06 XXXXXX. Tout sauf filles. Ok ven, sam
T. 06 XXXXXX ??? Solo hard, vaginale. Pas d'anal. Appelée mardi. Répondeur
J. 06 XXXXXX. ??? Ok pour hard hétéro avec moi ts les jours
C.F. 06 XXXXXX. Soft? Lesbien? Gode? Appelée mardi. Répondeur
P. 06 XXXXXX. Tout sauf filles. Appelée mardi. Répondeur
C. 06 XXXXXXX. Solo, filles, pas de garçons. Appelée mardi. Répondeur
R. 06 XXXXXX. OK pour tout. Appelée mardi. Répondeur
E (cousine C.) 06 XXXXXX. Tout sauf pénetration. OK tout le temps.
C. 06 XXXXXX. Ok pour tout. Ok vendredi AM, Sam AM, Dim
J. 06 XXXXXX. Ok pour tout Solo, filles, pipe vendredi. Doit confirmer
M. 06 XXXXXX. Ok pour tout. 2 garçons, fist. Sam, dim.
Manu, Tina, Janet, Chloe, Jo, Mahé, Emma, Christy. 8 filles. 3 qui font leur retour (Mahé, Tina, Janet) et 5 petites nouvelles. Allez hop, c'est reparti. Je serai en tournage pour explicite-art.com demain, samedi, dimanche et lundi. Mission: fabriquer au moins une quarantaine d'updates photos et vidéos pour le site. Premier coup de flash demain matin neuf heures. D'ici là, il faut encore que je
- confirme les gonzesses
- leur donne des contrats
- confirme Loulou
- fasse faire des tests HIV à celles qui font des pénétrations (et à Titof et Seb qui leur serviront de partenaires)
- vérifie et range le matos (caméra, lumière, flashes, appareil photo, cartes mémoires, pc portable, boites à lumière, gélatines, cassettes, capotes, godes, lubrifiant, sopalin, fringues)
- respire un bon coup et fasse mon zen. Quatre jours de suite, c'est beaucoup. On va finir sur les rotules.
- pratique la méthode coué : "Je serai bon, ce sera beau, les filles seront bien, on n'aura pas de problèmes. Je serai bon, ce sera beau, les filles seront bien, on n'aura pas de problèmes. Je serai bon, ce sera beau, les filles seront bien, on n'aura pas de problèmes. Je serai bon, ce sera beau, les filles seront bien, on n'aura pas de problèmes. "
R. & I. 06 XXXXXX. ??? Savent pas ce qu'elles veulent faire. Appelées mardi. Répondeur
M. (brésilienne) 06 XXXXXX. Solo, filles, pipe. Libre vendredi, sam, dim
N. 06 XXXXXX. OK pour tout. Appelée mardi. Répondeur
T. (I) 06 XXXXXX. Tout sauf filles. Ok ven, sam
T. 06 XXXXXX ??? Solo hard, vaginale. Pas d'anal. Appelée mardi. Répondeur
J. 06 XXXXXX. ??? Ok pour hard hétéro avec moi ts les jours
C.F. 06 XXXXXX. Soft? Lesbien? Gode? Appelée mardi. Répondeur
P. 06 XXXXXX. Tout sauf filles. Appelée mardi. Répondeur
C. 06 XXXXXXX. Solo, filles, pas de garçons. Appelée mardi. Répondeur
R. 06 XXXXXX. OK pour tout. Appelée mardi. Répondeur
E (cousine C.) 06 XXXXXX. Tout sauf pénetration. OK tout le temps.
C. 06 XXXXXX. Ok pour tout. Ok vendredi AM, Sam AM, Dim
J. 06 XXXXXX. Ok pour tout Solo, filles, pipe vendredi. Doit confirmer
M. 06 XXXXXX. Ok pour tout. 2 garçons, fist. Sam, dim.
Aujourd'hui, c'est un peu plus clair.
Manu, Tina, Janet, Chloe, Jo, Mahé, Emma, Christy. 8 filles. 3 qui font leur retour (Mahé, Tina, Janet) et 5 petites nouvelles. Allez hop, c'est reparti. Je serai en tournage pour explicite-art.com demain, samedi, dimanche et lundi. Mission: fabriquer au moins une quarantaine d'updates photos et vidéos pour le site. Premier coup de flash demain matin neuf heures. D'ici là, il faut encore que je
- confirme les gonzesses
- leur donne des contrats
- confirme Loulou
- fasse faire des tests HIV à celles qui font des pénétrations (et à Titof et Seb qui leur serviront de partenaires)
- vérifie et range le matos (caméra, lumière, flashes, appareil photo, cartes mémoires, pc portable, boites à lumière, gélatines, cassettes, capotes, godes, lubrifiant, sopalin, fringues)
- respire un bon coup et fasse mon zen. Quatre jours de suite, c'est beaucoup. On va finir sur les rotules.
- pratique la méthode coué : "Je serai bon, ce sera beau, les filles seront bien, on n'aura pas de problèmes. Je serai bon, ce sera beau, les filles seront bien, on n'aura pas de problèmes. Je serai bon, ce sera beau, les filles seront bien, on n'aura pas de problèmes. Je serai bon, ce sera beau, les filles seront bien, on n'aura pas de problèmes. "
mercredi, octobre 13, 2004
-26. C'est pas moi qui l'ai dit...
Aujourd'hui, c'est pas moi qui bosse. J'ai du pot, j'ai reçu des courriers intéressants, ça m'évite d'avoir à réfléchir ; j'ai qu'à les publier.
« Hello John,
J'ai été toute troublée par ton offre d'emploi du 6 octobre tant j'ai eu le sentiment qu'elle m'était adressée ! Depuis longtemps j'aimerais réaliser un film porno et j'en ai souvent parlé autour de moi. J'aimerais réaliser un film qui potentiellement pourrait m'exciter, c'est la réponse que je donne à ceux qui me questionnent sur cette "étrange idée". Très honnêtement, et comme j'ai pu te le dire dans un précédent mail, certains films me font effet et en me concentrant très fort, je parviens à l'orgasme solitaire avec beaucoup de films. Mais la satisfaction n'est pas là. [.] En essayant de formaliser ma vision d'un film excitant, d'identifier ce qui me manque ou me frustre dans les films que j'ai pu voir, je parviens à décrire la manière dont je dirigerai les acteurs. Pour en avoir discuté avec des amis (masculins, pourquoi est-ce si dur et si rare d'en discuter avec des filles ?), je crois qu'au fond ma frustration est partagée.
Mais alors, pourquoi ne pas envoyer mon cv ? (qui, ceci dit, est plutôt dans les clous de l'annonce, à l'exception notable que je n'ai pas vu tes films). Parce que, bêtement ça me fait peur. Parce que je suis modérément exhibitionniste et que réaliser un film, diriger des acteurs, c'est mettre en scène ses fantasmes.
Les mettre en scène dans un cadre qui ne relève pas de l'intimité. Bizarrement, et subitement, ça me semble être encore plus difficile que de jouer dans le film sous la direction d'un réalisateur.
Tout ceci ne fait pas avancer le schmilblik me diras-tu... mais je ne me fais pas de soucis sur le nombre de réponses que tu auras reçu et sur la pertinence de ton recrutement. Etrange, encore, que je te fasse autant confiance sur tes choix, sur tes films sans en avoir vus, décidemment ton blog, ton écriture, te donnent à voir sous un jour que j'aime beaucoup !
A l'occasion, si nous nous croisons, je te raconterai comment j'aimerais voir un porno, et peut-être pourras-tu assumer pour moi, cette difficile mise à nue qu'est la direction d'acteurs.
Des bises, John.
A. »
V'là Frère François, à présent.
« Salut à toi, Jean, "le plus japonais des réalisateurs de cul occidentaux" qui, dans sa vie, est "souvent tenté par l'auto-flagellation, la culpabilité, le tabou et la contrition".
Puisque tu m'interpelles dans la foulée de cette dernière phrase, je risque un commentaire amical. Je ne connais pas le sexe à la japonaise qui semble, à te lire, joyeusement ludique et c'est tant mieux. Toutefois, à ma connaissance, la société nipponne n'est pas sans tabous ni morale culpabilisante même s'ils sont d'une autre nature que les nôtres. Le sens exacerbé du devoir, de l'honneur, la hantise de l'échec et l'humiliation qui en découle ne sont que quelques exemples de ce qui mène régulièrement de nombreux jeunes gens à la réclusion volontaire ou au suicide. Et condamne du même coup leurs familles à la honte. Pas trace de judéo-christianisme ici mais je trouve que ça ressemble tout de même bien à de l'auto-flagellation, de la culpabilité et de la contrition. Mais ce qui est plus grave c'est que, contrairement à toi, ça dépend plus de la pression sociale que de leur personnalité.
Alors, Jean, sois japonais si ça te chante. Sois le shogun du uc, remplace ta beumeuveu par une yam, la pizza par des sushis et le ouiski par du saké, dis "banzaï" au lieu de "vroum vroum", habille Lola en geïsha si tu veux. Mais de grâce, quels que soient tes échecs, NE TE SUICIDE PAS !
Amitiés
François »
C'est ça qui me manquera quand j'aurai arrêté Inkorrekt, cet échange avec des gens intelligents.
« Hello John,
J'ai été toute troublée par ton offre d'emploi du 6 octobre tant j'ai eu le sentiment qu'elle m'était adressée ! Depuis longtemps j'aimerais réaliser un film porno et j'en ai souvent parlé autour de moi. J'aimerais réaliser un film qui potentiellement pourrait m'exciter, c'est la réponse que je donne à ceux qui me questionnent sur cette "étrange idée". Très honnêtement, et comme j'ai pu te le dire dans un précédent mail, certains films me font effet et en me concentrant très fort, je parviens à l'orgasme solitaire avec beaucoup de films. Mais la satisfaction n'est pas là. [.] En essayant de formaliser ma vision d'un film excitant, d'identifier ce qui me manque ou me frustre dans les films que j'ai pu voir, je parviens à décrire la manière dont je dirigerai les acteurs. Pour en avoir discuté avec des amis (masculins, pourquoi est-ce si dur et si rare d'en discuter avec des filles ?), je crois qu'au fond ma frustration est partagée.
Mais alors, pourquoi ne pas envoyer mon cv ? (qui, ceci dit, est plutôt dans les clous de l'annonce, à l'exception notable que je n'ai pas vu tes films). Parce que, bêtement ça me fait peur. Parce que je suis modérément exhibitionniste et que réaliser un film, diriger des acteurs, c'est mettre en scène ses fantasmes.
Les mettre en scène dans un cadre qui ne relève pas de l'intimité. Bizarrement, et subitement, ça me semble être encore plus difficile que de jouer dans le film sous la direction d'un réalisateur.
Tout ceci ne fait pas avancer le schmilblik me diras-tu... mais je ne me fais pas de soucis sur le nombre de réponses que tu auras reçu et sur la pertinence de ton recrutement. Etrange, encore, que je te fasse autant confiance sur tes choix, sur tes films sans en avoir vus, décidemment ton blog, ton écriture, te donnent à voir sous un jour que j'aime beaucoup !
A l'occasion, si nous nous croisons, je te raconterai comment j'aimerais voir un porno, et peut-être pourras-tu assumer pour moi, cette difficile mise à nue qu'est la direction d'acteurs.
Des bises, John.
A. »
V'là Frère François, à présent.
« Salut à toi, Jean, "le plus japonais des réalisateurs de cul occidentaux" qui, dans sa vie, est "souvent tenté par l'auto-flagellation, la culpabilité, le tabou et la contrition".
Puisque tu m'interpelles dans la foulée de cette dernière phrase, je risque un commentaire amical. Je ne connais pas le sexe à la japonaise qui semble, à te lire, joyeusement ludique et c'est tant mieux. Toutefois, à ma connaissance, la société nipponne n'est pas sans tabous ni morale culpabilisante même s'ils sont d'une autre nature que les nôtres. Le sens exacerbé du devoir, de l'honneur, la hantise de l'échec et l'humiliation qui en découle ne sont que quelques exemples de ce qui mène régulièrement de nombreux jeunes gens à la réclusion volontaire ou au suicide. Et condamne du même coup leurs familles à la honte. Pas trace de judéo-christianisme ici mais je trouve que ça ressemble tout de même bien à de l'auto-flagellation, de la culpabilité et de la contrition. Mais ce qui est plus grave c'est que, contrairement à toi, ça dépend plus de la pression sociale que de leur personnalité.
Alors, Jean, sois japonais si ça te chante. Sois le shogun du uc, remplace ta beumeuveu par une yam, la pizza par des sushis et le ouiski par du saké, dis "banzaï" au lieu de "vroum vroum", habille Lola en geïsha si tu veux. Mais de grâce, quels que soient tes échecs, NE TE SUICIDE PAS !
Amitiés
François »
C'est ça qui me manquera quand j'aurai arrêté Inkorrekt, cet échange avec des gens intelligents.
mardi, octobre 12, 2004
-27. Méchants lecteurs et gentilles japonaises.
Des fois, le courrier, ça donne ça :
« Salut John, je me suis abonné à explicit et vraiment je ne le regrette pas. Filles superbes, vidéos soignées, grande variété des genres, vraiment rien à redire !
Alors je voudrais quand même te demander un truc qui me gratouille le chinois : alors que tu as tant de filles magnifiques à ta disposition, pourquoi es-tu allé chercher pour "Inkorrectes" une bande de petits boudins à la chatte et au cul boutonneux, plates comme des planches à pain ou au contraire avec des nibards qui tombent comme des grosses outres ? »
Ou ça :
« Salut JB,
Je suis un fan de ciné et de Hard depuis trés longtemps. Tes films ? pas si mal mais je préfére la ligne Anabolic/Red Light District. Bon je t'informe juste que j'ai mis un lien de mon blog vers le tiens. http://bekassou.typepad.com/le_weblog_de_bek»
Bontempi.
Dans mes moments d'inutilité, au bureau, quand je ne fais que la permanence téléphonique, je me télécharge, en tâche de fond, des gigaoctets de vidéo X japonaise. Eh oui, j'ai pas terminé d'étudier le X japonais. Je vous recommande vivement deux labels : « Bukkake tv », pour le hard pur, salissant et souvent drôle, et surtout « Soft on demand » qui est une boîte de prod ébouriffante de créativité délirante. Hier soir, avec Jaydee, à la pizzeria, dont il est devenu au moins aussi fan que moi, on s'est fait la réflexion que j'étais vraisemblablement le plus japonais des réalisateurs de cul occidentaux. En quel sens ? Eh bien, les pornos japonais ne doivent rien au judéo-christianisme, le sexe y est souvent présenté comme une activité sereine et drôle, faisant partie du monde et de la culture, avec laquelle on peut rire et jouir sans pudeur. Les actrices japonaises ont des orgasmes sonores, éjaculent, pleurent, se marrent même quand elles se font faire un masque de beauté avec le sperme de cinquante garçons. Elles ne font jamais de gymnastique, jamais semblant. J'aimerais pouvoir vous montrer des exemples de vidéos mais ça s'appellerait du piratage. Voici juste quelques snapshots des vidéos.
100 filles qui rigolent avec les zizis de quelques garçons dociles. Ambiance émission de variété sur TF1.
La présentatrice du 20 heures qui se fait couvrir de sperme par les techniciens de plateau.
Un somptueux baiser entre filles de plus de quinze minutes. Splendide !
L'écolière a été méchante. Elle va se faire faire un masque de beauté par les garçons.
Après avoir passé 90' à se faire asperger de sperme, la star se fait offrir un bouquet de fleurs. Elle dit qu'elle est très contente, qu'elle fera mieux la prochaine fois et "aligato bye bye."
Cet engagement, cette liberté, ce goût du jeu, cette ingénuité qui va de pair avec un esprit souvent « potache » (comme dans cette scène absurde où une fille, grimpée sur une grue, doit pisser dans le bocal que sa copine, restée au sol dix mètres plus bas, porte autour du cou. Douche dorée et éclats de rire. ), c'est un peu ce qu'on trouve dans « Inkorrektes », dans mon direct « explicite » il y a trois ans, dans pas mal de mes scènes pour Internet. Puisque, dans ma vie, je suis souvent tenté par l'auto-flagellation, de la culpabilité, le tabou et la contrition (n'est-ce pas, Laurence, n'est-ce pas, François ?), j'essaie, dans mon travail, de fabriquer un paradis duquel ces saletés-là sont totalement absentes. Les Japonais, eux, font ça naturellement.
« Salut John, je me suis abonné à explicit et vraiment je ne le regrette pas. Filles superbes, vidéos soignées, grande variété des genres, vraiment rien à redire !
Alors je voudrais quand même te demander un truc qui me gratouille le chinois : alors que tu as tant de filles magnifiques à ta disposition, pourquoi es-tu allé chercher pour "Inkorrectes" une bande de petits boudins à la chatte et au cul boutonneux, plates comme des planches à pain ou au contraire avec des nibards qui tombent comme des grosses outres ? »
Ou ça :
« Salut JB,
Je suis un fan de ciné et de Hard depuis trés longtemps. Tes films ? pas si mal mais je préfére la ligne Anabolic/Red Light District. Bon je t'informe juste que j'ai mis un lien de mon blog vers le tiens. http://bekassou.typepad.com/le_weblog_de_bek»
Bontempi.
Dans mes moments d'inutilité, au bureau, quand je ne fais que la permanence téléphonique, je me télécharge, en tâche de fond, des gigaoctets de vidéo X japonaise. Eh oui, j'ai pas terminé d'étudier le X japonais. Je vous recommande vivement deux labels : « Bukkake tv », pour le hard pur, salissant et souvent drôle, et surtout « Soft on demand » qui est une boîte de prod ébouriffante de créativité délirante. Hier soir, avec Jaydee, à la pizzeria, dont il est devenu au moins aussi fan que moi, on s'est fait la réflexion que j'étais vraisemblablement le plus japonais des réalisateurs de cul occidentaux. En quel sens ? Eh bien, les pornos japonais ne doivent rien au judéo-christianisme, le sexe y est souvent présenté comme une activité sereine et drôle, faisant partie du monde et de la culture, avec laquelle on peut rire et jouir sans pudeur. Les actrices japonaises ont des orgasmes sonores, éjaculent, pleurent, se marrent même quand elles se font faire un masque de beauté avec le sperme de cinquante garçons. Elles ne font jamais de gymnastique, jamais semblant. J'aimerais pouvoir vous montrer des exemples de vidéos mais ça s'appellerait du piratage. Voici juste quelques snapshots des vidéos.
100 filles qui rigolent avec les zizis de quelques garçons dociles. Ambiance émission de variété sur TF1.
La présentatrice du 20 heures qui se fait couvrir de sperme par les techniciens de plateau.
Un somptueux baiser entre filles de plus de quinze minutes. Splendide !
L'écolière a été méchante. Elle va se faire faire un masque de beauté par les garçons.
Après avoir passé 90' à se faire asperger de sperme, la star se fait offrir un bouquet de fleurs. Elle dit qu'elle est très contente, qu'elle fera mieux la prochaine fois et "aligato bye bye."
Cet engagement, cette liberté, ce goût du jeu, cette ingénuité qui va de pair avec un esprit souvent « potache » (comme dans cette scène absurde où une fille, grimpée sur une grue, doit pisser dans le bocal que sa copine, restée au sol dix mètres plus bas, porte autour du cou. Douche dorée et éclats de rire. ), c'est un peu ce qu'on trouve dans « Inkorrektes », dans mon direct « explicite » il y a trois ans, dans pas mal de mes scènes pour Internet. Puisque, dans ma vie, je suis souvent tenté par l'auto-flagellation, de la culpabilité, le tabou et la contrition (n'est-ce pas, Laurence, n'est-ce pas, François ?), j'essaie, dans mon travail, de fabriquer un paradis duquel ces saletés-là sont totalement absentes. Les Japonais, eux, font ça naturellement.
lundi, octobre 11, 2004
-28. Mise au point.
J'attaque le dernier mois de ce gloubiboulga marathon. Avant la fin novembre, l'expérience sera terminée. Je me serai obligé, 365 jours durant, à poser quelque chose sur cette page. Le jeu a pris des formes différentes au cours de l'année écoulée. Journal intime, chronique littéraire, fiction improvisée, réflexions théoriques sur mon métier, auto-promo.
(Digression.. Je sais, vous n'aimez pas quand je fais de l'auto-promo et vous m'engueulez à chaque fois ; hier, ça n'a pas raté, j'ai reçu un courrier grognon au sujet de mon clip sur les photos d'explicite. Mais je vous rappelle, bande de nazes adorés, que cette page est gratuite, que personne ne vous force à venir vous y promener et que, en contrepartie des efforts que je fais pour la rendre un peu, parfois, intéressante, j'ai bien le droit d'essayer parfois de m'en servir pour faire gonfler mes statistiques, non mais sans blagues. Fin de la digression.)
L'impression qui domine, en approchant de la fin, c'est que cet étrange jeu du blog quotidien est un jeu un peu truqué. Il m'a été impossible, afin de protéger mes proches et ma vie privée, d'être aussi intime et impudique que je l'aurais souhaité au départ. Impossible aussi, afin de protéger mon outil de travail, de tout raconter sur ce qui fait l'ordinaire de mes jours ouvrés et de mon activité professionnelle. Me dissimuler sous des mensonges ou derrière les figures de style de la fiction ? Non, je ne voulais pas de ça ici. J'ai donc slalomé, 11 mois durant, entre les contraintes du « racontable » et du « ferme ta gueule à ce sujet ». Parfois, lors des périodes de vide et d'attente (il y en a eu cette année, il y en a encore ; ça a été une drôle d'année.), j'hésitais. Dois-je, pour faire plaisir à ceux qui lisent, inventer des évènements, pisser de la copie en racontant des souvenirs, être consensuel en pondant des posts démagogiques ? Je ne l'ai pas fait par souci d'honnêteté, pour que cette expérience soit le moins possible truquée.
Vous êtes nombreux - je vous remercie, ça me touche - à me demander de ne pas arrêter. Fin novembre. Je réchéflis. Continuer sur le même mode ? Non. Je cherche une nouvelle façon, une nouvelle méthode, nouvelle approche. Un truc plus interactif, forum ou site de courriers ? Un truc plus visuel genre « une photo par jour et l'histoire qui va avec ? » Un truc plus international. « Inkorrekt » n'a jamais été traduit because ça coûtait trop cher mais j'ai toujours envie de communiquer à l'attention des gens qui me connaissent à l'étranger, in english. Si vous avez des idées, je veux bien les lire.
Il paraît que je serai en tournage photos/vidéos ce week-end. Ca, pour une bonne nouvelle, ce serait une bonne nouvelle...
(Digression.. Je sais, vous n'aimez pas quand je fais de l'auto-promo et vous m'engueulez à chaque fois ; hier, ça n'a pas raté, j'ai reçu un courrier grognon au sujet de mon clip sur les photos d'explicite. Mais je vous rappelle, bande de nazes adorés, que cette page est gratuite, que personne ne vous force à venir vous y promener et que, en contrepartie des efforts que je fais pour la rendre un peu, parfois, intéressante, j'ai bien le droit d'essayer parfois de m'en servir pour faire gonfler mes statistiques, non mais sans blagues. Fin de la digression.)
L'impression qui domine, en approchant de la fin, c'est que cet étrange jeu du blog quotidien est un jeu un peu truqué. Il m'a été impossible, afin de protéger mes proches et ma vie privée, d'être aussi intime et impudique que je l'aurais souhaité au départ. Impossible aussi, afin de protéger mon outil de travail, de tout raconter sur ce qui fait l'ordinaire de mes jours ouvrés et de mon activité professionnelle. Me dissimuler sous des mensonges ou derrière les figures de style de la fiction ? Non, je ne voulais pas de ça ici. J'ai donc slalomé, 11 mois durant, entre les contraintes du « racontable » et du « ferme ta gueule à ce sujet ». Parfois, lors des périodes de vide et d'attente (il y en a eu cette année, il y en a encore ; ça a été une drôle d'année.), j'hésitais. Dois-je, pour faire plaisir à ceux qui lisent, inventer des évènements, pisser de la copie en racontant des souvenirs, être consensuel en pondant des posts démagogiques ? Je ne l'ai pas fait par souci d'honnêteté, pour que cette expérience soit le moins possible truquée.
Vous êtes nombreux - je vous remercie, ça me touche - à me demander de ne pas arrêter. Fin novembre. Je réchéflis. Continuer sur le même mode ? Non. Je cherche une nouvelle façon, une nouvelle méthode, nouvelle approche. Un truc plus interactif, forum ou site de courriers ? Un truc plus visuel genre « une photo par jour et l'histoire qui va avec ? » Un truc plus international. « Inkorrekt » n'a jamais été traduit because ça coûtait trop cher mais j'ai toujours envie de communiquer à l'attention des gens qui me connaissent à l'étranger, in english. Si vous avez des idées, je veux bien les lire.
Il paraît que je serai en tournage photos/vidéos ce week-end. Ca, pour une bonne nouvelle, ce serait une bonne nouvelle...
dimanche, octobre 10, 2004
-29. Les noces entre Groland et Montmartre du bas.
Il ne pleuvait pas, il y avait du monde.
Paris un dimanche midi comme on l'aime, avec un chameau, des majorettes, une fanfare, un groupe de rock, des tire-fesses, des discours idiots, la mise à mort d'Amélie Poulain et la mise en orbite de Salengro. C'était bien.
Viendez à Groland !
PS. Mon new génie de la lampe internet, Jaydee, c'est celui-là même qu'a pondu tout seul le site non officiel des Grolandais : www.wanagro.com. Voilà la raison pour laquelle il m'arrive plus souvent que de coutume de mentionner Moustic, Delépine et leurs paincos.
Paris un dimanche midi comme on l'aime, avec un chameau, des majorettes, une fanfare, un groupe de rock, des tire-fesses, des discours idiots, la mise à mort d'Amélie Poulain et la mise en orbite de Salengro. C'était bien.
Viendez à Groland !
PS. Mon new génie de la lampe internet, Jaydee, c'est celui-là même qu'a pondu tout seul le site non officiel des Grolandais : www.wanagro.com. Voilà la raison pour laquelle il m'arrive plus souvent que de coutume de mentionner Moustic, Delépine et leurs paincos.
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