samedi, juillet 31, 2004
-84. Dur métier et douces photos.
Cyril, après m'avoir complimenté sur French Beauty, se plaint du manque de décors exotiques dans mes films. Encore un qui croit que je suis milliardaire et que je peux tourner où je veux, comme je veux. Elle a la peau dure, cette légende du porno plein aux as. Et elle me fait du tort. Quand les gens regardent mes films sans savoir avec quelle économie de bouts de ficelle ils sont faits, ils prennent leurs défauts pour les faiblesses naturelles du genre. Il n'y a aucune faiblesse naturelle du genre. Donnez-moi les moyens d'avoir, ne serait-ce que trois semaines de tournage au lieu de cinq jours et vous verriez.
Ca me fait penser au clip que Gaspar Noé a fait pour Placebo et que j'ai enfin vu hier soir (hors-série des Inrockuptibles). Gaspar est un ami. Mais je suis jaloux de ses conditions de travail. Une nuit entière pour mettre en boîte 1 minute 45 avec des moyens techniques et financiers que je n'aurai jamais. Décor idéal, caméra HD, casting parfait que je lui ai déniché amicalement, post-prod haut de gamme. Moi, pour le prix de son clip, j'aurais du livrer 2 fois 90 minutes.
Le second, Nicolas, découvre avec stupeur la perversité des médias envers la représentation de l'acte sexuel. Extrait :
« Plus je lis votre carnet, plus j'en viens à cette évidence : je comprends enfin pourquoi les pornos faciles d'accès (il faut comprendre, ceux diffusés "gratuitement" sur le satellite ou bien sur canal) ne m'ont plus attiré depuis des années. Rien que l'exemple d' « Inkorrekt(e)s » est saisissant.
D'après les coupes demandés par la chaîne, c'est moins la forme que le fond qui y est débattu. [.] Je pense que, si ces coupes ont été demandées, c'est parce que pour la chaîne, le X n'est pas un genre, mais un moyen de faire des abonnés. " Du cul des bites tu auras, mais point de cerveau te sera requis, branle-toi en paix mon enfant consommateur, ton cerveau reste bien au chaud" [.] Donc M. Root, laissez les dire, cela leur fait du bien, démagogiquement parlant, de "chier sur du honteux". Ils renient ce qui a forgé leurs naissance, ce qui leur arrivent quand ils sont accompagnés dans leurs lit, ou tout simplement, ils sont de piètres amants/maîtresses et rejettent leurs frustrations sur ce qui est bon à conspuer. »
Ouais, m'sieur... Ca fait maintenant dix ans que je suis face à ça. Ca use.
V'là les photos d'hier soir. Bertrand, Titof, Junior, Loulou, Nico, Lola et mézigue en train de regarder Inkorrektes et son making of. Un moment de bonheur dans un monde de brutes.

Filets de rougets sur lit de petits légumes et poivrons. C'est moi qui l'ai fait.





vendredi, juillet 30, 2004
Patrick à l'heure de l'apéro.
"Cher John,
En relisant ton blog (c'est mon occupation du moment), j'ai pu constater que tu rencontrais des difficultés à trouver des modèles féminins, pour la réalisation de tes films, photos et vidéos. Il apparaît même que cette difficulté est encore une exclusivité Française (une de plus !) car dans d'autres pays ce problème se pose beaucoup moins.
Pour celles qui acceptent, et bien au-delà de l'attrait financier qui sera inévitablement mis en avant par les grincheux et les tremblotants du poignet, surtout lorsqu'il s'agit de modèles venant de l'Est, il s'agit souvent d'une vraie expérience, pour ne pas dire une vraie thérapie. Elles sont libres, et se le prouvent d'abord à elles en le prouvant aux autres. Du moins c'est que je crois. D'ailleurs, ce serait sympa si une actrice, ou un de tes modèles, pouvait témoigner dans ces pages...
Pour les autres, celles qui refusent de t'aider, c'est vraiment le résultat d'une crainte sociale. Que va dire mon père en me voyant ? Et mes amis ? Et ma famille ? Oui, bonnes questions. Que vont-ils dire ? (je laisse volontairement de coté celles qui se trouvent moches, car si elles venaient te voir, elles se trouveraient, trés vite, trés belles. Car elles le sont forcément, elles le sont toutes !).
Les latins que nous sommes, normalement assez à l'aise avec les choses du sexe, et contrairement aux anglo-saxons qui le sont plus avec les choses de l'argent, devraient pouvoir se sortir de ces contraintes judéo-chrétiennes assez facilement en réflechissant trois minutes, mais ils ne le font pas. Allez savoir pourquoi. En voyant une femme proche d'eux se "trémousser" nue sous leurs yeux envieux, ils ne voient que leurs propres limites, et donc, forcément, leurs propres frustrations. Et ça, ça les rend vraiment méchant ! Et je ne parle pas de celles qui "osent" prendre du plaisir ouvertement et en public ! (Si on considère qu'une vidéo est un acte public en différé).
Donc, nos femmes Françaises craignent cette méchanceté.
Alors, je me demande où sont les femmes (comme le disait si bien Patrick JUVET qui n'en avait alors jamais encore rencontré) ? Surtout celles qui se revendiquent libres ?
Donc, j'aimerai profiter de ces lignes (les tiennes) pour leur lancer un appel. Voilà :
"Mesdames, Mesdemoiselles, vous qui souhaitez vivre libres, pendant que certains, de plus en plus nombreux souhaitent vous recouvrir de la tête au pieds, luttez. Résistez ! Portez votre corps comme on porte un drapeau (elle n'est pas de moi celle-là, c'est dommage), et faîtes-en votre arme utlime face à la connerie humaine et à la débilité religieuse.
Mesdames, Mesdemoiselles, vous qui souhaitez vivre libres, criez votre liberté d'être, de paraître. Soyez fières. Montrez-vous, dominantes, Reines du monde et de ses descendants. Acceptez votre unicité et votre pouvoir. Vivez. Vivez pour vous. Vivez pour nous les hommes. Vivez pour tous les enfants du monde.
Mesdames, Mesdemoiselles, vous qui souhaitez vivre libres, dites non aux religions qui nous étouffent, aux politiques qui nous spolient, aux règles sociales liberticides.
Mesdames, Mesdemoiselles, vous qui souhaitez vivre libres, vous qui souhaitez être reconnues pour ce que vous êtes, intelligentes et désirables, vous qui souhaitez crier à la face du monde que rien n'est plus magnifique qu'un corps de femme, que l'amour est votre art, votre territoire secret, rejoignez John. Aidez-le à vous admirer. Aidez-le à vous faire admirer. Aidez-le à nous libérer.
Mesdames, Mesdemoiselles, vous qui souhaitez vivre libres, aidez-nous. Aimez-nous !"
Bon, comme c'est l'heure de l'apéro, et que j'ai dèjà commencé, j'y retourne... (ki C ki di k'ça voit ??)
@ +
L'excellent P."
Il était vachement en forme hier soir ! Je veux la marque de son apéro.
On est fragiles...
"Cher Jean,
Te lisant chaque jour, je suis loin de penser que tu es un gros con. Bien au contraire, je te trouve très sensible et très "explicite", justement, c'est-à-dire que tu as le talent d'exprimer clairement les choses tel qu'elles que tu les ressens, ce qui est, à mon avis, un signe de grande intelligence.
Si j'ai cru bon d'écrire un billet sur ce qui me dérangeait chez toi, c'est moins pour "te chier dessus" que pour t'exprimer une petite frustration ressentie, ne pas t'avoir vu t'intéresser à ce que nous aurions pu échanger si tu n'avais pas balayé d'un mot chaque tentative de discussion par une petite blague ou une expression cynique qui me faisait clairement comprendre que tu en savais plus que moi, et ce quoi qu'il arrive.
Peut-être n'étais-tu pas, ce soir là, dans de bonnes dispositions, puisque j'ai pu entre-apercevoir quelqu'un de sensiblement différent lors de nos autres entrevues.
Je voulais, par mon petit texte, provoquer le conflit pour que nous ayons l'occasion de faire mieux connaissance, et il est dommage que tu ne le découvres que maintenant, c'est-à-dire 15 mois plus tard !!!
Sache cependant que l'impression que tu m'as laissée n'est pas exactement celle qui transparaît dans mon billet d'humeur : je pense sincérement que tu es quelqu'un de chouette, qui gagnerait sans doute à le montrer davantage quand il rencontre des gens.
Sache aussi que j'attends avec impatience le moment où je pourrai te croiser pour réviser mon jugement, et j'espère, te faire réviser le tien : je n'éprouve aucunement le besoin de chier sur les autres, j'ai juste une grande soif de les connaître, et parfois une grande déception quand ça n'arrive pas.
J'espère que tu sauras passer outre cette faiblesse. En ce qui me concerne, je reste, plus que jamais, disposé à te payer un coup, si l'occasion se présente.
Cordialement,
Jérôme
PS : je serais ravi que tu jettes un oeil à mes autres textes."
Je lui ai répondu ça.
"Yo Jérôme
Tu vas bien ?
Moi j'allais pas bien à l'époque où on s'est croisés. J'étais tout cassé et quand on est tout cassé on est con, c'est connu. Je me souviens que tu m'as horripilé la 1ère fois que je t'ai croisé avec tes histoires de cul dans les poubelles du Pop Inn, le compte des filles que tu as baisé, etc. Après dix années d'obsession sexuelle professionnelle, c'est une attitude qui me pose clairement problème. Mais tout ça n'est absolument pas grave, la planète a bien d'autres soucis. Quand tu veux où tu veux. Whisky sans glace.
Amitiés
Jean"
On est fragiles. Vaniteux, écorchés, inquiets. Tous. N. qui m'a écrit ce matin, Jérome, Laurence, François, moi... La vie est courte. Evitons de nous faire du mal. Oké ?
-85. "Que viennent-ils chercher dans ton blog ?"
De toute façon.
De toute façon, il semblerait que vous soyez un peu en vacances vous aussi. Je reçois peu de courriers depuis quelques jours, ou alors des courriers déglingués. Un certain N., par exemple, qui me prend apparemment pour son père et qui m'agonit d'injures ce matin.
Un extrait ? Si vous y tenez.
« finalement tu n'es qu'un mec de plus qui fait du cul pour du pognon et qui, pour pas ressembler à ça, en néglige les dérives, celles des autres, je fais pas d'amalgame bien sûr, et te fais aucun autre procès que ton idiote rhétorique... et qui, sûrement pour ne pas être victime d'amalgame s'en détache tellement, trop... ben oui... C'est ma faute finalement... naïvement abusé par ton talent de scribouillard... ça marche bien le marketing bloguesque artisanal finalement.. [.]Je me le demande encore... à force de t'autoflageller virtuellement (pô de risque hein ?!), je commence à te croire... à croire les deux globeurs qui faisaient allusion à toi il y a quelques semaines.... t'es vraiment un con... et moi pire, d'avoir cru que tu pouvais être un type différent... oh la la, j'ai l'impression d'avoir 8 ans (8 ans, ah ouais, ah bon, pas original) et d'engueuler Madonna sur son fan club !!! t'es vraiment fort B.Root) »
Oui oui.
Il s'est fait mal, N. Il s'est fait mal tout seul. C'est pas simple pour moi de m'habituer à ce rapport affectif, viscéral même, qui en lie certains à mon travail et à ma petite personne. C'est évidemment la nature brûlante de mon boulot qui en est la cause mais, avec votre permission, je ne suis le père ou le psy de personne. Ni prêtre ni gourou. Ni crachoir ni fosse d'aisance. Je ne fais pas de prosélytisme. Je n'ai rien à vendre, personne à convaincre si ce n'est moi-même. Je vais ma route, cahin-caha. Allez la vôtre et ne me tenez responsable de vos errances sous prétexte que je témoigne de mon voyage sur ces pages. Merci.
« Si des lecteurs s'offusquent que le plaisir n'ait pas de norme, que viennent-ils chercher dans ton blog ??? Sont-ils au courant que tu ne réalises pas des films pour Disney ??? » m'écrit Laurence.
Merci Laurence.
Ce soir, à l'appart, je projetterai Inkorrekt(e)s aux acteurs. Titof, Mahé, Janet, Bertrand, Adrianna seront là. Ce sera drôle. J'ai besoin que ce soit drôle.
Il y aura des photos demain.
jeudi, juillet 29, 2004
-86. En attendant Maurice.
Et sinon ?
Sinon j'essaie de partir en vacances. J'ai rêvé de Zanzibar. Raté. J'ai rêvé de Nosy Be. Raté. Je m'y prends trop tard, n'a pu de places dans les hôtels. Maurice ? J'attends.

Ca va peut-être marcher pour dix jours. J'en ai besoin, madame l'agence, de ces putains de vacances. Faites un effort. Donnez-moi du soleil que je puisse aller tirer la queue des poissons. Si on part, ce blog connaîtra une interruption de dix jours, entre le 2 et le 12. Désolé.
Je ne fous rien, depuis quelques jours. Rien du tout. Je glande au bureau et c'est une impression très désagréable. J'ai essayé de lancer une série d'updates explicite avant mon hypothétique départ en vacances mais c'était trop short. Mes associés rigolent de mon désarroi. « Profite », me disent-ils. Relaxe. Je sais pas faire ça. Je me ronge les ongles. Je me sens coupable. Quand on est con, on est con, y'a pas de doutes.
mercredi, juillet 28, 2004
-87. Une citation et une photo.
« Il n'y a pas de bons ou de mauvais sujets, de sujets nobles ou ignobles. Un roman pourrait se dérouler chez Mère Teresa, parmi les saints qui soignent les pauvres, et être un très mauvais roman. Un autre pourrait se dérouler dans un bordel de Calcutta, mettre en scène les pires débauchés, et être un chef-d'oeuvre. L'art n'a rien à voir avec la morale, absolument rien. En ce qui regarde la liberté d'expression, ce qui est gênant en France, c'est que seul le politiquement correct a le droit de s'exprimer. A la télévision, à la radio, dans la presse écrite, ce sont toujours les mêmes intellectuels, ceux qui ont l'estampille officielle, bien pensante, qui sont invités à exposer leur point de vue ; mais les hérétiques, les irréguliers, on ne les entend et on ne les lit jamais. C'est triste dans un pays comme le nôtre qui a été celui des salons, qui a plus qu'un autre développé l'art de la conversation. On devrait pouvoir discuter, donner son avis (qu'il s'agisse des amours adolescentes, du Proche-Orient, de l'impérialisme américain ou de tout autre sujet) courtoisement, calmement. C'est cela la civilisation. [.] Un écrivain, c'est d'abord une écriture. Il doit être jugé sur son style, sur la musicalité de sa langue et non pas sur sa moralité. »
Je n'ai jamais lu ce gars-là. Mais, ô, comme il est intelligent et clair ! Merci Laurence, Merci monsieur.
Une photo, une photo !
Hop la !

Ca c'est le bureau, vu de mon poste de travail. 110 m2. A gauche le coin studio, à droite le coin web, administration... Ca fait sérieux, vu comme ça.
mardi, juillet 27, 2004
François a le mot de la fin, comme d'hab...
"INKORRECT a simplement près d'un an d'avance sur le CNRS. Normal, non ?
;-)
François"
-88. Les rougailles de mon expert comptable.
Des photos, des photos !
Ben oui, y'en a maintenant.
Hop !
Voici l'objet d'adoration : un mélange poêlé de rougaille saucisse et de rougaille boucané.

Voici les adorateurs.

Belle équipe de débiles, non ?
Ah. Le papier du Nouvel Obs dont je vous parlais hier. Il est signé par Ruwen Ogien, un philosophe directeur de recherche au CNRS. Il se conclue par ces lignes : « Finalement, la question la plus embarrassante que pose le porno est la suivante. [.] Comment se fait-il que la libération de l'activité sexuelle ne s'accompagne pas vraiment de la liberté de sa représentation, laquelle continue d'être soumise à des régimes uniques de contrôle et de répression ? »
Ca tombe bien. C'est la question que l'on se pose sur ce gloubiboulga depuis octobre dernier.
lundi, juillet 26, 2004
Mon ami P. en plein délire.
"Salut John,
Je relisais ton premier blog, et j'ai eu la curiosité d'aller voir sur houra.fr si les "vibro masseurs" étaient toujours en vente. Et bien oui ! Il y a même le choix entre cinq modèles différents.
Pas d'accès contrôlé interdit aux mineurs ? Pas d'avertissement avant de pénéter sur le site ? Évidemment que non, ce ne sont que des objets destinés à la détente "partout sur le corps". Qui parle de sexualité ? De pornographie ? Certainement pas les informations, pour le moins amusantes, fournies en commentaires des produits proposés. Pourtant, je peux garantir que, là aussi, on te demande ton numéro de carte bleue.
Donc, après LA REDOUTE, voilà HOURA.FR. Scientifiquement, nous pouvons donc affirmer haut et fort que la ménagère de moins de cinquante se masturbe, euh pardon, se détend à l'aide d'outils adaptés à son anatomie, et ce depuis plus de cinquante ans. Ce qui m'inquiète, c'est qu'elle est aussi tentée de regarder TF1 très régulièrement, et d'ici à en conclure qu'il y a une relation de cause à effet il n'y a qu'un pas. Bien sûr, M. LELAY, qui nous le racontait dernièrement dans LIBÉ, rêve de ça : une consommatrice de Coca en puissance qui se détendrait tellement en regardant la pub, qu'elle pourrait mouiller à chaque fois qu'elle passe devant un rayon plein des fameuses petites bouteilles. Vous savez, ces fameuses petites bouteilles à la forme si particulière... Explosion des ventes, succès garantit, objectifs atteints !
Mais non, je m'égare. Le pornographe, le vilain, le salaud, c'est toi, mon John. Ces Messieurs, Empereurs de la manipulation des masses à but commercial, ne servent que ce qu'on leur demande. Est-ce de leur faute si le public veut voir des conneries à longueur de journée ? Non, bien sûr. Alors que c'est évidemment de la tienne si la sexualité existe depuis la nuit des temps.
Tout ceci me laisse rêveur. Et si, enfin, notre société était capable d'accepter la chose humaine ? Et si, enfin, le capitalisme servait l'humain après l'avoir exploiter pendant si longtemps ? Et si ? Non, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.
Alors, à quand un DVD de ta fabrication sur houra.fr (avant CARREFOUR, dans les rayons) pour enseigner l'art de se détendre avant d'aller mieux faire ses courses ? Une idée de titre : "Gonzomation !". Une idée de partenaire financier ? M. LELAY !
Pour finir, soyons rassurés : tout le monde aura oublié HOURA.FR, COCA et TF1 depuis bien longtemps, alors que les êtres humains continueront toujours à s'aimer et à se reproduire comme ils l'ont toujours fait, avec leurs sexes !
Bisous"
-89. Gloubiboulga en couleurs !

Mon nombril. Vous remarquez le piqué, la netteté ? Remarquable.
Ou celle-ci.

Eh oui, Lola aussi va faire de chouettes images numériques.
Ou celle-ci :
.
Non. Pas celle-ci. Je sais que vous aimeriez la voir, bande de cochon(ne)s, mais je me ferais engueuler par l'intéressée. Celle-ci.

Dîner en terrasse au "Square Trousseau". Merveilleux ! 10/10.
Voilà. Vous l'avez compris. Inkorrekt va redevenir un passionnant lieu de culture.
Tiens. Pour rester dans le culturel. Un très bon, très clair, très neutre papier sur le porno dans le spécial « mythologies » du Nouvel Obs. Un discours posé sur le porno dans le nouvel obs ? Qu'est-ce qui leur arrive ? J'en reparlerai.
dimanche, juillet 25, 2004
-90. Marie est une enculée et François fait rien qu'à m'embêter...
Marie :
« perso, je me fais enculer ET je travaille à un truc que personne ne comprend.
;-)
Marie. »
François :
« <
Pas faux mais réducteur [.] Qui n'a déjà évoqué le cas du mec qui écrase sa femme à la maison et qui se fait marcher sur la gueule par son chef au bureau. [.] Tel qui domine ici peut être dominé ailleurs. Tel qui est généralement dominé saisira la première occasion venue pour dominer autrui. La zoologie comportementale montre que, chez les animaux sociaux, certains individus s'imposent spontanément comme dominants au sein d'un groupe. Mais l'arrivée d'un seul nouveau membre dans le groupe peut modifier la hiérarchie et le dominant se retrouver dominé. Même dans tes castings où, dis-tu, les dominées prennent plaisir à l'être, c'est bien les circonstances (dont tu es responsable) qui leur rendent la domination plaisante. Change de méthode et une partie d'entre elles au moins enverra paître le dominant caché derrière la caméra ! Donc à la question "De quelle espèce êtes-vous ?" j'aurais tendance à répondre "Les deux mon Général !" A mon avis, ceux qui ne sont que l'un ou l'autre en toutes circonstances sont une infime minorité. »
J'avoue, je me suis laissé, comme d'hab, emporter par ma prose jusqu'à caricaturer un peu dans le final. Mais pas dans le développement, pas dans la description du rapport de pouvoir dans les films.
A part ça. Bonne nouvelle. Lola a un nouvel appareil numérique, en remplacement de l'Ixus oublié dans un taxi. Chouette. Je vais pouvoir remettre des photos bêtes et rigolotes dans ce site.
Allez. Bon week-end à tou(te)s !
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