samedi, janvier 24, 2004
Pan sur les doigts !
-259. Courrier et blabla économique...
"Salut John,
Voilà, ça fait un bail que j'avais envie de t'écrire, suivant ton blog depuis deux mois, mais, me trouvant en pleine dépression suite à une rupture sentimentale dont je n'arrive pas à me remettre, je reportais sans cesse au lendemain le moindre effort. Je peux pas dire que je vais mieux (et comment oublier aussi cette complicité totale, ces projets de voyages et d'enfants, cette sexualité épanouie, tout cela disparu soudainement et sans vraie raison...) mais j'avais vraiment envie de remercier ceux qui comme toi me donnent envie de continuer. Ce n'est pas tant ton travail, tes photos et tes films que je veux saluer, quoi qu'ils soient déjà à eux seuls aussi bandants intellectuellement que sexuellement (je pense surtout à XYZ et à French Beauty). Derrière ta caméra, il y a un homme qui pense, derrière ta bite il y a un cour qui sent (et qui souffre). Mais c'est surtout ton attitude, ton épaisseur humaine, ton blog où tout cela se révèle, ton combat contre la connerie et ton mépris du succès. Tu refuses de te laisser engloutir par le système et ça fait chaud au coeur de voir une communauté déjà si grande en discuter avec toi et te soutenir. J'ai moi-même quelques blocages avec le système qui m'entoure (et c'est en grande partie la cause du départ de ma chérie ...); je te laisse imaginer combien ton blog me rassure ces jours impairs où je me sens si seul dans ma mélancolie.
Je t'appréciais avant d'avoir vu ton travail, simplement pour ce choix courageux que tu as fait un beau jour, rejetant tout ce que d'aucuns jugeraient une belle situation(emploi, femme, enfants) pour mieux te livrer à ta passion et à a ton combat. Cela me fascine, et à vrai dire peu de gens sont capables d'un tel courage, sinon les artistes ou . les moines :p .
Tu as l'âge de mon père ou presque (j'en ai 25) et pourtant j'ai plutôt l'impression que tu pourrais devenir mon meilleur pote. Alors, en vrai copain je te dirais qu'à mon sens tous ces moments de doute que tu traverses, et ta pénible solitude, ne doivent pas te décourager (je suis dans la même galère, et tant d'autres aussi, alors ramons ensemble!). Mieux vaut mourir pauvre et seul, mais avoir connu de purs moments de bonheur, que con, lâche, plein aux as et soi-disant "heureux".
Enfin, petite anecdote que m'inspire ton message du jour, j'ai moi-même été effaré, quand on m'a chopé une nuit avec des potes dans les jardins du champ de mars avec une guitare et quelques pétards, que les flics me disent de continuer à fumer si je voulais, mais chez moi, là où ça ne dérange personne. C'est ce jour là que j'ai compris que certaines lois devraient être changées tant elles sont hypocrites face à la réalité. Si l'on interdit certaines choses dans la rue mais qu'on les tolère à la maison, cela n'a pas de sens, et la pornographie est hélas confrontée à ce même genre de censure stupide et aveugle, complètement déconnectée de la réalité.[.] Thibaut."
Pas envie de commenter, sauf à dire que quand j'ai plaqué ma première vie pour devenir Biroute, c'était pas courageux du tout, c'était même d'une grande lâcheté. C'est juste que je savais pas comment réagir autrement.
Whisky sans glace au bistrot de ton choix quand tu veux, mon pote.
Sinon, j'ai Etienne qui me pose plein de questions de bon sens, dont une, celle-ci :
[.] au -267, j'ai remarqué que, encore, vous manquiez d'argent. C'est dommage (surtout pour aller à Tahiti). Ce que je ne comprends pas, c'est justement cette absence d'argent. Par curiosité, il n'y a pas de producteurs? Même étrangers? Combien par exemple coûte en moyenne un film? J'avoue que ces questions m'interpellent. Et vous êtes le seul à pouvoir me répondre honnêtement je pense. »
Bon, c'est une démonstration que j'ai souvent faite (entre autres dans "Porno Blues"), mais pas sur ce glougbiboulga. Alors, voilà, j'explique. Le porno est un très gros marché global. Des millions de consommateurs, des millions de dollars de chiffre d'affaires. Mais ce marché est partagé par des millions d'artisans producteurs (dont votre serviteur), des réseaux puissants et dominé, tout en haut, par des groupes média omnipotents. Très difficile de se faire une grosse part de ce gâteau-là tout seul. Si on veut faire un film de 90' qui se respecte, en France, avec des acteurs, actrices, décors, scènes de comédie (le genre XYZ, French Beauty ou un film au standard Dorcel, par exemple), on va devoir dépenser, au bas mot 100.000 euros (5 jours de tournage, salaires, charges sociales, techniciens, montage, mixage, musique, copies.) Comment récupérer cet investissement-là ? Si on n'est pas un réseau de distribution mondial, type Private, Vivid, c'est très difficile. Canal Plus paie une diffusion 27.000 euros, les chaînes câble et satellite paient entre 5 et 15.000 euros en moyenne, selon le produit, la distribution vidéo DVD a drastiquement chuté, les vidéo-clubs ne financent plus rien du tout. Si on vend mille copies du bébé, c'est déjà un gros succès. Bref, un film de ce prix-là (c'est-à-dire un porno tout à fait ordinaire il y a encore dix ans) est devenu une vraie prise de risques économiques. Il y a des solutions ? Oui, il y en a, bien sûr. Il faut être malin, organisé, rigoureux, avoir des idées fortes et une image forte, sortir des produits d'exception, aller vers des marchés nouveaux, des consommateurs nouveaux, asseoir l'économie de sa société sur des activités stables. Là, on peut y arriver et prospérer tout en restant créatif. C'est ce sur quoi je travaille actuellement. Je sais que je vais gagner ce pari-là. Mais oulala, quel boulot !

La fille à poil est un produit. Aujourd'hui, ce produit a perdu beaucoup de sa valeur unitaire parce qu'on est dans un marché de grossistes et non plus dans un petit commerce de luxe. Mon combat, si on le réduit à une simple équation économique, c'est de faire monter la valeur de ma production.
(Bon, c'était chiant de chez chiant, ce chapitre.)
Ce matin, j'ai entendu la psychanaliste de France Info dire quelque chose de très beau. On lui demandait si il était bon que les parents parlent de sexualité avec leurs enfants. Elle a répondu en substance que le sexe est comme une oeuvre d'art: un combat avec soi-même. Si un peintre est en panne avec sa toile, on peut en parler avec lui mais ça ne l'aidera pas à la terminer. Elle est bien, cette femme !
vendredi, janvier 23, 2004
-260. L'art comptant pour rien et le porno chic
« Une question,
c'est quoi pour toi, la définition étymologique du mot "porno" ? Et c'est quoi, son sens actuel ? Je ne sais pas si tu as vu, hier, le petit reportage sur la 2 concernant les photographies de mode dites "PornoChic". T'en penses quoi ? »
C'est pas bien, Claudine, de pas lire les posts de ce blog, sinon t'aurais vu que j'ai donné ma définition du mot « pornographie » dans le post n°-275 daté de samedi 10 janvier. Na ! L'étymologie, c'est "porne" qui veut dire prostituée en grec. "Discours sur la prostituée". C'est un mot qui a été inventé pour être péjoratif, comme tu le vois.
L'autre question concerne le « porno chic ». (marque déposée de Vidéo Marc Dorcel, je vous le signale.) Le quoi ? Ah ah ah ah ah ah oh oh oh hi hi hi !!! (grand rire joyeux) Ah la bonne blague. ! Le porno chic !!! « Uh uh uh hé hé hé hin hin hin !!! (rire jaune). Ah là là, j'ai mal aux côtes ! Bon stop ! Un porno « chic » si tant est que ça existe, ce dont je doute, est aussi convaincant qu'un film gore propre, qu'un thriller sans suspens, qu'un film d'amour sans sentiments, qu'une bière sans alcool, une cigarette sans tabac. La pornographie, par essence, se nourrit de la trivialité, du choc frontal avec l'obscénité de la matière sexuelle, il se nourrit du péché, il prospère dans les marges, les frontières morales, les zones d'ombres des interdits ; il n'est jamais meilleur que lorsqu'il est salissant. « Papa, est-ce que le sexe, c'est sale ? » « Oui, quand c'est bien fait » (Woody Allen, je crois)
Le « porno chic », marque déposée inscrite sur des tee-shirts, est au porno ce que « l'art comptant pour rien » est à la création artistique. Une récupération, une création marketing, un avatar déshydraté, lyophilisé, emballé sous vide, prédigéré, un placard de pub pour du déodorant.
Oh Grand Inkorrekt, Saint Patron des branleurs et des insatisfaits, protège-moi de l'eau tiède ! Le jour où le porno sera « chic », c'est qu'il sera admis, totalement récupéré, assimilé, rendu inoffensif par le système, donc, qu'il n'aura plus rien à dire. Ce jour-là, j'espère bien que j'aurai changé de métier. Je reviendrai là-dessus dans un prochain gloubiboulga. J'ai pas fini sur ce sujet. Porno Chic. ? Raaaaahhhhhhhhhrghhhh !!! (grand cri de rage)

Oh Grand Inkorrekt, protège-moi de l'horrible laideur du "bon goût". Ne me laisse jamais sombrer au point de devenir "chic" !
-261. Les policiers, les moeurs, la loi.
« Et alors ?», se dit le lecteur impatienté par la platitude de ce récit. Alors quoi ? Vous voyez pas où je veux en venir ? Que les flics soient gentils avec les putes et les strip-teaseuses, soit. Elles font un métier légal. Mais moi, j'exerce un métier interdit par le code pénal. Vous vous souvenez de l'article 227-24 ?
"L'article 227-24 du code pénal punit de 3 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende « le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine, soit de faire commerce d'un tel message »."
On vit dans un drôle de pays. Ils devraient me mettre en prison et ils me serrent la pince. Hypocrisie des lois, hypocrisie du législateur. Tartuffade. Il ne vous paraît pas invraisemblable que la pornographie ne soit que tolérée et non pas autorisée dans un pays moderne comme le nôtre, alors même que l'état des mours (cf : la réaction amicale des policiers) s'en accommode très bien et n'y voit rien de choquant ?

L'article 227-24 stipule que vous avez le droit de prendre du plaisir, mais pas de le montrer. Il met sur le même plan les nazis, les serial killers et Nagisa Oshima.
(Pan sur les doigts. Dans ce gloubiboulga-là, comme dans celui sur la Sorbonne, je dis une hénaurme connerie à propos du 227-24. Voyez mon correctif du samedi 24 janvier)
jeudi, janvier 22, 2004
La numérotation de ce gloubiboulga.
-262. Un garçon, maman.
Maman
J'ai envie d'un garçon
D'un amant
Les filles c'est doux, j'aime ça
J'aime toucher mes copines
Leur enlever leurs bas
Pour qu'elles se dandinent
Baisers mouillés vicieux
Sur la peau de leurs fesses
Et l'envie dans leurs yeux
De mourir de caresses
Mais.
J'ai envie d'un garçon
Maman
J'ai envie d'un garçon
D'un amant
Tout' seule c'est bien aussi
Un doigt tous les matins
J'fais la fête dans mon lit
Toute nue dans le satin
J'ferme les yeux et j'me touche
J'ondule dans mes draps.
Et le jet de la douche
Qui coule de haut en bas... oh !
Mais.
J'ai envie d'un garçon
Maman
J'ai envie d'un garçon
D'un amant
Mignon, non ? Faudra que je demande aux génies du solfège qui m'entourent de mettre de la zique là-dessus un de ces jours.... Tiens, cette chanson me fait penser à elle :

Andrea Teeny. Splendide nana. Je l'ai rencontrée alors que j'étais en repérages à Budapest pour le film "Concupiscence". Elle avait tout juste dix-huit ans, elle me trouvait sympa et elle avait très envie de particier à mon film. Mais sa mère, ancienne prostituée, ne voulait pas la laisser travailler avec moi. Elle craignait que ce premier pas dans le X la conduise au même destin qu'elle. Je suis allé voir la mère, j'ai parlé avec elle. Elle a capitulé. Andréa a fait deux films avec moi "Concupiscence" et "Sex Dreamers". Je pense qu'elle a aussi fait une scène avec l'immonde Ed Powers. (Beurk) Sa carrière de hardeuse s'est limitée à ça. Mais comme elle est belle !!!
mercredi, janvier 21, 2004
-263. Culturellement et moralement arriérés.
« Au fait, je t'ai vu hier dans l'émission de Fogiel: CATASTROPHE... Quelle aberration..... Dire que je vais travailler dans l'audiovisuel d'ici quelques mois, ça fait peur, on se fout vraiment de la gueule du monde....(Je suppose que ça sert a rien de gueuler devant mon poste de télé mais bon, j'aurais essayé:)
VincE »
« Salut John, je suis complètement d'accord avec les réactions a l'émission de FOGIEL. [.] Mais on est sur France Télévision, un dimanche soir en prime time. La ménagère de moins de 50 ans attend qu'on lui dise que le porno est un milieu de détraqués ou le pognon coule a flot,ou il n'y a pas de porno chic et ou Rocco Siffredi n'est qu'une bite de la taille d'un démonte pneu (alors qu'entre nous, je trouve qu'il sait parler avec sincérite et qu'en plus il a une belle gueule photogénique qui vaut n'importe quel autre acteur traditionnel).[.] Nicolas. »
« Et oui, John, pas une virgule à changer au blog de mardi sur ONPPPATM. Un bon "talk show" à mon avis, c'est En aparté sur C+. Un invité à la fois, pas de public débile qui braille chaque fois que quelqu'un ouvre la bouche, du temps pour s'exprimer (en moins de 30 minutes, l'invité cause 10 fois plus longtemps qu'en 2 heures chez Fogiel ou Ardisson et sans être interrompu !) [.]
François »
Yo. Apparemment, la télé vous énerve mais vous la regardez beaucoup. Hi hi! J'ai pas vu l'émission de dimanche, mais depuis dix ans que je fais le pornographe, j'ai été invité un paquet de fois à un paquet d'émissions différentes. Je peux imaginer à quoi ressemblait celle-là... Ce qui m'effraie un peu, c'est que depuis dix ans, des générations de journalistes et d'animateurs se sont succédés et que le discours officiel, la consigne et pire - leur regard - à l'égard de mon métier et de ceux qui le pratiquent n'a pas changé d'un iota. Aujourd'hui, en 2004, 28 ans après la projection du premier porno autorisé en salles, le X est encore considéré, comme le dit Nicolas, comme un repaire mafieux. Les jeunes journalistes de télé et de radio, dans leur immense majorité, pensent comme leurs parents !... Ca rend modérément optimiste sur la supposée évolution de l'état des mours en France, ça. Trois hypothèses: soit les animateurs de télé sont sélectionnés dans les couches les plus réacs et les plus culturellement et moralement arriérées de la population (plausible), soit c'était des petits gars et des jeunes femmes évolués à l'origine, mais qui ont été formatés dès leur incorporation pour devenir réacs, bornés et pour adopter les habitudes de pensée des couches les plus culturellement et moralement arriérées de la population (très plausible). Soit, et ce serait pire, la France dans son ensemble est vraiment culturellement et moralement arriérée...
PS : Sur ce sujet, relisez mon texte sur les médias les plus faux-cul du monde. (-355, 21 octobre) Il en dit plus.
A part ça. J'ai rencontré hier Marie Anne. Vous savez, Miss Trash, la foldingue qui a travaillé avec Costes, qui a fait son journal vidéo (un petit film par jour pendant un an), celle-là même qui m'a donné l'idée idiote de ce blog avec une chronique par jour. J'étais tout content de la voir en chair et en os. Cette fille n'a peur de rien, j'aimerais bien qu'elle me fasse des gags vidéo explicitement sexuels pour mon internet. A suivre.
Bisous.
Une photo !!! Une photo !!!
Une photo de quoi ?
Une photo de cul !
Ah ? Ca ça va, j'en ai plein dans ma collec'.

Ingrid et Virginie. Sous prétexte de cul, je vends de la tendresse en contrebande.
mardi, janvier 20, 2004
La télé, c'est chiant... Surtout quand on l'allume.
"Bonjour,
J'ai vu ton intervention chez Fogiel [...] Que faisait Rocco chez lui ? Il était là pour parler de son rôle dans le dernier film de Breillat. En ont-ils parlé ? Ben non en fait, ils se sont contentés de le faire parler de sa carrière dans le X, avoir des détails croustillants [...]Le petit reportage accompagnant l'invité parlait-il du film ? Pas du tout, il traitait du milieu du X, qu'il est dur d'être acteur porno avec des interviews de HPG, toi donc, et Ovidie. Le tout illustré par des images de tournages de tes films. En plus pour conclure sur l'utilisation "d'artifices" par les acteurs pour être performants... C'est du grand Fogiel, qui n'a pas manqué d'attaquer là-dessus, amoureux qu'il est du détail crapuleux.
Alors sous couvert de parler du film de Breillat, ils font en fait une sorte d'état des lieux du x, complètement raté à mon sens. Si Fogiel veut faire une émission sur le X, c'est toi qu'il faut inviter, c'est des acteurs et actrices de x, pas Christine Bravo ! [...] il faut le faire sérieusement, si tant est que "Marco" soit capable de faire une émission de manière réellement objective, sans tomber dns le sensationnalisme.
Matthieu"
"Salut,
[...] c'est quoi cette "chose" vue dimanche à la télé? Ca parlait de quoi? A l'attention de qui ? De la bite de monsieur Siffredi, de cinéma? Du X ? [...] Ca parlait de rien, ça survolait tout n'importe comment et de façon à mettre le présentateur en valeur et faire rougir la niaise qui l'assistait... [...] C'est pour ça qu'on paie la redevance ? Sympa... [...]
J."
Ben... Ca s'appelle la télé. Ca fait des années et des années qu'on attend qu'elle fasse un VRAI sujet sur le X. Un truc neutre, documenté, transversal, qui éclaire le sujet en respectant les intervenants et en prenant les spectateurs pour des adultes. Mais ça ne se fera jamais, faut pas rêver. Le rôle de la télé, aujourd'hui, (à l'exception d'Arte), c'est pas d'instruire ou d'éclairer, c'est de plaire, de brosser le téléspectateur dans le sens du poil, coûte que coûte, et de faire de l'audience. Complaisance, complaisance. Ca m'étonne plus du tout, moi, je suis habitué. :-) (et un smiley faux cul, un !)
-264. Blotegu, Glotebu, bloguetu... hips !
"...car il a été prouvé SCIENTIFIQUEMENT que chaque jour consigné dans un blog se payait de 24 heures de vie en moins. En conséquence, il a été décidé par le Garde des Sceaux Dominique PERBEN de créer un "Sous-secrétariat d'Etat au blog", placé sous la tutelle de ce dernier. Les premières mesures de l'action gouvernementale concerneront l'apposition de la mention obligatoire "bloguer tue" sur la page d'accueil de tous les blogs et/ou assimilés hébergés par des serveurs situés sur le territoire national, dans des modalités (taille de police minimale etc...) fixées par décret. "
--Paul LUX, envoyé spécial en Sarkozie

lundi, janvier 19, 2004
-265. Le résultat du sondage...
- 24 hommes ont répondu contre seulement 12 femmes. Deux fois plus d'hommes que de femmes.
- Parmi les hommes, 18 ont dit aimer les scènes de sodomie, 9 ont déclaré aimer les scènes de doubles pénétrations. Ce qui nous donne un rapport de 75 % pour la sodo et de 37,5 % pour la dipi.
- Parmi les femmes, 6 ont dit aimer les scènes de sodomie, 6 ont déclaré aimer les scènes de doubles pénétrations. Ce qui nous donne un rapport de 50 % pour la sodo et de 50 % pour la dipi.
Un fait étonnant dans ces chiffres : les femmes semblent donc globalement plus intéressées par les scènes de doubles pénétrations que les hommes. Pour le reste, les hommes sont assez portés sur la sodomie, mais ça, on s'en doutait un peu.
Yo !
Une photo!!! Une photo !!!
Bon, pour plaire à la majorité, ce sera une photo avec un peu de tout, mais sans dipi.

Je vous esplik. Céline se fait prendre en vaginal par Tristan, Valérie est en train de se faire sodomiser par Ian (qu'on voit pas), Fyona se fait prendre dans les fesses par Titof, une des deux Hongroises s'occupe toute seule pendant que sa copine est sous Sebastian. Rien que du bonheur... Musique de Noël Akchoté et Fred Poulet : "Un devant, deux derrière, et trois sur le côté"
PS: C'est Claudine qui a le prix de la réponse au sondage la plus rigolote. Elle a écrit : "femme sodo oui dp oui et tout le reste...".
-266. L'internet adulte le plus vilain du monde.

La pornographie le plus bas de gamme qu'on puisse imaginer, comme si les consommateurs de fesses, en France, étaient tous des illettrés machos, des cailleras, des abrutis. Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça, nous, les héritiers de Choderlos de Laclos, de Sade, d'Apollinaire et de Rabelais ? Qu'est-ce qui nous est arrivé ?

C'est pas seulement un problème de présentation, de vocabulaire. C'est un problème de respect envers ce qu'on fabrique et envers celui à qui on le vend. Il n'y a pas que le profit immédiat, dans la vie, merde ! Réveillez-vous, les webmasters français. Avec des méthodes comme ça, vous êtes en train de dégoûter les surfeurs français et de tuer votre propre marché, comme les grossistes en vidéo bas de gamme ont tué le marché de la vidéo !

dimanche, janvier 18, 2004
-267. Tromperie sur la marchandise dominicale...
On a passé deux heures, hier soir, à rigoler en inventant des péripéties pour le prochain porno que j'aimerais tourner. Il s'agit d'une histoire de science fiction très inspirée de "En terre étrangère" de Robert Heinlein, dans laquelle une fille élevée par des Vénusiens (qui serait jouée par Loulou) revient sur Terre pour apprendre à aux humains à devenir des plus qu'humains en baisant, en se réconciliant avec le Panthéon tout entier et en apprenant à parler Vénusien. Lévitation, ubiquité, télépathie, télékinésie et partouzes à Tahiti. Qu'est-ce qu'il serait chouette, ce film.... Mais, comme d'hab, c'est pas gagné. Vu les budgets alloués à la création dans mon beau métier, va falloir être plus que malin... Ah là là, comment faire pour faire mieux, plus beau plus chouette, plus rigolo sans trahir le porno et sans aller le faire ailleurs ? Ca fait dix ans que je me bats avec ce problème-là...

Scène de la vie quotidienne sur la planète Vénus. Quel joli endroit pour des vacances...
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