chronique légère, aphrodisiaque et digeste:
écrite un jour pair, avec alcool.
chronique
légère, aphrodisiaque et digeste: écrite
un jour pair, sans alcool.
chronique que
tu lis si tu veux mais que tu te plains pas d’avoir
mal à la tête après: écrite
un jour impair, avec alcool.
chronique que tu lis si tu veux mais que tu te plains
pas d’avoir mal à la tête après:
écrite un jour impair, sans alcool.samedi, juillet 10, 2004
BANDE ANNONCE N°2
Allez zou, voici la bande annonce n°2, plus classique et moins épileptique que la précédente. Même remarque que d'habitude, les ami(e)s, faites gaffe avec ce fichier. Il est sexuellement explicite et STRICTEMENT RESERVE AUX PERSONNES MAJEURES !! Je vous rappelle que ce site, même s'il a un disclaimer à l'entrée et même si le serveur est réglé en catégorie 4 pour que le contrôle d'accès puisse fonctionner, n'a pas de filtrage des mineurs par carte bleue. Donc poussez les mômes et laissez pas traîner, ni le fichier ni le lien. Merci.
INKORREKT(E)S. BANDE ANNONCE N°2
INKORREKT(E)S. BANDE ANNONCE N°2
-105. Tout le buzz sur la director's cut.
Une certaine Sophie m'écrit ça à propos de l'affaire de censure :
« C'est drôle ton dernier blog. Je croyais que tu faisais ce que tu voulais, que tu disais ce que bon te semblait ? Un doigt en moins ? La censure c'est toujours un doigt en plus mais pour qui ?
Gentil John, bon commerçant, gentil, gentil John BROOT..."
Un certain Groupmph passe une deuxième couche.
« J'ai lu ta mésaventure avec C+. Ne te laisse pas faire. Tu peux très probablement imposer ton choix, t'est quand même pas n'importe qui. On est avec toi. On te suit. Si tu passes Inkorrekt(e)s en le censurant tu nous renies tous, tout ce que tu as écrit sur ce foutu blog blanc, tu ce que tu représentes.
Tu te craches à la gueule si tu le fais, et c'est pas ton fauteuil neuf qui va rattraper le coup. Aprés, niveau business je ne sais pas si c'est jouable pour toi (je suis pas dans tes comptes). Mais si tu peux le jouer ne lâche pas la grappe. »
La première est connement sardonique. Le deuxième idéaliste. D'habitude, quand C+ me demandait des coupes, c'était des coupes qui ne concernaient que les actes (un doigt en plus ou en moins, un gode) et je ne me sentais en aucun cas censuré. C'était la règle. Cette fois, pour la première fois (signe des temps.) on me demande des coupes sur les dialogues, sur le fond. Qu'est-ce que je peux faire ? Les films, c'est pas comme la peinture ou l'écriture, ça demande beaucoup, beaucoup de sous pour pouvoir exister. On est dans une économie de crise. Les quelques sous que C+ paie sont les seuls que le pauvre producteur de X est sûr de toucher car, faute de points de vente, faute de distributeurs, faute de réseaux, la vente en produits (dvd, cassettes) est quasiment impossible en France. Alors ? « Imposer mon choix » à la chaîne ? Bonne blague. Je ne suis personne, pour eux. Partie négligeable. Si je les emmerde, ils passeront un autre film, point à la ligne. Je vais être plus souple, plus malin que ça. Je vais laisser la diffusion se faire, avec le produit castré, sans communiquer dessus et en lui donnant un titre un peu différent. Toute ma com, tous mes efforts, tout le buzz iront vers le dvd de la version intégrale, de la "director's cut". Celui-là, oui, regardez-le, faites-le circuler, amusez-vous avec, il est conforme au projet initial. Il est super. Et merci à C+ de m'avoir aidé à le faire naître.
« C'est drôle ton dernier blog. Je croyais que tu faisais ce que tu voulais, que tu disais ce que bon te semblait ? Un doigt en moins ? La censure c'est toujours un doigt en plus mais pour qui ?
Gentil John, bon commerçant, gentil, gentil John BROOT..."
Un certain Groupmph passe une deuxième couche.
« J'ai lu ta mésaventure avec C+. Ne te laisse pas faire. Tu peux très probablement imposer ton choix, t'est quand même pas n'importe qui. On est avec toi. On te suit. Si tu passes Inkorrekt(e)s en le censurant tu nous renies tous, tout ce que tu as écrit sur ce foutu blog blanc, tu ce que tu représentes.
Tu te craches à la gueule si tu le fais, et c'est pas ton fauteuil neuf qui va rattraper le coup. Aprés, niveau business je ne sais pas si c'est jouable pour toi (je suis pas dans tes comptes). Mais si tu peux le jouer ne lâche pas la grappe. »
La première est connement sardonique. Le deuxième idéaliste. D'habitude, quand C+ me demandait des coupes, c'était des coupes qui ne concernaient que les actes (un doigt en plus ou en moins, un gode) et je ne me sentais en aucun cas censuré. C'était la règle. Cette fois, pour la première fois (signe des temps.) on me demande des coupes sur les dialogues, sur le fond. Qu'est-ce que je peux faire ? Les films, c'est pas comme la peinture ou l'écriture, ça demande beaucoup, beaucoup de sous pour pouvoir exister. On est dans une économie de crise. Les quelques sous que C+ paie sont les seuls que le pauvre producteur de X est sûr de toucher car, faute de points de vente, faute de distributeurs, faute de réseaux, la vente en produits (dvd, cassettes) est quasiment impossible en France. Alors ? « Imposer mon choix » à la chaîne ? Bonne blague. Je ne suis personne, pour eux. Partie négligeable. Si je les emmerde, ils passeront un autre film, point à la ligne. Je vais être plus souple, plus malin que ça. Je vais laisser la diffusion se faire, avec le produit castré, sans communiquer dessus et en lui donnant un titre un peu différent. Toute ma com, tous mes efforts, tout le buzz iront vers le dvd de la version intégrale, de la "director's cut". Celui-là, oui, regardez-le, faites-le circuler, amusez-vous avec, il est conforme au projet initial. Il est super. Et merci à C+ de m'avoir aidé à le faire naître.
vendredi, juillet 09, 2004
Bobo.
Je viens de recevoir le rapport de visionnage du service juridique de C+... Je ne vous raconte pas, chers ami(e)s incorrect(e)s, le nombre de coupes qu'ils exigent dans ce film. Des coupes arbitraires, qui ne répondent pas même au cahier des charges de la chaîne pour les films X. Parce que ce cahier des charges, le film le respecte à la lettre. Ce ne sont donc pas les actes, c'est le thème et le ton du film qui posent problème... (Vous vous souvenez de mon blog sur le plaisir ? Ce n'est pas l'organe qui choque le censeur, c'est le plaisir qu'il procure. C'est l'idée du plaisir qui fait peur.)
Je suis pris entre le marteau et l'enclume. Soit je fais du porno indigent, qui ne raconte rien ; je filme des concours de gymnastiques décoratifs et on me fout la paix en me considérant comme un abruti inoffensif. Soit j'essaie pratiquer mon métier en stimulant quelques neurones et on me censure.
Goudron goudron goudron ! Ca poisse !
Je suis pris entre le marteau et l'enclume. Soit je fais du porno indigent, qui ne raconte rien ; je filme des concours de gymnastiques décoratifs et on me fout la paix en me considérant comme un abruti inoffensif. Soit j'essaie pratiquer mon métier en stimulant quelques neurones et on me censure.
Goudron goudron goudron ! Ca poisse !
-106. Une gentille journaliste et un vilain fauteuil.
La saloperie informatique d'hier a si bien vérolé mon PC que, ce matin encore, il est hors service. Formatage du disque, reconstruction... Passionnant.
Hier, j'ai reçu une sympathique journaliste spécialisée dans la presse féminine.
Je crois qu'elle a adoré ce que je lui ai montré. Elle a très envie aujourd'hui de m'aider à faire buzzer Inkorrektes dans les mass médias orientés nanas.... Presse, tv. Je fais des copies du film et du doc en dvd, je rédige le dossier de presse, je grave des cd-roms photos.... Allez, Jean, bosse. Un jour
tout ça aura un sens.
Hier soir, moitié bourré avec Lola, j'ai acheté un fauteuil en velours bleu en forme de main. Il me faisait rire, il me rappelait le fauteuil fou de Gaston Lagaffe. Je l'ai transporté sur ma tête (lourd !) jusqu'à l'appart où on l'a installé. Ce matin, en le découvrant, je l'ai trouvé d'une ahurissante laideur.
Hi hi. Il est si laid que je sens que je vais l'adorer !
Hier, j'ai reçu une sympathique journaliste spécialisée dans la presse féminine.
Je crois qu'elle a adoré ce que je lui ai montré. Elle a très envie aujourd'hui de m'aider à faire buzzer Inkorrektes dans les mass médias orientés nanas.... Presse, tv. Je fais des copies du film et du doc en dvd, je rédige le dossier de presse, je grave des cd-roms photos.... Allez, Jean, bosse. Un jour
tout ça aura un sens.
Hier soir, moitié bourré avec Lola, j'ai acheté un fauteuil en velours bleu en forme de main. Il me faisait rire, il me rappelait le fauteuil fou de Gaston Lagaffe. Je l'ai transporté sur ma tête (lourd !) jusqu'à l'appart où on l'a installé. Ce matin, en le découvrant, je l'ai trouvé d'une ahurissante laideur.
Hi hi. Il est si laid que je sens que je vais l'adorer !
jeudi, juillet 08, 2004
-107. Goudron informatique.
Goudron ! Ce matin, en allumant mon PC, je le trouve infesté par une saloperie de spyware cheval de Troie archi méchant. Impossible d'utiliser Internet sans me retrouver automatiquement bombardé par des séries de pop-ups sites de cul plus agressifs les uns que les autres. Arnaud, notre développeur, travaille dessus depuis 11 heures sans réussir à nettoyer la machine parce que ce truc est vicieux, il se réinstalle tout seul quand on le supprime... Ce qui s'est passé, c'est que ma somptueuse a fait joujou hier sur la toile et qu'elle s'est fait piéger. Vous savez ce que j'en pense, de ces méthodes ? De cet Internet piégé, pourri, tordu, semé d'espions, de programmes cachés, de bouts de codes vicieux, d'horreurs issues de cerveaux malades ? Grrrrrrr ! Quelle horreur !
Et sinon ?
Sinon, je me prépare pour un été bien dur. Solitaire au bureau et pas follement créatif. On peut pas être tout le temps en tournage, n'est-ce pas ?
Grosse déprime hier soir qu'un gros câlin avec la somptueuse a réussi à vaincre. Le combat continue.
Respire, Jeannot, respire.
Et sinon ?
Sinon, je me prépare pour un été bien dur. Solitaire au bureau et pas follement créatif. On peut pas être tout le temps en tournage, n'est-ce pas ?
Grosse déprime hier soir qu'un gros câlin avec la somptueuse a réussi à vaincre. Le combat continue.
Respire, Jeannot, respire.
mercredi, juillet 07, 2004
-108. Oh, les filles !...
Génération filles. Episode n° 76876861574654. Je reçois à nouveau de très chouettes filles en casting ces derniers temps.
Regardez cette nana-là :
Rosa. 21 ans. Comédienne, danseuse, lesbienne. Elle était venue il y a un an travailler avec moi une après-midi. Ca avait été formidable. Elle est revenue hier. Elle a réfléchi. Elle aime vraiment ça. Elle se fout du qu'en dira-t-on, elle veut re-bossser avec nous. Seule, avec des filles, des garçons, peu importe. Jouer, s'offrir, jouir. Elle lit ce blog tous les jours. Elle est lumineuse.
Et celle-ci :
J. 19 ans. Elle m'a raconté que, au lycée l'an dernier, quand elle a du faire un exposé sur le cinéma, elle a fait son exposé sur moi. Elle lit aussi Inkorrekt. « Tu veux faire quoi ? » je lui ai demandé. « Ben, tout. » « T'as réfléchi ? » « Ca fait trois ans que j'attendais de pouvoir venir te voir. » Vlan. Direct. Avec un sourire joyeux.
Ca se confirme, si mon métier, le porno, change un jour, ce sera par, grâce et pour les filles. La génération qui arrive est formidable. Des nanas sûres de leur désir, prêtes à en parler, à le montrer, à jouer avec. Ni nouilles ni soumises, pas revanchardes mais décidées à prendre le pouvoir sur leur sexualité, simplement. Aimant le porno parce qu'elles aiment le sexe, sans arrière pensée. Oh, les filles, qu'est-ce que vous me faites plaisir. Vous imaginez même pas !
Regardez cette nana-là :
Rosa. 21 ans. Comédienne, danseuse, lesbienne. Elle était venue il y a un an travailler avec moi une après-midi. Ca avait été formidable. Elle est revenue hier. Elle a réfléchi. Elle aime vraiment ça. Elle se fout du qu'en dira-t-on, elle veut re-bossser avec nous. Seule, avec des filles, des garçons, peu importe. Jouer, s'offrir, jouir. Elle lit ce blog tous les jours. Elle est lumineuse.
Et celle-ci :
J. 19 ans. Elle m'a raconté que, au lycée l'an dernier, quand elle a du faire un exposé sur le cinéma, elle a fait son exposé sur moi. Elle lit aussi Inkorrekt. « Tu veux faire quoi ? » je lui ai demandé. « Ben, tout. » « T'as réfléchi ? » « Ca fait trois ans que j'attendais de pouvoir venir te voir. » Vlan. Direct. Avec un sourire joyeux.
Ca se confirme, si mon métier, le porno, change un jour, ce sera par, grâce et pour les filles. La génération qui arrive est formidable. Des nanas sûres de leur désir, prêtes à en parler, à le montrer, à jouer avec. Ni nouilles ni soumises, pas revanchardes mais décidées à prendre le pouvoir sur leur sexualité, simplement. Aimant le porno parce qu'elles aiment le sexe, sans arrière pensée. Oh, les filles, qu'est-ce que vous me faites plaisir. Vous imaginez même pas !
mardi, juillet 06, 2004
Les extraits du making of !
Bon. Les voilà, les douze minutes d'extraits de "Inkorrektes au jour le jour", le making of tourné par Loulou. Le reportage complet dure une heure onze et il est vachement bien. Je crois, sincèrement, que les deux ensemble, film plus reportage, forment un tout jamais vu.
Attention !!!! Comme d'hab, soyez responsables et empêchez les mineurs de s'approcher de cette vidéo, elle n'est pas pour eux.
EXTRAITS DE "INKORREKTES AU JOUR LE JOUR"
PS : vous pouvez aussi mettre cette adresse dans vos signets. Le site sera bientôt en ligne.
www.inkorrektes.com
Attention !!!! Comme d'hab, soyez responsables et empêchez les mineurs de s'approcher de cette vidéo, elle n'est pas pour eux.
EXTRAITS DE "INKORREKTES AU JOUR LE JOUR"
PS : vous pouvez aussi mettre cette adresse dans vos signets. Le site sera bientôt en ligne.
www.inkorrektes.com
-109. Imbécillité éthylique.
Trop bu hier soir. Beaucoup trop. On était à l'appart, avec un ami à qui on a successivement projeté « Inkorrektes », le making-of d'Inkorrektes et puis des bouts de pornos un peu au hasard. Un peu de « une nuit au bordel » (la scène Tiffany/Ian et la scène de Adrianna/Francesco qui sont vraiment de l'excellent porno, sans blagues, je peux en être fier), un peu du « Caligula » de Tinto Brass (la scène du bordel impérial évidemment) et un peu d'un Dorcel de 85 tellement mauvais et daté qu'il en devenait hilarant (je crois que ça s'appelait « les pièges du désir » avec Pontello et Christophe Clark) Bref. Je suis passé sans transition de l'état de mauvaise humeur (provoqué par des contrariétés professionnelles) à l'état d'imbécillité éthylique. Pas très constructif tout ça. Faut que je me ressaisisse.
Je vais mettre en ligne, aujourd'hui ou demain une bande annonce de 15 minutes sur le documentaire d'Inkorrektes. Vous allez aimer ça, je vous le promets. Et puis on a décidé de montrer le film et le doc vite vite à un parterre de journalistes féminines. Si vous êtes des filles, que vous travaillez à la télé ou dans un magazine, écrivez-moi, je vous dirai le lieu et la date.
Bisous.
Je vais mettre en ligne, aujourd'hui ou demain une bande annonce de 15 minutes sur le documentaire d'Inkorrektes. Vous allez aimer ça, je vous le promets. Et puis on a décidé de montrer le film et le doc vite vite à un parterre de journalistes féminines. Si vous êtes des filles, que vous travaillez à la télé ou dans un magazine, écrivez-moi, je vous dirai le lieu et la date.
Bisous.
lundi, juillet 05, 2004
Un joli courrier.
Je viens de recevoir un joli courrier. Je vous le livre tel quel juste avant de descendre dans la cave. Hop !
Hello John,
Allez, je fais le premier pas !
J'ai découvert ton blog par hasard, en avril dernier via AEIOU (excellent blog de fluctuat.net). Et je suis depuis une assidue, je vérifie trois fois par jour les éventuels nouveaux billets. J'adore ton écriture, j'adore lire la vie de quelqu'un comme les autres, sauf que justement il n'est pas comme les autres.
J'aime bien reconnaître dans tes billets les petits tracas de la vie que je pourrais partager et des histoires que jamais je ne vivrai. Et puis, sans te dévoiler outre mesure, tu parviens à donner à voir de ta vie, de ta personnalité, et faire qu'on a envie de te rencontrer. Tu m'apparais vraiment sympathique (le terme est désuet, pas tout à fait adapté, mais je n'en trouve pas d'autre), et le matin, je suis bien contente de te retouver.
Je n'avais pas compris au début que ce blog ne passerait pas l'âge fatidique de
1 an (comme les petits mammifères...)et j'en suis bien désolée.
De surcroît et là, on en vient au porno, tu donnes une dimension toute différente à ce cinéma. Ma petite expérience de la chose se limite à un ou deux pornos vus à l'adolescence en loucedé des parents sur canal avec le son mis à zéro, deux ou trois vidéos loués au discret distributeur du coin, et une mémorable séance dans un cinéma porno du Vénézuela, histoire de tuer le temps en attendant un bus, dans une salle si vieille qu'on voyait les étoiles par les trous du plafond. Formidable expérience bon enfant, des paquets de gars qui commentent le film en fumant des clopes, un scénario invraisemblable mais probablement du début des années 80 (de toute évidence deux films montés en scènes intercalées, d'où ce non-scénario) et le moment magique (cinema paradiso
style) où la pellicule brûle. Et depuis, quelques pornos sur le net, tous plus tristes les uns que les autres (j'exagère, certains me font leur petit effet...). Inavouables en tout cas.
Et là, je me surprends à commenter les affres de la création (les tiennes) à mes collègues de boulot, et à enquêter auprès de ceux qui ont canal pour les suplier de m'enregistrer le film. Sans gêne aucune, avec fierté.
Donc voilà, John, merci. Désolée pour ce long mail, je me doute bien que tu as autre chose à faire, et à lire !
(dis, il n'est pas prévu une projection privée pour tes lecteurs chéris ?) Au plaisir !
Ana
Hello John,
Allez, je fais le premier pas !
J'ai découvert ton blog par hasard, en avril dernier via AEIOU (excellent blog de fluctuat.net). Et je suis depuis une assidue, je vérifie trois fois par jour les éventuels nouveaux billets. J'adore ton écriture, j'adore lire la vie de quelqu'un comme les autres, sauf que justement il n'est pas comme les autres.
J'aime bien reconnaître dans tes billets les petits tracas de la vie que je pourrais partager et des histoires que jamais je ne vivrai. Et puis, sans te dévoiler outre mesure, tu parviens à donner à voir de ta vie, de ta personnalité, et faire qu'on a envie de te rencontrer. Tu m'apparais vraiment sympathique (le terme est désuet, pas tout à fait adapté, mais je n'en trouve pas d'autre), et le matin, je suis bien contente de te retouver.
Je n'avais pas compris au début que ce blog ne passerait pas l'âge fatidique de
1 an (comme les petits mammifères...)et j'en suis bien désolée.
De surcroît et là, on en vient au porno, tu donnes une dimension toute différente à ce cinéma. Ma petite expérience de la chose se limite à un ou deux pornos vus à l'adolescence en loucedé des parents sur canal avec le son mis à zéro, deux ou trois vidéos loués au discret distributeur du coin, et une mémorable séance dans un cinéma porno du Vénézuela, histoire de tuer le temps en attendant un bus, dans une salle si vieille qu'on voyait les étoiles par les trous du plafond. Formidable expérience bon enfant, des paquets de gars qui commentent le film en fumant des clopes, un scénario invraisemblable mais probablement du début des années 80 (de toute évidence deux films montés en scènes intercalées, d'où ce non-scénario) et le moment magique (cinema paradiso
style) où la pellicule brûle. Et depuis, quelques pornos sur le net, tous plus tristes les uns que les autres (j'exagère, certains me font leur petit effet...). Inavouables en tout cas.
Et là, je me surprends à commenter les affres de la création (les tiennes) à mes collègues de boulot, et à enquêter auprès de ceux qui ont canal pour les suplier de m'enregistrer le film. Sans gêne aucune, avec fierté.
Donc voilà, John, merci. Désolée pour ce long mail, je me doute bien que tu as autre chose à faire, et à lire !
(dis, il n'est pas prévu une projection privée pour tes lecteurs chéris ?) Au plaisir !
Ana
-110. Le lundi.... pfff !
Le film est mixé. On a terminé hier dimanche dans la soirée. On a fait une belle bande-son, je crois, dense, équilibrée, avec une belle image stéréo sur les ambiances. Bien sûr, c'est pas parfait. On manque de temps et d'argent pour fabriquer un son « cinéma » mais, quand même, on s'est bien débrouillés. J'adore ça, quand un film peut s'apprécier les yeux fermés. Il reste quoi, dans le parcours du combattant ? Il reste à attendre l'accord du service juridique de Canal à qui j'ai transmis une VHS il y a une semaine. (Hier soir, avec Lola, on s'est pris à fantasmer sur ce qu'il conviendrait de faire si Canal refusait le film à cause de son scénario et de ses dialogues. Oh, oh ! C'est là qu'on s'amuserait vraiment ! Quel buzz on pourrait faire avec ça ! Mais ça n'arrivera pas.) Ensuite il faut faire le PAD (c'est la copie prête à diffuser, selon les normes techniques de C+). Ensuite il faut faire le master de la version intégrale. Ensuite, il faut sortir sur bande les compléments du film (le doc, les scènes de uc version longue, le clip, les bandes-annonces), il faut les encoder (en MPEG pour le dévédé, en WMV et en QT pour le web), il faut, il faut.. Pffff !
Le lundi, c'est soucis.
Tiens, cadeau pour Marie, la photo du film en fond d'écran.
Cliquez sur la taille de votre écran pour la télécharger.
800_600.jpg
1024_768.jpg
1152_864.jpg
1280_1024.jpg
Le lundi, c'est soucis.
Tiens, cadeau pour Marie, la photo du film en fond d'écran.
Cliquez sur la taille de votre écran pour la télécharger.
800_600.jpg
1024_768.jpg
1152_864.jpg
1280_1024.jpg
dimanche, juillet 04, 2004
-111. Petits trucs du dimanche...
Ce matin, quand je me suis levé, Lola dormait. Elle est rentrée à neuf heures du mat après une teuf d'anniversaire. Je l'ai regardée dormir. C'était joli.
Hier, j'ai fait la jaquette du dévédé.
Et puis, ce matin, je l'ai imprimée, et je me suis rendu compte que j'ai fait une erreur dans le gabarit. Elle est trop petite. Quel con ! Faut que je la refasse ex-nihilo. Vas-y Pénélope !
Bon.
Ben j'y vais.
Hier, j'ai fait la jaquette du dévédé.
Et puis, ce matin, je l'ai imprimée, et je me suis rendu compte que j'ai fait une erreur dans le gabarit. Elle est trop petite. Quel con ! Faut que je la refasse ex-nihilo. Vas-y Pénélope !
Bon.
Ben j'y vais.
 |