samedi, mai 15, 2004
-149. Une pute et une hardeuse.

Avec sa photo, elle m'écrivait qu'elle habitait en Suisse. Je lui ai donc demandé de me contacter quand elle passerait par Paris. Mais elle a appelé. Une fois, deux fois. Elle a fini par m'avoir au téléphone. C'était une conversation adorable. Elle était toute émue de me parler. Me tutoyer ? Oh, « c'est difficile, vous êtes quand même monsieur B. Root, alors. » Une des premières choses qu'elle me dit, c'est qu'elle travaille dans la prostitution. Comme pour s'en excuser. Je l'ai rassurée, je travaille avec beaucoup de prostituées, call-girls, hôtesses de bars... Oui. Mais ce qui la surprenait le plus, c'est de découvrir, en pratiquant ce métier dans un sauna pour hommes, qu'elle est une petite salope, une petite nympho. Ah ? « Oui, oui, depuis que je fais ce métier, je pense tout le temps au sexe, je pense à Julia Channel (L. est aussi métisse égyptienne, comme Julia) » Elle voulait venir, me rencontrer. Vite. Je lui dis qu'elle me rencontrera quand elle passera par Paris. Non, tout de suite, elle savait que j'ai des films en préparation. Mais le prix du voyage depuis la Suisse ? « Oh, c'est pas grave, je gagne bien ma vie. Samedi ? » Samedi. Elle arrive en avion. Quel enthousiasme, quelle détermination. J'aime ça, la détermination.
Quoi d'autre ? Ah oui. Adrianna...

Je lui ai demandé hier de participer au film. Elle a accepté. C'est une hardeuse pro ? Oui. C'est une hardeuse pro, une merveilleuse hardeuse pro. Caractérielle, énergique, drôle, avec un cul de rêve, qui apportera au film des étincelles dont il a grand besoin. Tant pis pour le dogme qui était de ne prendre que des amatrices...
vendredi, mai 14, 2004
-150. Une daube hilarante...

Voilà l'effet produit par le scénario sur ces deux-là. Encourageant, non ?
Je laisse donc reposer quelques jours (c'est comme une daube, un scénar, faut que ça fermente) et je passerai un dernier coup de balayette dessus. Restent les problèmes du casting. Pas réglés ceux-là et qui deviennent, après les refus successifs de Sandrine, Emma, Carla, Tizziana, Emilie, Sylvie, Estelle et Mélanie, un peu obsédants . Elles sont où les nanas incroyablement sensuelles et miraculeusement vivantes qui pourront faire vivre ces situations ? Youhou ? Personne ne répond. Va falloir s'adapter. Et je vais encore me faire reprocher, comme d'hab, de prendre des nanas qui ne ressemblent pas à des couvertures de magazines. Eh ben tant pis. Quand faut y aller, faut y aller.
jeudi, mai 13, 2004
Des courriers marrants.

Celle-là, envoyée par Alain V. Super. Années 50 ? Gonflé et beau.
Et puis celle-là, envoyée par "plaisirs et partage" (une vieille copine)

Allez voir sur www.lapoudre.com, c'est un gag rigolo.
Ayé !
Du coup, pour jouer, je viens d'envoyer une lettre à Catherine Millet qui vient de sortir un très beau hors-série d'Art Press "X-elles" consacré au sexe par les femmes (avec un papier qui parle entre autres de Loulou), en lui demandant si ça ne l'amuserait pas de venir faire un coucou dans le film. Ce serait drôle...
Toubicontynioude.
-151. Les écueils du patronage et du film d'auteur raté.
Danger ! Tut ! Tut, Danger. Tut ! Tut ! Danger !
J'ai tous les voyants au rouge.
mercredi, mai 12, 2004
"L'excellent Patrick"... Le retour! !!
Merci Ben, je vais m'empresser de lire ce bouquin. De mon coté, je te conseille les livres de Nancy FRIDAY ("Mon jardin secret", "L'empire des femmes") qui montrent bien que du point de vue sexuel, nous les hommes, ne sommes que des enfants arrogants et complexés... Mais quelle révélation et quel bonheur, quand enfin on admet la vérité. Quand on comprend notre complémentarité (et surtout pas notre égalité, dont on se fout car elle n'existe pas). Rappel : lorsque deux choses sont égales, c'est qu'elles sont semblables (CQFD).
Minute lyrique :
Nos ainés scandaient "faites l'amour, pas la guerre". C'était une autre époque, mais ils avaient raison. Maintenant, passons aux actes. Mais pour ce faire, nous devons éduquer et informer nos semblables. Passer outre les religions, passer outre les inhibitions mal placées. Et quel est le meilleur vecteur que le cinéma ? Amener du plaisir aux gens en leur montrant, en leur parlant de la réalité (même si ils ne l'admettent pas, ils la reconnaissent - la nature a toujours et aura toujours le dernier mot) est le meilleur moyen de les sortir de leur torpeur rigoriste. Il ne s'agit pas de tomber dans le libertinisme exagéré et agressif. Non. Il s'agit simplement de reconnaître que nous possédons tous un corps avec des fonctions primaires et essentielles que nous pouvons/devons utiliser pour notre bien être (et celui des autres). Et nous devons le faire voir, le dire, l'écrire. C'est bestial ? Ben oui. Mais que sommes-nous ? Tuer gratuitement n'est pas bestial, c'est vrai, car aucune bête ne tue pour le plaisir (excepté ce mammifère dit supérieur qu'est l'Homme). Alors revendiquons notre bestialité. Nous appartenons à un monde qui est magnifique et merveilleux. Et ce monde nous a fait le plus beau des cadeaux : la conscience. Et soyez sûrs que ce cadeau n'est pas gratuit (demandez à des scientifiques de vous montrer la moindre petite particule, énergie ou espèce qui ne servirait à rien : ils rigoleront !). L'Homme, tel qu'il a évolué, a deux rôles a jouer : se reproduire et mourir. Tout le reste est un passe temps sans intérêt inventé par des frustrés qui se croient supérieurs et qui sont certains de pouvoir "contrôler" cette vie qui n'auraient aucun sens sans ça !! Utiliser notre conscience pour essayer de contrôler notre évolution, voilà le challenge. C'est grand. Mais cela sous entend que si nous échouons, nous disparaitrons... Remarques, j'm'en fous, moi j'suis là (disais le jeune GW BUSH à sa jeune maman qui regrettait déjà ce qu'elle venait de faire aux Iraquiens...).
Où seraient Charlemagne, Malraux, Renoir, Lafayette, Hitler (bon, bah ça peut pas toujours être parfait), Napoléon, voire même notre John, si leur mère ne s'étaient pas envoyées en l'air ? Une putain de bonne question, non ? Même le Pape a une mère (j'suis pas sûr, je du le lire quelque part). Et en plus, elle aimait peut-être se faire partouzer ! Bon, je vous vois venir. Et oui, apparemment, il existerait une mère qui serait restée vierge. On a donc la preuve que la sodomie a au moins deux mille ans !!! (désolé pour les croyants, mais c'est trop drôle, et pas du tout irrespectueux dans mon esprit).
Alors quoi ? Laisser les femmes gouverner le monde ? Pourquoi faire ? Elles le gouvernent déjà (enfin, et malheureusement, pas partout). Ce qu'il faut faire, c'est arrêter de faire croire aux hommes que ce sont eux qui tiennent les manettes ! Nous sommes un tout. Homme et femme. Un seul être séparé pour des raisons techniques et pratiques. Regardez autour de vous, tout suit ce modèle (les + et les - électroniques, le 0 et le 1 de nos PC, etc...). Alors voilà, nous sommes tous un. Un homme et une femme (et pas toujours les mêmes, et pas tout le temps, c'est vachement plus rigolo) qui ne sont qu'une seul entité (désolé pour les homos, mais, pour le moment j'ai pas de réponse, si il y a des volontaires pour des théories fumeuses...). Et c'est quand qu'on le plus "un" ? Ben oui, c'est quand on baise ! Voilà pourquoi c'est si important. Voilà pourquoi c'est la fonction vitale par excellence. Voilà pourquoi John a raison de vouloir atteindre la pornographie ultime, celle qui montre le plaisir partagée, la messe des sens et la communion des corps et des esprits. Et voilà pourquoi je l'encourage à continuer.
Bon, je m'arrête, je vais devenir relou.
L'excellent Patrick (j'aime bien ce surnom...).
Quoi, ma reum? Qu'est-ce qu'elle a ma reum?
Excellent Patrick,
Un bouquin à lire d'urgence, sur la femme, et la façon dont l'église catholique a étouffé le culte de la Déesse, et le sexe, et sur Michel Ange, et l'Opus Dei, et la cryptologie, et tout... Sous la forme d'un polar passionnant : Dan Brown, titre en anglais : The Da Vinci Code, je crois que c'est traduit sous le nom de Le Code Vinci.
Salut. Si j'ai bien compris, on admire le même homme !
-152. Film de femmes, film de biroute, film de rien du tout. ?
Ouane. François.
« Il est fichtrement intéressant, Patrick.
Je me rappelle que Brigitte Lahaye au sommet de sa gloire rêvait déjà de films "classiques" dans lesquels "la caméra ne s'arrêterait pas à la porte de la chambre à coucher". De beaux scenarii avec des intrigues, du sentiment, du suspense, de la passion et... des scènes de sexe explicites.
Mais instinctivement, cette idée m'a toujours semblé bizarre. Pas choquante mais un peu incongrue. Le X, comme la SF, le polar ou le western est un genre cinématographique, donc par définition pas "tout public".
Les films de genre peuvent être bons ou mauvais, banals ou imaginatifs, beaux ou moches mais si on tente de les faire sur mesure pour la fameuse ménagère de moins de 50 ans (fait ieche celle-là), généralement on les édulcore tellement que les vrais amateurs les trouvent mauvais. Et sans garantie que ladite ménagère les aime pour autant.
Je suis convaincu que Patrick a raison, les femmes aiment le sexe mais il n'est pas convenable de le dire. Tellement pas convenable que beaucoup ne se l'avouent pas à elle-même ! Combien de fois n'ai-je pas entendu "Je n'aime pas le sexe, j'aime faire l'Amour". Avec une majuscule, attention, ne pas confondre ! Et d'ajouter "le meilleur c'est la douceur et la tendresse".
Sous entendu "je suis pas une salope". Discours convenu romantico-chrétien bien souvent démenti dans l'action.
Alors peut-être, cette fois-ci ou une autre, un films qui inciterait à dépasser le manichéisme de "la maman ou la putain", voilà un joli défi pour notre pornographe préféré !
Amitiés
François »
Tou. Benoit.
« Hello John
Comme Patrick, j'ai trouvé ça marrant, ta réaction. En fait on dirait qu'on est tous conditionnés à voir les femmes comme de doux anges dénuées de perversions, et donc d'une certaine façon d'humanité. Et puis là, je tombe sur deux articles dans Elle, pile dans l'axe. Tout d'abord un édito vraiment excellent et puis ensuite une petite news. Je te les joins tout deux, je pense que ça te parlera. Dommage qu'on soit obligé d'en arriver là pour se rendre compte que les femmes sont des êtres humains comme les autres... et que du coup elles ont les mêmes droits, y compris ceux d'avoir des envies sexuelles "extrêmes"
Tiens, y'a ma chérie qui veut te dire un truc par rapport au casting de Melissa. Elle pense que comme, dans ce film, tu semble vouloir exprimer un point de vue qui t'est personnel, quelque chose qui t'anime et que ce film soit un peu une représentation de ton essence, alors, ça devrait être ton essence à toi qui guide le projet. Même si le point de vue de Melissa est juste, elle trouve que, au final, c'est ton film. (ma chérie, c'est aussi ma productrice et son occupation préférée, c'est de soutenir son réalisateur...) Maintenant peut être que le point de vue de Melissa t'a ouvert une autre direction à laquelle tu n'avais pas pensé. Moi je trouve ça bien de montrer le côté passionné et extrême des femmes.
Mais qu'est ce qu'on a tous à te faire chier avec nos avis ? ;o)
Allez on te fout la paix, on t'embrasse, bon courage.
Benoit »
Bon. Oké. Hop ! Esplikons. Le problème vrai, avec Melissa, c'est pas sa sexualité de soumise extrémiste qui veut qu'on lui fasse mal et qu'on la traite comme un paillasson. Ca, j'aurais pu, je pourrais en rendre compte. Aucun blème. C'est plutôt qu'elle est venue se greffer au projet en remplacement d'une actrice défaillante, dans un rôle qui avait été écrit sur mesure pour l'absente et qui ne ressemblait pas du tout à ça. Le rôle est un rôle de call-girl douce qui souhaite se ranger en tombant amoureuse de son client. Si je prends Melissa, je suis contraint de changer radicalement le scénar. Et ça m'effraie. Ne vous méprenez pas, j'ai pas l'intention de faire du M6, de l'édulcoré, du Canada Dry de film de boules. Ceux qui connaissent mes réalisations savent que chez moi, quand ça baise, c'est salissant. Mais le désir qui me guide dans ce projet, c'est celui de ne pas me poser la question habituelle du porno : « comment on baise » mais de me demander au contraire « pourquoi on baise ? » et d'y répondre de telle manière, formellement et narrativement, que même les téléspectateurs(trices) qui n'ont jamais vu de pornos ou qui rejettent le genre à priori puissent voir le film jusqu'au bout sans zapper. C'est-à-dire en se débarrassant le plus possible des conventions pornographiques. Quelles sont-elles, ces conventions ? Un, le fait que les personnages baisent avant même de nous avoir été présentés, sans raison valable. Deux : l'insupportable longueur des scènes de cul, calibrées pour la masturbation. Trois : les pratiques acrobatiques (doubles, positions anti-naturelles spécialement prévues pour la caméra) considérées comme « normales ». Je fabrique donc, dans ce projet, une tresse fragile, un assemblage de motivations sensibles, un chassé-croisé vaudevillesque presque mièvre (oui, je sais, je suis une midinette mais j'assume), très doux, très dédramatisé. Et je ne sais pas comment préserver l'équilibre de cet assemblage sans la présence de la call-girl qui en était un élément important.
On vient de repousser le départ en Corse d'une semaine parce qu'on n'arrive pas à trouver de billets d'avion pour la semaine prochaine, en pleine période de l'Ascension. Ca me laisse une semaine de plus pour peaufiner le texte et bétonner le casting. Dès que je sens que le scénar commence à ressembler à quelque chose, je le publie ici et on en cause. Film de femmes, film de biroute, film de rien du tout. ? C'est vous qui jugerez.
mardi, mai 11, 2004
-153. Jusqu'ici, tout va mal.
« Slt John,
Rigolo ta réaction face à l'appétit vorace de tes comédiennes... Et bien, si je peux me permettre, choques-les tes ménagères de moins de 50 ans. Ton film ne s'intitulera-t-il pas "INKORREKT" ? Alors vas-y, fonces. Sois incorrect : et oui, les femmes aiment les sexe, et probablement plus que les hommes. Et ça c'est sûrement plus qu'incorrect de le dire, c'est subversif (et je sais que tu aimes !). Mais c'est aussi la vérité qu'on veut nous cacher...
Depuis deux mille ans, ce qui est incorrect c'est d'admettre que les femmes, et surtout elles, détiennent le pouvoir sexuel. Pas ce petit avatar de particularisme lié à la reproduction de la race, non. Elles possèdent le désir d'aimer et de se faire aimer et le pouvoir de le faire. Alors, montre ça. Et ne tombe pas dans le piège qui ferait que tes détracteurs te tomberaient encore dessus : montre les toutes, telles qu'elles sont, sublimes et formidables, libres et supérieures, féminines ! Mais n'oublies pas de toutes les mettre en lumière, car elles sont toutes différentes. Il n'y a pas d'un coté les mères et de l'autre les salopes. Non, il n'y a que des femmes ! Et c'est tant mieux pour nous (enfin pour ceux qui ont compris ça, of course).
Dis-toi que tu es le premier de ta race à venir sur terre, et, qu'objectivement, tu vas étudier les moeurs de nos femelles. Ne fais pas un film sexuel, fais un reportage ethnologique... Laisse parler ton humanité, et on visionnera un chef d'oeuvre... Ensuite, tu pourrais étudier les hommes, y'a de quoi faire aussi.
@ + »
Yo. Merci m'sieur. En attendant, je suis planté de chez planté en ce moment, avec ce film. Problèmes de casting. Une fille manque à l'appel et je n'ai toujours pas résolu le cas Melissa Lauren (la caste-je ou ne la caste-je pas ? Si je la caste dans un rôle pas assez sexuel pour elle, elle me fera la gueule et elle sera pas bonne (la comédie, c'est pas franchement sa tasse de thé). Si je lui donne toutes les scènes sexuelles qu'elle me demande, je risque de dénaturer le projet et, pire encore, de me retrouver encore plus hors budget. Argh !) Problèmes de compte à rebours trop rapide. Problèmes de sous. J'en suis à un tel point de myopie que je me mets à douter de mon scénario lui-même. Je connais bien ces moments-là. Une seule solution pour s'en sortir : foncer, passer à travers en courant droit devant. L'énergie remplacera le temps de la réflexion. Avant la fin de la journée, il faut que le casting soit définitif afin que Patrick, mon directeur de production, puisse bloquer les filles et faire les réservations d'avions ; il faut que mon plan de travail soit bouclé ; il faut qu'on. et qu'on. et aussi qu'on..
Dîner hier soir avec l'ami Jean-Louis Pégorier (Luigee Trademarq) et parlé de la musique du film. Il me désespère, comme d'habitude avec son flegme et ses incertitudes, mais je crois qu'il a compris ce dont j'avais envie... Et l'entrecôte était bonne.
To be continued.
lundi, mai 10, 2004
-154. Saint Clitoris, veillez sur nous !
Mais, en attendant, faut accoucher du film. Et là, je pleure. D'accord, il semblerait qu'on ait le décor. Mais ni l'argent, ni l'organisation. Tout est en l'air et tout peut encore retomber comme un soufflé quand la bouteille de Butane expire. Saint Clitoris, veillez sur nous !

Melissa Lauren, un démon dans la peau d'une pucelle angélique...
dimanche, mai 09, 2004
-155. Résumé des jours précédents 2/2
V'là encore deux photos des lieux du film. Le reste, désolé, est en vidéo.


-156. Résumé des jours précédents 1/2

Oké. Repérages terminés. On est rentrés de l'île de Beauté hier tard. Moto Orly Paris sous les averses glacées. Bienvenue à la maison. Que dire de ces deux journées ? C'était parfait. Dans ma première version du texte, j'avais imaginé que le film se passerait dans une somptueuse demeure. En fait, ce qu'on a trouvé, c'est un petit hôtel marrant (avec quand même une belle piscine indispensable à l'histoire). Mais les alentours.. Mazette. La bergerie, les chutes d'eau, la lavande en fleur, la mer et les plages désertes, les routes admirables, les chevaux. J'ai passé la moitié de mon temps enfermé dans ma chambre à réécrire le scénario et à le faire gonfler. Je pense que le texte a vraiment de la gueule aujourd'hui. Je le publierai sur ce blog juste avant qu'on parte le tourner.

Elle est pas belle, la vie, des fois ?
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