LA PRESSE
>> quelques extraits:
LE MONDE.
6/00
« Dans une lettre ouverte à la ministre de la culture, John B.
Root défendait le cinéma X français comme une forme spécifique
d’exception culturelle. Depuis, le même John B. Root, joignant le
geste à la parole, a réalisé un film où il tente
de doper les péripéties obligées du genre avec les ressorts
d’une comédie amoureuse. Diffusé récemment sur Canal
Plus, XYZ confirme à la fois l’ambition et la modestie, compte
tenu des exigences draconiennes du genre, de ce cinéaste. »
POSITIF
7/99
« Le Principe de Plaisir, le porno du mois sur Canal Plus, est signé
du meilleur artisan français de la catégorie : John B. Root. Dans
son livre Porno Blues, Root exprime sa difficulté à faire de la
qualité là où tant d’autres ne pensent qu’à
faire de l’argent sur le dos (et la libido) des cochons de payants. Passionnant.
»
LES
CAHIERS DU CINEMA (2 pages)
« Sur un marché tiraillé entre la piètre qualité
de films « amateurs » et le stylisme publicitaire des Américains,
le cas John B. Root constitue une joyeuse et inquiète exception…
De Exhibitions 99 où un parterre d’actrices répondaient
aux questions de journalistes à XYZ, très beau film diffusé
en mars sur Canal Plus, JBR met en scène ses propres fantasmes avec une
distanciation plus ironique que cynique… »
>Avril 02 « Théorème est de retour.
Que voit-on quand on regarde une image d’un film porno ? C’est toute
la question. Peut-on voir autre chose que ces corps tordus, empilés,
palpés, pénétrés, dont la présence est souvent
bien moins irréfutable qu’on ne pourrait le croire à première
vue ? C’est en tout cas le pari de John B. Root qui, en quelques films
caustiques, théoriques, hédonistes, s’est fait une place
à part – une exception culturelle ?- dans un genre livré
presqu’entièrement aux mains des marchands du temple. Son dernier
film French Beauty, vient d’être diffusé par Canal +. C’est
là encore le remake d’un autre film. Au vu du titre, on croit évidemment
qu’il va s’agir d’American Beauty mais la référence
n’est là que pour donner le change à l’amateur pressé.
En réalité, c’est rien moins que Théorème
qui est visé ici. Un Théorème à la théâtralité
joyeusement domestique, bariolée, travestie, débridée,
presque underground. French Beauty, c’est un peu Marc Dorcel revisité
par Pasolini. La déconstruction d’un genre bourgeois par excellence,
doublée ici par une passion des corps. Les corps justement ont ici, contrairement
à la grande majorité de la production, une présence rare,
c'est-à-dire une manière de s’imposer subtilement, de trouver
leur place dans les figures imposées du genre pour mieux les faire imploser.
Ils ne sont pas seulement là pour faire bander ou mouiller le spectateur
mais aussi pour l’emmener dans un monde où le désir existe,
où le réel, même sous une forme très déguisée,
peut surgir à tout moment. Avec cette audace triviale, cette fantaisie
iconoclaste et ce goût du plaisir propres à John B. Root qui montrent
aussi un sens de la mise en scène, French Beauty est tout simplement
un des meilleurs films français qu’on ait vus récemment.
De plus, pour les amateurs de bonne musique, la bande originale est peuplée
par quelques anarchistes notoires, Noël Akchoté, Red, Fred Poulet…
Ce qui ne gâte rien. »
STARFIX
« John B. Root est ce qui est arrivé de mieux dans le cinéma
porno de ces quinze dernières années. Surtout avec son prodigieux
et De-Palma-esque Sextet. Admirablement rythmée pour garder intacte l’excitation
du spectateur, cette vidéo est en phase totale avec l’an 2000.
»
TELE CABLE HEBDO
« Concupiscence : un excellent film X où le réalisateur
parvient à érotiser toutes ses séquences hard.»
PENTHOUSE
« Disons-le d’emblée : Sextet est au porno ce que la nuit
américaine était un septième art : une fiction qui retrace
si bien la fabrication d’un film qu’elle dépasse en réalisme
et en pouvoir émotionnel tous les documentaires du monde sur la question.
Mené crescendo à un rythme implacable, Sextet est rien de moins
que la vidéo X la plus bandulatoirement intelligente de cette fin de
siècle. J’ai dit ! »
HOT VIDEO
(à propos de Exhibitions 99) « Un film unique,
à mille lieues de ce que l’on a l’habitude de voir, révélateur
d’un univers fascinant. A savourer sans modération. 10/10 »
(à propos de XYZ) Dans la veine du merveilleux « Principe de Plaisir » ou encore du très sous-estimé « 24 heures d’amour », cette nouvelle réalisation de John B. Root se démarque si nettement du reste de la production hexagonale que sa sortie sonne comme une bouffée d’air frais … Si vous l’avez déjà vu, revoyez-le. Si ce n’est pas le cas, précipitez-vous ! »
« Elixir est l’œuvre la plus réussie de John B. Root depuis l’excellent « Principe de plaisir »… Un vrai bijou. »
WWW.
LECUBE.COM
« Ne faites pas semblant de ne pas le connaître ! John B. Root est
l’un des réalisateurs de films X les plus connus de ces dernières
années. Avant-gardiste, il est aussi l’un des premiers en France
à avoir utilisé toutes les possibilités du multimédia
dans le porno… Mais lorsqu’il gueule, c’est avant tout pour
rétablir le X dans ses droits cinématographiques !»
WWW.FILMDECULTE.COM
« Pas de doute, John B. Root fait partie des grands, et « 24 heures
d'amour » est à ranger au rayon des classiques, aux côtés
de « L'Empire des sens.»
« C'est en explosant les limites de ce système que John B.Root livre avec French Beauty ce qui constitue non seulement son meilleur film, mais également le chef d'œuvre absolu du genre. »
WWW.VIDEOTEKX.COM
"La vie est un long fleuve tranquille". Voilà le principal
sujet d'inspiration de ce film. Complexe, visitant des sphères rares
dans le porno, John B. Root ne s'économise pas. Il le crie haut et fort
dès qu'on le lui demande, il est un fervent défenseur du monde
du X. Il pense, à juste titre, devoir défendre ses couleurs, au
nom d'une dégetthoÏsation de ce style à part. Parce que certains,
dont il fait partie, en font une vraie profession de foi. Une façon de
vivre pour un style cinématographique bien à part, qui lorsqu'il
est pris au sérieux, peut donner de très belles choses. A la fois
stimulant notre libido, agrémentant nos soirées de couple, embellissant
nos soirées onanistes et surtout nous donnant du rêve. Car, que
peut-on espérer de plus, du septième hard? Si ce n'est du rêve?
Alors pourquoi faut-il toujours reléguer au rang de sous-cinéma
notre si cher septième hard? John B. Root se démarque chaque fois
un peu plus de la bassesse de ses collègues. Il ne court pas après
l'argent facile, mais nous fait ressentir ses émotions... et il nous
fait vibrer.
Toute la rédaction de Videotek X tient à lui rendre un hommage
tout particulier pour son engagement. Ce film est la preuve qu’il est
LE réalisateur de cette décennie. Bravo Monsieur B. Root.
Tant que des gens comme ça se battront, nous nous y associerons.
LES
CAHIERS DU CINEMA (à propos de « ALLY »)
« Ce mois-ci on revient sur John B. Root, décidemment de très
loin le meilleur cinéaste français oeuvrant dans un genre où
il n’y a pas que des génies. Son dernier film, Ally, diffusé
en Octobre sur Canal + est une fantaisie qui mêle, comme souvent chez
B. Root, la théorie et la pratique. Ally, c’est Ally Mac Tyana,
la découverte de JBR, performeuse mutine et joyeuse autour de laquelle
le film tourne avec entrain. Vrai faux documentaire, portrait mêlant fantasme
et réalité avec un esprit malicieux et ludique, fiction fragmentaire
où se mêlent les scènes de casting et les échappées
oniriques, Ally prouve une fois de plus que la médiocrité n’est
pas une fatalité dans le porno. S’il montre la pornographie comme
fabrique et comme travail – c’est le côté matérialiste
dialectique de John B. Root - le film n’oublie jamais la question de la
jouissance. A vrai dire, Ally répond à sa façon aux questions
que se pose Jean-Claude Brisseau sur la simulation de la jouissance féminine.
En réalité, B. Root fait trembler la frontière entre simulacre
et réalité jusqu’à l’abolir. En clair, la simulation
fait partie de la jouissance et il est parfois difficile, notamment quand on
tourne un film, de faire la différence entre le vrai et le faux qui finissent
par se confondre jusqu’au vertige. Cette réflexion sur la jouissance
est menée avec une allégresse non dissimulée qui achève
de faire d’Ally, comme de la plupart des films de John B. Root, un joyeux
éloge de l’hédonisme. Il ne reste plus qu’à
faire parvenir la cassette à Dominique Baudis et Christine Boutin. Pour
les convaincre. A défaut de vaincre les cons. »
>> close X