chronique légère, aphrodisiaque et digeste:
écrite un jour pair, avec alcool.
chronique
légère, aphrodisiaque et digeste: écrite
un jour pair, sans alcool.
chronique que
tu lis si tu veux mais que tu te plains pas d’avoir
mal à la tête après: écrite
un jour impair, avec alcool.
chronique que tu lis si tu veux mais que tu te plains
pas d’avoir mal à la tête après:
écrite un jour impair, sans alcool.samedi, septembre 04, 2004
-60. "Allo, Rosa?"
Sylvie, Rosa, Tizziana, Nadia, Joanna, Hafssa, Manuela, Vanessa, Christina, Nathalie, Alysson, Virginia, Tina, Nataly, Tia, Marie, Janet, Manon. J'ai posé leurs prénoms sur un tableur, je les appelle les unes après les autres. Souvent, leurs numéros sont périmés, en dérangement ou occupés. Factures SFR impayées. Parfois elles décrochent. « Tu veux toujours bosser ? Oui ? Non ? Faire quoi ? Avec qui ? Et quand es-tu libre ? » Je coche les cases. En vert : dispo. En rouge : pas dispo. Je fais le compte des scènes qu'il faut mettre en boîte. 50 updates pour explicite ; soit 25 vidéos et 25 shoots photo, 6 scènes « ravissantes » softcore, pour les plus glamoureuses d'entre elles, 3 scènes bi, pour les plus audacieuses. J'additionne les journées. Quatre updates par demi-journée (deux sets photo et deux vidéos), soit un peu plus de six jours pour explicite, plus trois demi-journées pour le bi, plus 3 jours pour les ravissantes. Douze jours ? Impossible, il faut se partager le boulot à deux équipes. Ou bien travailler autrement. voyons voir. et si je donnais la caméra à Loulou pour le bi ? Oh la, elle risque d'en faire de la bouillie si elle est dans un de ses jours confus. Peu à peu, la feuille de tableur va s'affiner, prendre du sens. Après la première version du plan de travail, on ouvrira des yeux ronds en se disant qu'on dépense beaucoup trop de sous ; je simplifierai, j'élaguerai, je regrouperai. Et enfin, on aura le vrai document de travail. Je vérifierai mon matos, rangerai les flashes dans leurs sacs, regrouperai les gélatines, les réflecteurs. Loulou remplira des sacs de fanfreluches, de perruques, de fonds de teint et de jouets colorés, Patrick louera des véhicules. Le cirque pourra se mettre en route. Bientôt.
Autre chose. Je me suis fait engueuler par Frère François à propos de mon gloubiboulga d'hier. Il me reproche d'être pleurnichard et prétentieux. Hé hé ! J'admets, François. C'était un très mauvais post. Confus, pas assumé, tournant autour de son sujet sans le traiter. Mais dis, Frère François, ça t'arrive jamais d'avoir du mal à exprimer des choses compliquées, toi ?
Allez, on continue.
"Korrektes", ce soir, sur Canal + à minuit quelque chose. Je vous redonne ici la liste des scènes que j'ai du couper, telle qu'elle figure sur le site du film :
1.Le dialogue Adrianna Francesco pendant le générique de début : « Je te paie pour faire semblant avec ma belle-mère, mais elle est pas là, ma belle-mère, alors on n'a pas besoin de faire ça. » (les personnages évoquaient le rapport d'argent qui les unit)
2.le monologue intérieur de Cynthia pendant le générique de début (elle parlait d'argent, se demandait combine une actrice de X pouvait gagner)
3.Le plan de Sébastian qui urine face à Pilar
4.Le texte de Cynthia, au téléphone, pendant que Mahé la regarde. Cynthia parlait d'argent et de spécialités sexuelles avec son producteur
5.Les plans de la fessée que Sebastian donne à Pilar près de la voiture
6.La scène pendant laquelle Manon, Mahé et Cynthia pissent dans l'herbe tout en téléphonant
7.Le monologue intérieur de Cynthia, dans la voiture, encore à propos d'argent et de pornographie (« si je fais trois scènes par semaine, à la fin du mois, ça me fera. ? »)
8.Le dialogue entier, entre Bertrand et Titof (« J'aime pas ça, être observé par un pédé ! » « Pas un pédé, mon garçon, un sale pédé. Les pédés, c'est comme les juifs, les gouines et les arabes, c'est toujours sale. C'est pas comme les cons, les cons c'est toujours jeune, comme toi. On dit « un jeune con » » « Bon ça va, cassez-vous, sinon j'arriverai pas à jouir ! »
9.La scène entière entre Lisa et Junior. (Lisa, portant un gode-ceinture, marche vers Junior en lui disant de préparer ses fesses. Junior, vêtu en soubrette, fesses nues, soupire de plaisir anticipé)
10.Tous les plans de fist-fucking et tous les plans mettant en scène le godemiché (dont la double pénétration et l'éjac finale) dans la scène entre Francesco, Cynthia et Pilar
Au total, la version qui sera diffusée cette nuit dure quatre minutes de moins que le film original.
Le dvd est en cours de fabrication. Dès qu'il est pressé, je vous le fais savoir et on s'organise une teuf. Non mais !...
Autre chose. Je me suis fait engueuler par Frère François à propos de mon gloubiboulga d'hier. Il me reproche d'être pleurnichard et prétentieux. Hé hé ! J'admets, François. C'était un très mauvais post. Confus, pas assumé, tournant autour de son sujet sans le traiter. Mais dis, Frère François, ça t'arrive jamais d'avoir du mal à exprimer des choses compliquées, toi ?
Allez, on continue.
"Korrektes", ce soir, sur Canal + à minuit quelque chose. Je vous redonne ici la liste des scènes que j'ai du couper, telle qu'elle figure sur le site du film :
1.Le dialogue Adrianna Francesco pendant le générique de début : « Je te paie pour faire semblant avec ma belle-mère, mais elle est pas là, ma belle-mère, alors on n'a pas besoin de faire ça. » (les personnages évoquaient le rapport d'argent qui les unit)
2.le monologue intérieur de Cynthia pendant le générique de début (elle parlait d'argent, se demandait combine une actrice de X pouvait gagner)
3.Le plan de Sébastian qui urine face à Pilar
4.Le texte de Cynthia, au téléphone, pendant que Mahé la regarde. Cynthia parlait d'argent et de spécialités sexuelles avec son producteur
5.Les plans de la fessée que Sebastian donne à Pilar près de la voiture
6.La scène pendant laquelle Manon, Mahé et Cynthia pissent dans l'herbe tout en téléphonant
7.Le monologue intérieur de Cynthia, dans la voiture, encore à propos d'argent et de pornographie (« si je fais trois scènes par semaine, à la fin du mois, ça me fera. ? »)
8.Le dialogue entier, entre Bertrand et Titof (« J'aime pas ça, être observé par un pédé ! » « Pas un pédé, mon garçon, un sale pédé. Les pédés, c'est comme les juifs, les gouines et les arabes, c'est toujours sale. C'est pas comme les cons, les cons c'est toujours jeune, comme toi. On dit « un jeune con » » « Bon ça va, cassez-vous, sinon j'arriverai pas à jouir ! »
9.La scène entière entre Lisa et Junior. (Lisa, portant un gode-ceinture, marche vers Junior en lui disant de préparer ses fesses. Junior, vêtu en soubrette, fesses nues, soupire de plaisir anticipé)
10.Tous les plans de fist-fucking et tous les plans mettant en scène le godemiché (dont la double pénétration et l'éjac finale) dans la scène entre Francesco, Cynthia et Pilar
Au total, la version qui sera diffusée cette nuit dure quatre minutes de moins que le film original.
Le dvd est en cours de fabrication. Dès qu'il est pressé, je vous le fais savoir et on s'organise une teuf. Non mais !...
vendredi, septembre 03, 2004
-61. Y'a des trucs qui raclent...
Ecrit avec alcool, dans le salon de l'appart seulement éclairé par le grand écran de la télé sur lequel des filles maigres font du gogo dancing en maillot de bain sur la scène d'un night club de l'Ouzbékistan dans l'espoir de devenir top models à New York. J'écris sur le verso de la couverture d'un épais manuel à l'usage des instits intitulé « CM1. Parcours. Observation réfléchie de la langue » qui m'a été envoyé gracieusement par l'éditeur car il utilise un extrait d'un de mes textes pour les mômes. J'écoute Peace Orchestra. Bien fait et finalement chiant. La moto de mon existence est en plein virage sans visibilité, c'est ni le moment de freiner ni celui d'hésiter. Et pourtant, il y a des trucs qui raclent. Pendant le dîner de ce soir, à la pizzeria, une jeune journaliste qui nous voue, à L., à mon métier et à moi, une passion faite de beaucoup de curiosité intime, a touché, sans le savoir, des zones fragiles. Au moment où j'écris, il n'est que 22h 30 mais L. dort, pour éviter d'y penser. Ca a commencé par « Biroute, tu devrais faire un porno dans lequel personne ne serait payé. Un film d'auteur gratuit, pour le plaisir, débarrassé du soupçon mercantile » A quoi j'ai répondu que j'y pensais depuis belle lurette mais que c'était impossible aujourd'hui car, tant que je serais producteur, les soupçons pèseraient toujours sur mes motivations. Ca a continué par « les gens qui t'entourent disent du bien de toi mais ne te connaissent pas. Ils ne savaient même pas, par exemple, que tu es devenu biroute en partie à cause de l'homosexualité de ton père. » A quoi j'ai répondu froidement que, depuis dix ans que je suis à cette place, je suis entouré de beaucoup plus de courtisans, de mouettes sur des champs d'ordures, de quémandeurs, que d'amis attentionnés. Elle a poursuivi sur l'importance de mon boulot et mon devoir de continuer à communiquer sur la chose sexuée. A quoi j'ai répondu que c'était vrai, il fallait que je continue et que... Un regard vers L. Je me suis tu.
La bouteille de whisky est vide et j'aime pas la vodka.
Autre chose.
Vous vouliez une preuve de plus que la télé est un univers débilitant ? Voici les stars du prime time dans leurs oeuvres.
dinerdeconnes.mpeg
La bouteille de whisky est vide et j'aime pas la vodka.
Autre chose.
Vous vouliez une preuve de plus que la télé est un univers débilitant ? Voici les stars du prime time dans leurs oeuvres.
dinerdeconnes.mpeg
jeudi, septembre 02, 2004
-62. La barrière de péage de l'autoroute de l'avenir.
La journée d'hier, que je redoutais, a finalement été intelligemment constructive, a débouché sur du bon et a levé la barrière de péage de l'autoroute de l'avenir. Demain sera meilleur qu'aujourd'hui. Rassemblons les troupes. En contrecoup, la soirée d'hier a été résolument futile. Concours de perruques et de danse du ventre, secrets imbibés d'éthanol jusqu'à pas d'heure. C'est admirable comme j'ai su rester jeune. Hopla !
Il est pas pertinent ce gloubiboulga ? Normal, j'ai un peu mal aux cheveux, ce matin.
Il est pas pertinent ce gloubiboulga ? Normal, j'ai un peu mal aux cheveux, ce matin.
mercredi, septembre 01, 2004
- 63. En l'absence de garde-fous.
Un long et très gentil mot d'un certain « Tchit », à propos d'explicite-art.com, ce matin. Quelques extraits :
« Cher John,
[.] J'ai tenté l'offre d'essai de ton site web (explicite-art.com), pourtant je n'ai pas l'habitude de payer pour du sexe sur le net[.] Ce qui est fantastique sur tes vidéos c'est leur réalisme. J'ai toujours eu tendance à penser (et je le pense d'ailleurs toujours) que les actrices X des films habituels (= qui ne sont pas de toi) ne jouissaient pas, car les conditions de tournage ne le leur permettaient pas : le but étant de faire jouir le spectateur avant tout en lui montrant des images. La différence dans tes vidéos c'est que je sens que ton but lorsque tu filmes est de filmer le plaisir, le vrai et donc de faire parvenir tes actrices à l'orgasme. [.] Pour celui qui regarde c'est absolument jouissif ! Il n'a plus la sensation d'être trompé, il ne regarde plus ces filles comme des femmes qui vendent leur corps mais simplement comme des filles qui veulent se faire plaisir. Pour réussir à les mettre dans cet état d'esprit, je pense qu'il faut être très très fort, [.] Voilà, j'ai dit ce que je pensais et ton site m'a permis de voir le monde du X d'une tout autre manière.
Bonne continuation, Biroute !
Tchit »
Léa, Maryline, Fyona, Céline, Elisa, Marinella... Même combat.
Oui, oui. L'obsession du plaisir sincère, c'est ce qui habite toutes ces vidéos. C'est vrai. J'ai toujours l'impression que le X est indigne, inutile, menteur et même parfois nuisible, s'il n'est pas sincère, s'il ne témoigne pas d'un engagement, s'il ne rend pas compte d'un vrai "lâcher prise", d'une véritable expérience humaine. Dans un monde où l'on ment sans cesse, où l'on confond systématiquement la chose et le bruit qu'elle fait, où l'on essaie en permanence de nous convaincre que l'image d'un objet, la représentation d'un fait, est plus importante que l'objet ou le fait lui-même, où l'on nous prend à ce point pour des cons qu'on accompagne toujours, même au cinéma, les images de leurs commentaires, il me semble que le porno est le seul lieu d'évidence. Ce que tu vois est vrai. La personne qui s'agite sur ton écran est réellement en train de pénétrer une autre personne dont les cris sont de vrais cris de plaisir. Pas de distance, pas de commentaires, pas de mensonge. Tu es un adulte. Regarde. Juge par toi-même. C'est vertigineux? Oui, on n'a pas mis de garde-fous ici.
« Cher John,
[.] J'ai tenté l'offre d'essai de ton site web (explicite-art.com), pourtant je n'ai pas l'habitude de payer pour du sexe sur le net[.] Ce qui est fantastique sur tes vidéos c'est leur réalisme. J'ai toujours eu tendance à penser (et je le pense d'ailleurs toujours) que les actrices X des films habituels (= qui ne sont pas de toi) ne jouissaient pas, car les conditions de tournage ne le leur permettaient pas : le but étant de faire jouir le spectateur avant tout en lui montrant des images. La différence dans tes vidéos c'est que je sens que ton but lorsque tu filmes est de filmer le plaisir, le vrai et donc de faire parvenir tes actrices à l'orgasme. [.] Pour celui qui regarde c'est absolument jouissif ! Il n'a plus la sensation d'être trompé, il ne regarde plus ces filles comme des femmes qui vendent leur corps mais simplement comme des filles qui veulent se faire plaisir. Pour réussir à les mettre dans cet état d'esprit, je pense qu'il faut être très très fort, [.] Voilà, j'ai dit ce que je pensais et ton site m'a permis de voir le monde du X d'une tout autre manière.
Bonne continuation, Biroute !
Tchit »
Léa, Maryline, Fyona, Céline, Elisa, Marinella... Même combat.
Oui, oui. L'obsession du plaisir sincère, c'est ce qui habite toutes ces vidéos. C'est vrai. J'ai toujours l'impression que le X est indigne, inutile, menteur et même parfois nuisible, s'il n'est pas sincère, s'il ne témoigne pas d'un engagement, s'il ne rend pas compte d'un vrai "lâcher prise", d'une véritable expérience humaine. Dans un monde où l'on ment sans cesse, où l'on confond systématiquement la chose et le bruit qu'elle fait, où l'on essaie en permanence de nous convaincre que l'image d'un objet, la représentation d'un fait, est plus importante que l'objet ou le fait lui-même, où l'on nous prend à ce point pour des cons qu'on accompagne toujours, même au cinéma, les images de leurs commentaires, il me semble que le porno est le seul lieu d'évidence. Ce que tu vois est vrai. La personne qui s'agite sur ton écran est réellement en train de pénétrer une autre personne dont les cris sont de vrais cris de plaisir. Pas de distance, pas de commentaires, pas de mensonge. Tu es un adulte. Regarde. Juge par toi-même. C'est vertigineux? Oui, on n'a pas mis de garde-fous ici.
mardi, août 31, 2004
- 64. Un sondage parmi les membres.
Encore une journée où bloguer est rendu difficile par l'absence d'événements à raconter, par l'immobilité, la passivité à laquelle je suis contraint. Curieuse et déprimante fin de mois d'août ; la rentrée ne veut pas commencer ; toutes les questions sont en l'air comme un brouillard au dessus des champs et ne veulent pas se poser dans l'herbe pour qu'on puisse les attraper et leur tordre le cou. Je viens de recevoir un coup de téléphone d'un membre d'explicite-art.com qui ne comprend pas : « comment se fait-il que la dernière scène ait été mise en ligne en mai alors que je vois que vous passez des annonces dans les journaux pour recruter des modèles ? » Je le rassure, je lui explique que le site retrouvera son fonctionnement normal tout bientôt, avec des updates quotidiennes et de qualité. Il est content de me parler en personne. Il me dit que le site est très bien. Encore un qui me doit quelques bonnes branlettes, apparemment. Avec quelles scènes aime-t-il mieux se masturber, de monsieur ? Celles où les filles s'exhibent, celles où elles me sucent, les extraits de films, les scènes de couples, les scènes de fist, d'uro, de godes ?
Un jour, quand le site sera à nouveau pleinement opérationnel, je ferai un sondage parmi les membres (le mot est bien choisi). Hé hé !
« Korrektes » passe samedi minuit sur Canal. Dans le journal des abonnés, ils ont écrit : « John B. Root relève le défi de mixer porno et cinéma d'auteur » Ils disent pas si ça leur plait ou pas, si c'est bien ou non. Ce film, comme je le redoutais, est programmé dans une absolue indifférence, sans que personne ne soit au courant de son existence. Aucun buzz. Le porno du mois, rien de plus. Encore une fois. Un insignifiant coup d'épée dans l'eau. Plouf. Ca fait même pas mal à l'eau.
J'ai des tas de projets dans le crâne, des tas d'envies d'images, la caméra et l'appareil photo qui démangent.
C'est quand on veut pour que je me mette au boulot.
Un jour, quand le site sera à nouveau pleinement opérationnel, je ferai un sondage parmi les membres (le mot est bien choisi). Hé hé !
« Korrektes » passe samedi minuit sur Canal. Dans le journal des abonnés, ils ont écrit : « John B. Root relève le défi de mixer porno et cinéma d'auteur » Ils disent pas si ça leur plait ou pas, si c'est bien ou non. Ce film, comme je le redoutais, est programmé dans une absolue indifférence, sans que personne ne soit au courant de son existence. Aucun buzz. Le porno du mois, rien de plus. Encore une fois. Un insignifiant coup d'épée dans l'eau. Plouf. Ca fait même pas mal à l'eau.
J'ai des tas de projets dans le crâne, des tas d'envies d'images, la caméra et l'appareil photo qui démangent.
C'est quand on veut pour que je me mette au boulot.
lundi, août 30, 2004
-65. Petit post entre amis.
J'ai reçu ce film d'une copine. C'est très amusant, très joliment fait. Qui en est l'auteur ? Pourquoi ? Aucune idée. Si quelqu'un a des infos, welcome.
BonjourParis.wmv
Mais allez visiter le site d'où provient cette vidéo : www.viralx.com. Il y a d'autres vidéos là-bas, toutes excellentes.
Journée d'hier calme. J'ai réussi à convaincre mes colocataires virtuels de s'envoyer en l'air. Décevante, l'animation. Les programmeurs ont tout caché derrière la couette. Mais je n'ai toujours pas gagné la partie. Pourquoi ? Qu'est-ce qui manque à l'accomplissement de leurs destins ? Une sodomie ? Une grossesse ? Un mariage ? Une rupture ? Un crime passionnel ? Ah la la, quel suspense.
Un excellent lecteur, sm, m'envoie une merveilleuse citation de sacha Guitry: "La sensualité n'est que la prose de l'érotisme, l'obscénité en est la poésie." Brillant !
BonjourParis.wmv
Mais allez visiter le site d'où provient cette vidéo : www.viralx.com. Il y a d'autres vidéos là-bas, toutes excellentes.
Journée d'hier calme. J'ai réussi à convaincre mes colocataires virtuels de s'envoyer en l'air. Décevante, l'animation. Les programmeurs ont tout caché derrière la couette. Mais je n'ai toujours pas gagné la partie. Pourquoi ? Qu'est-ce qui manque à l'accomplissement de leurs destins ? Une sodomie ? Une grossesse ? Un mariage ? Une rupture ? Un crime passionnel ? Ah la la, quel suspense.
Un excellent lecteur, sm, m'envoie une merveilleuse citation de sacha Guitry: "La sensualité n'est que la prose de l'érotisme, l'obscénité en est la poésie." Brillant !
dimanche, août 29, 2004
-66. Middle-core virtuel.
Journée de bureau paisible samedi. JD, le nouveau génie de la lampe, travaillait déjà, cherchant des éléments d'information sur les trafics comparés des plus gros sites de uc de la planète, visitant d'éventuels partenaires anglo-saxons, japonais, scandinaves, écrivant des méta-tags. Bref, faisant calmement et méthodiquement son boulot de webmaster carnivore. Objectif : fournir à explicite-art.com, avant la fin de l'année, un trafic et un nombre d'abonnés comparables à ceux des plus gros. On y arrivera. Je le sais et JD le sait aussi. On a le meilleur contenu de la planète et je sais comment le rendre meilleur encore. Prétention ? Non. Réalisme. Surfez, vous verrez.
Pendant qu'il bossait, moi, je jouais. J'ai acheté « Singles », un jeu sur PC qui imite les Sims en tous points, mais qui en érotise la règle du jeu. C'est un mélange de « Friends » pour le thème (des célibataires, un appartement), de Loft Story, en virtuel 3D. Il y a même un mode « pink » qui permet de jouer avec des couples de garçons ou des couples de filles.
Tous les garçons et les filles de mon âge, gna gna gna, finissent tous au lit, c'est la règle du jeu.
Le jeu est décevant, lent, et il offre peu de surprises, mais l'évolution culturelle qui lui a permis de naître m'intéresse au plus haut point. Ce jeu est de la génération des reality shows, de « Sex and the city » et des films de cul middle-core destinés au public des femmes (genre « All about Anna » de chez Von Triers, « In the Cut ». la génération qui voit l'érotisme et la sexualité accéder au rang d'ingrédient de divertissement « normal », « admissible ». C'est, vous le savez, par cette brêche-là que je veux forcer mon chemin.
Hop !
Lola sera là ce soir. Oolala !
Pendant qu'il bossait, moi, je jouais. J'ai acheté « Singles », un jeu sur PC qui imite les Sims en tous points, mais qui en érotise la règle du jeu. C'est un mélange de « Friends » pour le thème (des célibataires, un appartement), de Loft Story, en virtuel 3D. Il y a même un mode « pink » qui permet de jouer avec des couples de garçons ou des couples de filles.
Tous les garçons et les filles de mon âge, gna gna gna, finissent tous au lit, c'est la règle du jeu.
Le jeu est décevant, lent, et il offre peu de surprises, mais l'évolution culturelle qui lui a permis de naître m'intéresse au plus haut point. Ce jeu est de la génération des reality shows, de « Sex and the city » et des films de cul middle-core destinés au public des femmes (genre « All about Anna » de chez Von Triers, « In the Cut ». la génération qui voit l'érotisme et la sexualité accéder au rang d'ingrédient de divertissement « normal », « admissible ». C'est, vous le savez, par cette brêche-là que je veux forcer mon chemin.
Hop !
Lola sera là ce soir. Oolala !
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