samedi, septembre 18, 2004
-49. La débauche et le bruit qu'elle fait...
Mais Claudine fait aussi des ouvres originales. Du genre :

Il paraît qu'elle figure sur ce montage. Où ça, où ça ?
Invité hier soir à la teuf de la revue « Bordel ». Ca se passait au Hustler Club, rue de Berry. A chaque fois que j'ai été invité dans cet endroit spécialisé dans le micheton levantin en BMW et gourmette, la fête était nulle à chier. Celle-ci n'a pas fait exception. C'était une réunion de sardines géante, bruyante et sombre, pleine de décalques semi-mondains, semi-cultivés, qui croyaient s'encanailler et s'approcher du grand frisson sacré de la débauche en regardant de pauvres serveuses de banlieue se trémousser en string sur les podiums de verre. Saint Epictète protégez-nous. Pourtant, le gars chargé du machin, Stéphane, me semblait rigolo, à en croire nos échanges d'imèles. Mais je ne l'y ai même pas croisé. J'ai hésité. Allais-je me mettre tout nu, marcher à quatre pattes pour faire une animation ? J'ai choisi de me cacher dans un coin. Je suis resté une heure, le temps de boire deux whiskies offerts par Flammarion et de faire faire deux tours de piste à Lola qui arborait sa mini-robe incendiaire et puis bye bye. Décidemment, les fêtes, pour moi, c'est comme les orgies, je les préfère en privé.
Casté hier une terrifiante poupée de 18 balais, future élève de grande école à la gueule d'ange, prête à tout, en solo, avec des filles ou des garçons, avec cet ahurissant naturel propre aux nanas de sa génération dont j'ai déjà dit tout le bien que j'en pensais. En v'là un bout.

vendredi, septembre 17, 2004
-50. Un marchand de branlettes heureux.

Mignon, non ?
J'ai pas perdu le rythme. Je suis revenu mardi de Carcassonne et, en deux jours, j'ai réussi à trier et traiter les 512 photos des updates et à monter les 8 vidéos. In/out, ralenti, raccord dans l'axe, crop, niveau de blanc, niveau de noir, gamma, compression, hop, hop ! Saute ma puce. J'ai plus qu'à encoder les vidéos, à graver le tout sur un cédérome que je filerai au génie de la lampe ce wikende pour qu'il le mette en ligne.
explicite-art.com. Le retour.
Vous imaginez pas comme ça me fait plaisir. C'est mon bébé chéri, ce site, mon fils, mon combat, ma fierté. Il a été créé il y a deux ans et demi, ex nihilo. Tout de suite, il a marqué des points sur le marché anglo-saxon ; il a été repéré par les annuaires spécialisés qui l'ont placé dans le top-ten des sites de cul de la planète. Les abonnements ont commencé à pleuvoir. Mais mes incompétences, ajoutées à celles de mes compagnons de galère ont toujours empêché le site de s'installer confortablement à la place qu'il méritait. Pendant deux ans, on a ramé sans parvenir à solidifier le succès initial. Jusqu'à ce printemps où, dans la panique, on a fait un faux mouvement et suspendu les updates. Le site s'est mis à resssembler à un bateau fantôme. Quelle horreur. Il a fallu six mois pour réfléchir aux bonnes solutions pour redémarrer. On y est presque aujourd'hui, semble-t-il. Explicite va changer de look, sera updaté six fois par semaine (au lieu de trois auparavant), il aura une belle partie visite guidée pour attirer les cartes bleues, il sera marketé, exposé, affilié, agressivement vendu. Il va rapporter des pépettes qui serviront à fabriquer du contenu toujours plus cochon, toujours plus câlin, toujours plus chouette.
Je serai un marchand de branlettes heureux quand ce travail-là commencera à porter des fruits.

Il y en a une autre qui fait des progrès en ce moment, c'est Loulou. Voilà une image faite par elle. Elle commence vraiment à avoir un oeil en photo et ça me fait extrêmement plaisir.
jeudi, septembre 16, 2004
-51. Tout le reste est superflu.
Alors faisons-le, nom de Dieu !
mercredi, septembre 15, 2004
-52. Ca va voler.

Elle a beaucoup changé, Loulou. Plus femme, plus forte. Mais toujours folle, heureusement...
C'était aussi l'occasion de tester le matériel tout neuf, le D1X et la Panasonic de compète que j'avais achetés juste avant le tournage d' « Inkorrektes » et que je n'avais pas encore utilisés.

C'est bien, un bon appareil photo. C'est gratifiant.
C'était aussi, et surtout peut-être, l'occasion de recommencer à me frotter à la matière sexuelle brute, non alibisée par un scénario, de savoir si j'aimais toujours ça, et de vérifier que Lola, pour qui c'était la première expérience, trouverait ses marques dans cette étrange double relation affective -avec elle, sans elle, filmée, ou sans caméra- qui est la base du métier.

J'aime toujours ça.
C'était comme une rééducation. Réussie.
C'est bien. Puisque le moteur fonctionne, on va pouvoir accélérer, à présent. Allez hop, pousser la manette des gaz à fond et laisser s'envoler la machine.
mardi, septembre 14, 2004
-53. Le Sud, c'est mieux que le Nord...
Que dire de ce week-end à rallonge ? Que c'était parfaitement très bien. Photos, vidéos, repas gastronomiques et vins du domaine. Lola, Tia et Loulou très joyeuses et admirablement cochonnes. L'endroit de toute beauté. J'y retournerai.
Some pictures ?
Of course. Here they are.

Les trois pétroleuses en liberté.

Lola fait sa bêcheuse.

Ca, c'est un projet pour une étiquette de vins du domaine.
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