chronique légère, aphrodisiaque et digeste:
écrite un jour pair, avec alcool.
chronique
légère, aphrodisiaque et digeste: écrite
un jour pair, sans alcool.
chronique que
tu lis si tu veux mais que tu te plains pas d’avoir
mal à la tête après: écrite
un jour impair, avec alcool.
chronique que tu lis si tu veux mais que tu te plains
pas d’avoir mal à la tête après:
écrite un jour impair, sans alcool.samedi, septembre 25, 2004
-43. Pétroleuses, garde à vous !
Un samedi au bureau. Calme. Bien, ça.
Hier après-midi, j'ai eu droit à un défilé de pétroleuses ici. Emma, de retour après six mois sans nouvelles et qui veut à nouveau faire partie de la famille. Carla, qui m'amenait sa cousine délurée et une copine strip-teaseuse. Allez, à poil les gonzesses, clic clac, 5 ou 6 photos de chacune. De face, de dos, visage, jambes écartées ; j'imprime les fiches. Age, numéro de téléphone. Qu'est-ce que vous voulez faire ? Ca, ça, ça et ça ? Ok. Ca non ? Pas de problème. Je prends tout ce qu'on me donne, moi. Elles demandent : « On commence quand ? » Bientôt, les nanas, bientôt. Astiquez vos fesses, humidifiez vos muqueuses, faites pointer vos tétons, on va s'en servir très vite.
Très vite ? Il me semble avoir dit ça souvent ces dernières semaines. Mais cette fois, c'est forcément vrai. Puisque explicite-art.com repart sur un rythme quotidien (mazette, quel luxe !) le lundi 4 et que je n'ai fourni que 30 updates d'avance, il va falloir ramer pour éviter un tunnel. Bonne nouvelle pour mézique et pour toute la petite famille dispersée, Loulou, Titof et les girls qui s'ennuyaient et qui criaient famine. Vous en vouliez du boulot ? En v'là.
Une citation envoyée par un certain Philippe :
« Quitte à finir dans un trou autant qu'il y ait des poils autour »
C'est du Frédéric Dard, of course.
Hier après-midi, j'ai eu droit à un défilé de pétroleuses ici. Emma, de retour après six mois sans nouvelles et qui veut à nouveau faire partie de la famille. Carla, qui m'amenait sa cousine délurée et une copine strip-teaseuse. Allez, à poil les gonzesses, clic clac, 5 ou 6 photos de chacune. De face, de dos, visage, jambes écartées ; j'imprime les fiches. Age, numéro de téléphone. Qu'est-ce que vous voulez faire ? Ca, ça, ça et ça ? Ok. Ca non ? Pas de problème. Je prends tout ce qu'on me donne, moi. Elles demandent : « On commence quand ? » Bientôt, les nanas, bientôt. Astiquez vos fesses, humidifiez vos muqueuses, faites pointer vos tétons, on va s'en servir très vite.
Très vite ? Il me semble avoir dit ça souvent ces dernières semaines. Mais cette fois, c'est forcément vrai. Puisque explicite-art.com repart sur un rythme quotidien (mazette, quel luxe !) le lundi 4 et que je n'ai fourni que 30 updates d'avance, il va falloir ramer pour éviter un tunnel. Bonne nouvelle pour mézique et pour toute la petite famille dispersée, Loulou, Titof et les girls qui s'ennuyaient et qui criaient famine. Vous en vouliez du boulot ? En v'là.
Une citation envoyée par un certain Philippe :
« Quitte à finir dans un trou autant qu'il y ait des poils autour »
C'est du Frédéric Dard, of course.
vendredi, septembre 24, 2004
-44. Chat échaudé gna gna gna.
Rigolo. Encore un sujet qui a fait mouche et qui me vaut tout plein d'imèles. Marie-Madeleine et le bouquin de Dan Brown. Merci à tous pour vos liens, vos commentaires, vos indications, vos opinions.
Moi, je retiens un truc. C'est que, si cette hypothèse est vraie, si l'histoire s'était déroulée autrement et que la succession de Jésus avait été réellement confiée à une gonzesse, la face du monde occidental serait incroyablement différente. P'têt' même que mon métier n'existerait pas parce que la chose sexuelle serait si peu anxiogène qu'elle ferait naturellement partie de la vie sociale et culturelle et n'en serait pas exclue.
Ptêtmême.
Mais l'histoire, n'est-ce pas, c'est la fable que raconte le vainqueur. Et le vainqueur, en l'occurrence, était un cul-serré, masochiste, pervers, terrifié par son zizi et par celui des filles dans la douche à côté, habité par une effroyable haine de lui-même et par une absolue incapacité à se regarder dans un miroir. A ce point incapable d'être heureux dans son corps qu'il a en a empêché les autres. Nous sommes les enfants de cet épouvantable vainqueur-là, et nous n'avons pas fini de payer pour ça.
Il y a un Cyril très gentil qui m'a écrit un long imèle pour me dire à quel point il avait aimé "Inkorrektes". Il conclut par :
"Ps: le mot auquel me font penser tes films, aussi étonnant que ça puisse paraître, est : pureté."
Non non, Cyril. Pas "pureté". C'est un sale mot, "pureté". C'est un mot qu'aiment les nazis, les intégristes et les salauds. "Innocence". "La pureté est l'inversion maligne de l'innocence" disait Michel Tournier. Il avait pile poil raison. C'est l'innoncence que je recherche dans mes films. Celle que le vainqueur, celui qui a traité Marie-Madeleine de pute parce qu'il avait peur d'elle, nous a volée.
Vous voulez toute la vérité? La voilà : le Saint Graal est un pot de confiture.
Quoi d'autre ?
La journée a été occupée par une très sérieuse réunion entre associés. Stratégie, organisation, planning, finances et tutti quanti. J'ai pas desserré les dents. C'est pas que je boude, c'est que j'ai peur. Chat échaudé gna gna gna. J'ai plus l'âge de me rater, j'ai plus assez de jus pour explorer encore des fausses pistes. Il faut que je réussisse, et j'ai toujours eu du mal avec l'impératif.
L'excellente nouvelle, c'est que la date du redémarrage en trombe d'explicite-art.com est fixée : le lundi 4 octobre. Avec des updates quotidiennes. Oui madame ! Notez cette date dans vos tablettes. Ce sera certainement une date historique, comme celle de la naissance du mari de de la nana avec son pot de confiture.
Hin hin hin.
Moi, je retiens un truc. C'est que, si cette hypothèse est vraie, si l'histoire s'était déroulée autrement et que la succession de Jésus avait été réellement confiée à une gonzesse, la face du monde occidental serait incroyablement différente. P'têt' même que mon métier n'existerait pas parce que la chose sexuelle serait si peu anxiogène qu'elle ferait naturellement partie de la vie sociale et culturelle et n'en serait pas exclue.
Ptêtmême.
Mais l'histoire, n'est-ce pas, c'est la fable que raconte le vainqueur. Et le vainqueur, en l'occurrence, était un cul-serré, masochiste, pervers, terrifié par son zizi et par celui des filles dans la douche à côté, habité par une effroyable haine de lui-même et par une absolue incapacité à se regarder dans un miroir. A ce point incapable d'être heureux dans son corps qu'il a en a empêché les autres. Nous sommes les enfants de cet épouvantable vainqueur-là, et nous n'avons pas fini de payer pour ça.
Il y a un Cyril très gentil qui m'a écrit un long imèle pour me dire à quel point il avait aimé "Inkorrektes". Il conclut par :
"Ps: le mot auquel me font penser tes films, aussi étonnant que ça puisse paraître, est : pureté."
Non non, Cyril. Pas "pureté". C'est un sale mot, "pureté". C'est un mot qu'aiment les nazis, les intégristes et les salauds. "Innocence". "La pureté est l'inversion maligne de l'innocence" disait Michel Tournier. Il avait pile poil raison. C'est l'innoncence que je recherche dans mes films. Celle que le vainqueur, celui qui a traité Marie-Madeleine de pute parce qu'il avait peur d'elle, nous a volée.
Vous voulez toute la vérité? La voilà : le Saint Graal est un pot de confiture.
Quoi d'autre ?
La journée a été occupée par une très sérieuse réunion entre associés. Stratégie, organisation, planning, finances et tutti quanti. J'ai pas desserré les dents. C'est pas que je boude, c'est que j'ai peur. Chat échaudé gna gna gna. J'ai plus l'âge de me rater, j'ai plus assez de jus pour explorer encore des fausses pistes. Il faut que je réussisse, et j'ai toujours eu du mal avec l'impératif.
L'excellente nouvelle, c'est que la date du redémarrage en trombe d'explicite-art.com est fixée : le lundi 4 octobre. Avec des updates quotidiennes. Oui madame ! Notez cette date dans vos tablettes. Ce sera certainement une date historique, comme celle de la naissance du mari de de la nana avec son pot de confiture.
Hin hin hin.
jeudi, septembre 23, 2004
-45. Eh ben, dites-moi...
Bon, allez, on se remet. Etre malade, c'est pas un but dans la vie. Mais je sais bien pourquoi j'ai laissé entrer ce microbe-là : parce que j'étais - je suis - dans une période faite d'espoirs et d'immobilité et que je ne peux pas supporter ça. J'ai des crampes à force d'être plié en deux sur le starting-block dans l'attente d'un coup de pistolet qui ne vient pas. Mais comme je suis un garçon consciencieux, j'ai choisi de faire ma dame aux camélias avant que les hostilités ne commencent, afin d'être en forme quand mes associés chéris auront besoin de mes mains, de ma [biiiip], de mon oil et de ma libido pour que nous puissions sautiller main dans la main, dans la douce chaleur du soleil levant de l'internet, sur le riant sentier du succès tant espéré.
Trois, deux, un. pan !
- Reviens, Biroute !
- Merde, encore un faux départ ?
- Ouais.
- Je vais être éliminé, alors ?
- Mais non, ta gueule, reste dans ton coin, on te sifflera, ok ?
Hin, hin, hin.
Tiens, revenons sur Marie Madeleine. D'après mes recherches d'hier, il semblerait donc bien que tout ce sur quoi le bouquin « Da Vinci Code » est construit soit à peu près merveilleusement possible. Que ce brillant monsieur Jésus ait été un homme totalement exempt de la moindre misogynie (ça, on s'en doutait, quand même), parfaitement amoureux d'une certaine Maryam, brillante nana, fille de sang royal au point d'avoir décidé de lui confier sa succession terrestre mais que, quelques trois cents ans plus tard, les nécessités politiques et les barbares qui frappaient avec leurs haches aux portes des restes de l'Empire Romain convainquirent Constantin et ses idéologues de créer, en expurgeant les textes et en réinventant les légendes, cette religion à base de malheur, de contrition, de punition, de haine des femmes, de haine du corps et des joies terrestres, d'apologie de la mort qui a fait tant de mal à tant de gens pendant tant de temps.
Eh ben, dites-moi ma brave dame, faut mieux apprendre des choses comme ça que d'avoir une oreille qui tombe, non ?
Une gonzesse comak ! On l'a traitée de pute ? C'est çui ki dit ki l'est.
Trois, deux, un. pan !
- Reviens, Biroute !
- Merde, encore un faux départ ?
- Ouais.
- Je vais être éliminé, alors ?
- Mais non, ta gueule, reste dans ton coin, on te sifflera, ok ?
Hin, hin, hin.
Tiens, revenons sur Marie Madeleine. D'après mes recherches d'hier, il semblerait donc bien que tout ce sur quoi le bouquin « Da Vinci Code » est construit soit à peu près merveilleusement possible. Que ce brillant monsieur Jésus ait été un homme totalement exempt de la moindre misogynie (ça, on s'en doutait, quand même), parfaitement amoureux d'une certaine Maryam, brillante nana, fille de sang royal au point d'avoir décidé de lui confier sa succession terrestre mais que, quelques trois cents ans plus tard, les nécessités politiques et les barbares qui frappaient avec leurs haches aux portes des restes de l'Empire Romain convainquirent Constantin et ses idéologues de créer, en expurgeant les textes et en réinventant les légendes, cette religion à base de malheur, de contrition, de punition, de haine des femmes, de haine du corps et des joies terrestres, d'apologie de la mort qui a fait tant de mal à tant de gens pendant tant de temps.
Eh ben, dites-moi ma brave dame, faut mieux apprendre des choses comme ça que d'avoir une oreille qui tombe, non ?
Une gonzesse comak ! On l'a traitée de pute ? C'est çui ki dit ki l'est.
mercredi, septembre 22, 2004
-46. Je suis malaaaaaade. Complètement, etc.
Désolé pour le silence d'hier. J'ai passé la journée au pieu, à transpirer et à râler. 39,3°. « Angine carabinée » a dit le monsieur de SOS Médecins. Aujourd'hui, je vais pas trop bien non plus. Juste un passage au bureau pour m'excuser de mon silence. Je déteste être malade. Vivement que ça s'arrête.
PS. J'ai profité de mon séjour forcé à l'appart, hier, pour lire d'un coup « Da Vinci code ». Oh ? C'est vrai, cette histoire de Marie-Madeleine mariée à Jésus et fille de roi ? C'est quoi la part imaginaire et la part documentaire dans ce bouquin ?
PS. J'ai profité de mon séjour forcé à l'appart, hier, pour lire d'un coup « Da Vinci code ». Oh ? C'est vrai, cette histoire de Marie-Madeleine mariée à Jésus et fille de roi ? C'est quoi la part imaginaire et la part documentaire dans ce bouquin ?
lundi, septembre 20, 2004
-47. C'est comme ça que tu bosses ?
Ce matin, j'ai pas bossé. J'ai terminé mes updates, je les ai mises sur cédérome et j'attends la suite. Etrange impression que d'être au bureau sans travailler... Du coup, j'ai joué à "Sims 2" que je me suis acheté hier mais auquel j'ai pas eu accès jusqu'à maintenant because Lola s'en était entiché. La puissance graphique de ce jeu est époustouflante. Aucune comparaison avec Singles, c'est le jour et la nuit. Et, bien sûr, j'ai pas pu m'empêcher de rêver à l'usage que je pourrais faire d'un concept comme celui-là dans mon métier. Conduisez votre vie sentimentale, amoureuse et érotique dans un monde virtuel avec des personnages virtuels. Toutes les expériences deviennent possibles. Devenez homo, bi, lesbienne, testez la partouze, l'échangisme, l'exhibitionnisme, l'abstinence ou la fidélité. C'est un rêve, bien sûr ; il a fallu des années et des masses de dollars pour développer Sims 2. Jamais ma spécialité n'aura accès à tant d'argent. Mais quand même, je garde dans un coin de ma tête que c'est l'arme absolue, le point limite et l'aboutissement théorique de la pornographie qui se dessine là. Faire du joueur l'acteur et le metteur en scène en même temps.
"Ciel, ma femme dans les bras de ma patronne !"
(C'est du Feydeau ou du porno ?)
"Ciel, ma femme dans les bras de ma patronne !"
(C'est du Feydeau ou du porno ?)
dimanche, septembre 19, 2004
-48. Terrine de copains.
Ca, c'était hier soir. Terrine de canard, huîtres, fromages, vins et copains copines. J'aime bien ces soirées simples où on peut se terminer bourré et dire des tas de grosses bétises sans que personne ne s'en offusque.
. Comment ça, pas intéressant, le gloubiboulga d'aujourd'hui ?
Ah non?...
Ben oui, c'est normal, on est dimanche...
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