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chronique légère, aphrodisiaque et digeste: écrite un jour pair, avec alcool.

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chronique que tu lis si tu veux mais que tu te plains pas d’avoir mal à la tête après: écrite un jour impair, avec alcool.

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samedi, octobre 02, 2004

-36. Viendez à Groland ! 



V'là une invitation. Cliquez dessus si vous voulez l'avoir en grand.

Les gars de Groland, Delépine et sa bande vont mettre le feu à Montmartre dimanche 10, à partir de 11h30. Mise en orbite du président Salengro, danseuses du Crazy... je ne sais pas très bien ce qu'ils ont prévu mais allez-y, ce sera forcément rigolo.
Eh, les Grolandais, Benoit, Christian, Christophe, Gustave, Franck, Vincent, si vous voulez que je vous amène des gonzesses à poil pour faire joli et incorrect dans votre fête, il vous suffit de me le demander, ok ?

Toujours à propos de Groland, n'oubliez pas de visiter régulièrement leur site non officiel mais néanmoins tout à fait très bien, www.wanagro.com.

//// bavé par |Reboot| @ 10/2/2004 11:28:08 AM

vendredi, octobre 01, 2004

-37. Une sorte de filiation ? 

J'ai vu la première mouture du dévédé « Inkorrektes » hier. Quelques conneries à corriger et le master sera prêt. Comptez trois semaines pour le pressage de la première série. Avant la fin du mois, nos ami(e)s journalistes recevront leur copie. Est-ce qu'on organisera quelque chose ? Une teuf ? Une projo ? Sais pas. Pas impossible. C'est sûr que ce film mérite qu'on se réunisse pour lui faire la fête, mais rien n'est simple, voyez-vous.



Russ Meyer. Je viens d'écrire quelques lignes sur lui pour un journal. En revoyant cinq ou six de ses films, il y a quelques mois, j'ai réalisé que j'avais une dette envers lui. Son cynisme, sa bonne humeur iconoclaste, ses films faits de bouts de ficelle, jamais vraiment finis, jamais vraiment concluants mais sauvés par l'énergie et le plaisir de la transgression, ça vous rappelle pas un petit pornographe français ? Moi si, un peu, parfois.

//// bavé par |Reboot| @ 10/1/2004 01:19:51 PM

jeudi, septembre 30, 2004

-38. Les murs parlent. 

Sur mes murs, comme promis.

1. Dans l'entrée. Alain Fretet. "La diablesse". Il me l'a offerte. J'ai jamais eu l'occasion de le remercier. J'adore cette illustration.



2. Dans l'entrée. Arno. Une illustration originale de mon roman pour Je Bouquine "Les fugitifs". Arno avait un trait incroyable de finesse.



3. A l'entrée du bureau. Serge Bloch. Une adorable aquarelle originale qu'il avait faite pour mon texte "Mon copain bizzare", chez J'aime Lire.



4. Dans le salon. Un trésor. Une planche originale de "Jesuite Joe" de Hugo Pratt. Dominique (ma première compagne) et moi avons très longtemps cherché à mettre la main sur cette merveille-là. Si l'appartement brûlait, c'est la seule chose que je sauverais des flammes.



5. Salon. Jan Saudek "Hommage à Vincent". Loulou et moi avons payé ça une fortune (il est cher, aujourd'hui, Saudek...) Kitsch et délicieux.




6. Un cadeau très émouvant de mon ami le peintre Taka Sakabe. Sa première oeuvre pornographique, spécialement pour mézigue. Regardez bien le crayonné. Vous voyez ce que ça représente ?



....

Autre chose.
Voici ce que m'envoie Saint François pour me consoler de ne pas être en vol.



Hi hi.


//// bavé par |Reboot| @ 9/30/2004 11:53:33 AM

mercredi, septembre 29, 2004

-39. Volaaare ! 

Dîner hier soir à la pizzeria avec toute une bande : Adrianna, Patrick, Titof, Bertrand, Carla Paris, Lola, Jay Dee, Phil Holiday. Et ça parlait de bites, de chattes, de sodomies, de fists. Et les filles criaient « Mais baisez-moi, bordel ! » pour faire rougir les autres clients. Comme d'hab. Quand le dévédé de « Inkorrektes » sera sorti (bientôt), regardez le doc tourné par Loulou, vous aurez une idée juste du contenu culturel de nos repas entre collègues.
Et votre serviteur ? Il dessinait des petits navions sur la nappe parce que les histoires de cul, depuis dix ans qu'il nage dedans, voyez-vous, ça l'amuse plus tant que ça.



J'ai envie de recommencer à voler. Une envie terrible. J'ai un brevet de pilote privé que j'ai jamais utilisé parce que l'aviation de tourisme c'est trop cher et trop contraignant. J'ai un brevet de parapente mais jamais de vacances pour avoir le loisir de l'utiliser. J'aimerais faire de l'ULM. Traverser des montagnes et survoler des golfes clairs, porté par le vent, en comptant les vaches dans les prés tout en bas. Quand Jérome, mon copain pilote à Air France me raconte ses atterrissages au petit matin dans la lagune de Venise ou dans le golfe de Gênes ; quand Patrick, mon copain pilote de chasse, me raconte ses acrobaties en vallée de Chamonix et ses passages sur le dos au dessus du Mont Blanc, j'ai des coups de vague à l'âme.
« Volaaaare ». Chanson connue.


//// bavé par |Reboot| @ 9/29/2004 11:53:31 AM

mardi, septembre 28, 2004

-40. Saintes putes. 

Je vous présente « la puta de Madrid ».



C'est cette peinture que vous apercevez parfois, dans les photos prises chez wam. Elle est accrochée au-dessus de la cheminée, dans l'axe longitudinal de la pièce qu'elle agrandit en lui ouvrant une perspective. J'ai acheté cette toile, un soir, au restaurant proche de chez moi « le petit porcheron » qui faisait une expo-vente du peintre, Laurent Rabès Valton. J'ai craqué, j'ai payé. Plus je la regarde, plus je l'aime, ma puta. On imagine la chaleur, le bruit des voitures, des klaxons et des gamins qui jouent dans la rue en bas. On respire, dans son sillage, son parfum trop sucré. On regarde ses fesses et on se dit « tout ça pour moi dans un instant, quelle émotion ! »
J'ai reçu récemment un imèle du peintre, que je ne connais pas et que je n'ai jamais rencontré. Il se demandait si j'aimais toujours la toile et si je l'avais utilisée dans un film. Oui à la première question, non à la seconde. Pas encore.

J'accroche pas n'importe quoi sur les murs de mon chez-moi. J'aime pas les objets sans histoire. Je vous présenterai bientôt les quatre autres images qui sont pendues dans mon salon.

Est-ce que je vous ai raconté ma première expérience avec une call-girl ? Non ? J'étais en reportage à New York, royalement logé dans une suite d'un hôtel de luxe à Manhattan, avec des baies vitrées plongeant vertigineusement entre les falaises de verre des autres immeubles dont les sommets se perdaient dans le brouillard. Romanesque situation pour un petit con français de 25 ans. J'ai ouvert le bottin à la page « escorts » et appelé l'agence qui avait le plus gros encart de pub « Classic Escorts ». J'ai demandé une fille au look étudiant, pas sophistiquée et naturelle. Elle a frappé à la porte moins d'une heure plus tard. Elle était parfaite. Petite, marrante. Elle venait du Maine, elle était réellement étudiante et elle faisait ce métier pour payer ses études dans la grande ville. On a parlé, parlé, parlé en éclusant les mignonnettes du frigo. Au bout de quarante-cinq minutes, elle m'a dit qu'il fallait peut-être qu'on fasse quelque chose. Mais j'avais plus du tout envie de sexe. J'ai prolongé d'une heure. Une vraie fortune. Et puis, quand même, elle m'a déshabillé et a pris les choses en main. Je me souviens qu'elle avait un slip et un soutien gorge dépareillés et que je trouvais ça délicieux. Elle m'a fait, pendant plus d'une demi-heure, des tas de trucs très gentils avec les doigts, avec la bouche. Rien. J'ai pas bandé. Elle était très désolée quand elle est partie. Moi pas. Je venais de vivre un moment parfait.
J'ai renouvelé l'expérience quelques fois, lorsque j'étais en voyage. Par souci de rentabilité, j'ai bandé et consommé, les fois suivantes, mais vous savez quoi ? C'était moins bien.

//// bavé par |Reboot| @ 9/28/2004 11:48:05 AM

lundi, septembre 27, 2004

-41. Ecrire, c'est pas comme conduire, on peut le faire bourré... 

(écrit dimanche soir)
La nappe en papier blanc de la pizzeria, le sachet de gressins, le verre de whisky. Il me semble avoir déjà vu ça quelque part. Ce sera quoi, ce soir ? Pizza Regina, Calzone, salope milanaise ? Avec une demi Valpo ? Oui, oui, j'ai déjà vu ça quelque part ; j'ai vu ça toute l'année. C'est un repère. J'y tiens, comme je tiens à cet autre repère : ce site où j'écris.
Cette année 2003/2004, ma 10ème année en tant que pornographe, a été une année de transition, de réflexion. C'est pour ça que les mots étaient importants. C'est pour ça que je me suis lancé dans « Inkorrekt ». Est-ce que ça m'a aidé ? Oui, plus que vous ne l'imaginez.
Dimanche 7 novembre, si je ne quitte plus Paris et si aucun imprévu ne perturbe ma routine, j'aurai écrit mon 365ème portnawak sur ce site et ce sera la fin de l'expérience. Vous, je sais pas. Moi, ça me manquera, c'est sûr. J'ai pris mes marques et appris à aimer ce tête à tête quotidien. C'est comme un journal, mais un journal qui serait ouvert sur la table du salon pour que les amis puissent le lire si ça les amuse. Et des amis, il m'en a offert, ce journal ! Des tas. Des qui sont restés tout du long, des qui sont passés, puis revenus, des qui ont laissé mûrir leur envie et puis qui m'ont envoyé, un jour, un long texte en me disant qu'ils me lisaient tous les jours et en m'expliquant pourquoi. C'est cette présence invisible, la vôtre, cette réconfortante famille de lecteurs et de correspondants qui me manquera.
Quand j'aurai arrêté, je retournerai dans ma vie, dans ma peau, sans témoins ; ce que je vivrai ne sera connu que par mes proches. Ca me fera drôle. Après un temps de flottement, je me remettrai à écrire, c'est sûr. Ecrire, c'est une des seules choses que je fasse à peu près correctement. J'écrirai autre chose. Quoi ? Je ne sais pas encore.
Un film ? Un roman ?
Et pourquoi pas un porno ? Un bon, pour changer.

//// bavé par |Reboot| @ 9/27/2004 11:00:45 AM

dimanche, septembre 26, 2004

-42. Plaisirs de gamins. 

Encore un blog du dimanche souffrant de vacuité. Ben quoi, je respecte la règle d'un par jour, au moins.



Soirée chouette entre gens normaux, hier. Ce qui est rare est bon et il est rare, dans la tribu, qu'une soirée se passe sans pétage de plombs, sans psychodrame, sans excès et sans énervement aucun. C'était donc bon. Au menu, accras de crevettes (je suis devenu un spécialiste) et un massala de poulet tout à fait très exceptionnellement bien réussi, élaboré avec les épices ramenées de Maurice, dont je suis passablement fier.
Conduit Lola au boulot en moto à la mi-journée. Autoroute. Vroum vroum. Elle a un job qui la force à découcher à peu près deux fois par semaine. Je ne la reverrai que demain aprème.
Un peu de pilotage casque fermé et pare-brise en position basse au retour. Compte-tour, trajectoires, bons angles et bonnes vibrations. Vas-y, ma grosse teutonne, fais chanter ton moteur de 2 CV dopé à la coke. Je ne déconne pas comme ça très souvent parce que c'est bête à en mourir et parce que j'ai plus trop de points sur mon permis. Mais c'est si bon.
Et pis le bureau. Les gosses de la rue qui m'emmerdent en venant sonner et frapper à la porte et qui se sauvent en courant parce qu'ils savent qui je suis.
« Yo, cé toi qui fé lé film alatélé avec lé meufs ? Ta pa onte ? »



Jé pa onte.


//// bavé par |Reboot| @ 9/26/2004 03:58:37 PM