chronique légère, aphrodisiaque et digeste:
écrite un jour pair, avec alcool.
chronique
légère, aphrodisiaque et digeste: écrite
un jour pair, sans alcool.
chronique que
tu lis si tu veux mais que tu te plains pas d’avoir
mal à la tête après: écrite
un jour impair, avec alcool.
chronique que tu lis si tu veux mais que tu te plains
pas d’avoir mal à la tête après:
écrite un jour impair, sans alcool.vendredi, juin 04, 2004
-135. Des images en couleur.
Voilà une première sélection d'images du tournage.
Premier jour. Comédie difficile dans la campagne. Seb, Pilar, Mahé, Cynthia.
Premier jour. Seconde comédie difficile. Les mêmes.
Premier jour (grossssssse journée) Pilar et Seb.
Premier jour encore. Pipi collectif et dialogue simultané. Dur !
Jour 2. Cynthia est de bonne humeur.
Jour 2. Mahé et Titof à la bergerie de Tove. Somptueux !
Jour 2. Manon et Seb au bord du torrent.
Soir du jour 2. Le casting.
Soir du jour 2. Le casting, à poil.
Premier jour. Comédie difficile dans la campagne. Seb, Pilar, Mahé, Cynthia.
Premier jour. Seconde comédie difficile. Les mêmes.
Premier jour (grossssssse journée) Pilar et Seb.
Premier jour encore. Pipi collectif et dialogue simultané. Dur !
Jour 2. Cynthia est de bonne humeur.
Jour 2. Mahé et Titof à la bergerie de Tove. Somptueux !
Jour 2. Manon et Seb au bord du torrent.
Soir du jour 2. Le casting.
Soir du jour 2. Le casting, à poil.
jeudi, juin 03, 2004
-136. Goudron.
Une pizza solitaire avec whisky et gressins ? Ca faisait longtemps, mais j'ai profité du fait que Lola est de sortie chez des amis pour renouer avec la vieille tradition.
Désolé pour la mauvaise qualité des récents gloubiboulgas mais, sitôt rentré, je n'ai rien eu de plus urgent que de mettre les cassettes sur le banc de montage, de vérifier qu'aucune n'avait été oubliée dans la montagne corse, de numériser le tout pour me faire une idée de l'ensemble. Tout va bien. J'ai le point, j'ai le diaph. Pour le reste. Est-ce un film ? Rendez-vous dans un mois pour la réponse. Monter un machin comme celui-là, c'est comme déplacer une montagne avec une fourchette. Ca se fait méticuleusement, plan après plan, séquence après séquence, sans se soucier, dans un premier temps, de la cohérence de l'ensemble. Un film, vu sur la table de montage, c'est pas un tout unitaire, c'est une addition de moments.
Quoi d'autre ? Je devais partir au Portugal aujourd'hui, rendre visite à mon frère et me reposer un peu. Le Dieu Dollar en a décidé autrement. Donc, Paris, la cave, la boîte et les triviales responsabilités qui y sont attachées.
Un petit coup de blues, Jeannot ? Voui. Ca s'appelle le baby blues de la fin de tournage. L'atterrissage sur le goudron rugueux de la réalité après tant d'énergie dépensée à fabriquer un rêve ouaté.
Lola va plutôt bien. Mais elle a traversé des moments pas très rigolos récemment. Et puis elle sait déjà qu'elle devra se méfier de moi durant les trente prochains jours et que, tant que ce foutu film ne sera pas sorti de moi, j'aurai des humeurs de femme enceinte.
Comme c'est tentant de se complaire dans l'artistique mélancolie du créateur. Mais non, j'ai décidé de résister cette fois. Pas de Baudelairite. Respirer, travailler, ménager des pauses de vide dans la frénésie. Week-ends obligatoires. Et puis réduire ma consommation de boissons écossaises.
Goudron, ça se dit « Zeft » en arabe. Et ça veut aussi dire « merde ».
Désolé pour la mauvaise qualité des récents gloubiboulgas mais, sitôt rentré, je n'ai rien eu de plus urgent que de mettre les cassettes sur le banc de montage, de vérifier qu'aucune n'avait été oubliée dans la montagne corse, de numériser le tout pour me faire une idée de l'ensemble. Tout va bien. J'ai le point, j'ai le diaph. Pour le reste. Est-ce un film ? Rendez-vous dans un mois pour la réponse. Monter un machin comme celui-là, c'est comme déplacer une montagne avec une fourchette. Ca se fait méticuleusement, plan après plan, séquence après séquence, sans se soucier, dans un premier temps, de la cohérence de l'ensemble. Un film, vu sur la table de montage, c'est pas un tout unitaire, c'est une addition de moments.
Quoi d'autre ? Je devais partir au Portugal aujourd'hui, rendre visite à mon frère et me reposer un peu. Le Dieu Dollar en a décidé autrement. Donc, Paris, la cave, la boîte et les triviales responsabilités qui y sont attachées.
Un petit coup de blues, Jeannot ? Voui. Ca s'appelle le baby blues de la fin de tournage. L'atterrissage sur le goudron rugueux de la réalité après tant d'énergie dépensée à fabriquer un rêve ouaté.
Lola va plutôt bien. Mais elle a traversé des moments pas très rigolos récemment. Et puis elle sait déjà qu'elle devra se méfier de moi durant les trente prochains jours et que, tant que ce foutu film ne sera pas sorti de moi, j'aurai des humeurs de femme enceinte.
Comme c'est tentant de se complaire dans l'artistique mélancolie du créateur. Mais non, j'ai décidé de résister cette fois. Pas de Baudelairite. Respirer, travailler, ménager des pauses de vide dans la frénésie. Week-ends obligatoires. Et puis réduire ma consommation de boissons écossaises.
Goudron, ça se dit « Zeft » en arabe. Et ça veut aussi dire « merde ».
mercredi, juin 02, 2004
-137. Les premières photos.
Voilà les premières photos du tournage en Corse. Elles ont été faites par Canto lors des deux derniers jours, samedi et dimanche. Dès que Eric, le photographe, m'aura donné les siennes, j'en ferai une sélection pour les mettre ici.
http://www.canto.biz/inkorrectes/
http://www.canto.biz/inkorrectes/
mardi, juin 01, 2004
-138. Merci à tous !
J'émerge tout juste du tournage, avec l'impression de me remettre d'un choc frontal avec un quinze tonnes. Tout va bien. Quelques muscles endoloris, quelques crampes, les neurones en vrac mais rien de cassé. Que dire de cette semaine sur « Inkorrektes », en attendant les photos ? Tant de trucs. D'abord que l'esprit de famille, qui m'est si cher, a ici parfaitement fonctionné. On était un groupe de vingt-deux personnes absolument en accord. Ensuite que la comédie a été un succès. J'avais peur que mes acteurs (hardeuses pro ou débutantes) ne paniquent devant la longueur et la difficulté des scènes de dialogue. Que dalle. Tous et toutes à fond, concentrés, appliqués, motivés, croyant à leurs personnages et essayant d'en tirer le meilleur jus. C'était beau à voir. Le hard ? J'ai oublié. Je crois qu'il était bien. Classique, sans débordements (c'était pas le sujet du film). Vous me direz quand on montrera le film. Le plus beau, c'est qu'on a réussi à tourner le scénario exactement tel qu'il était écrit, sans rien couper, sans rien simplifier, sans rien massacrer. On a fait des journées avec quinze à vingt minutes de fiction utile. Incroyable. A l'arrivée, c'est évident, ça sentira parfois le patronage, mais j'ai le ferme espoir que cette maladresse sera sauvée par l'énergie et la folie qui se dégage de l'ensemble. Mahé, Janet, Adrianna, Lisa, Cynthia, Pilar, Manon, Loulou, Seb, Titof, Junior, Bertrand, Francesco, merci !
Ah oui. A mon retour, j'ai trouvé une gentille réponse de C. Millet à ma proposition de figurer dans "Inkorrektes". La voici.
"Cher Monsieur,
Merci de votre message qui, ici à Art press, nous a tous réjouis.
Quelle chance d'aller en Corse quand d'autres profitent surtout de la lumière de leur écran d'ordinateur.
Je manque de temps malheureusement pour envisager mes débuts au cinéma, mais c'était très gentil de votre part que de le proposer.
Bien amicalement,
Catherine Millet"
Ah oui. A mon retour, j'ai trouvé une gentille réponse de C. Millet à ma proposition de figurer dans "Inkorrektes". La voici.
"Cher Monsieur,
Merci de votre message qui, ici à Art press, nous a tous réjouis.
Quelle chance d'aller en Corse quand d'autres profitent surtout de la lumière de leur écran d'ordinateur.
Je manque de temps malheureusement pour envisager mes débuts au cinéma, mais c'était très gentil de votre part que de le proposer.
Bien amicalement,
Catherine Millet"
lundi, mai 31, 2004
-139. B. Root is back in town !
Désolé pour cette semaine de silence. Je suis rentré hier soir. J'ai maigri un grand coup mais ce tournage a été le plus beau de ma carrière. Décors, acteurs, actrices, conditions de travail... Un sans faute. Je suis content content content.
Je vous en dirai plus demain. Avec des images en couleurs et des anecdotes.
Bisous.
Je vous en dirai plus demain. Avec des images en couleurs et des anecdotes.
Bisous.
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