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samedi, décembre 06, 2003

Tu dois être le seul homme qui puisse me faire bander... 

J'ai reçu ce truc hier. C'est touchant. Je vous en mets un morceau.

" Salut John,
J'avais un peu le blues aujourd'hui, l'impression de perdre définitivement une partie de mon enfance en disant un dernier au revoir à Michael Kamen et à Jacques François. Le moral plombé, je décidai de faire un petit tour sur explicite (le seul site porno sur lequel je vais garder un abonnement actif). Comme d'habitude, je me laisse aller au cours de ma visite et, mon optimisme retrouvé, je me mets en quête d'inconnu. Surgissent un lien vers inkorrekt et un désir avide de nouveauté chez moi. Premièrement, je lis ce que Diogène (tu me fais plus penser à lui qu'à john) à posté dernièrement. Clic naturel sur la bio, après tout le B.Root je le vois partout mais je ne suis toujours pas sûr de le cerner. Donc, jean a publié avant "Porno blues". Choc. J'étais abonné à "Je Bouquine" à la même période ou je découvrais le monde du porno grâce à mon cher libraire peu regardant. Franchement, ça fait plaisir de recevoir des nouvelles d'un ami pas vu depuis longtemps. J'ai du lire "A la recherche de Frankie" et "Les yeux d'Antoine" une dizaine de fois chacun. Merci Diogène, Grâce à toi j'ai appris jeune à avoir le plus grand respect pour les femmes. Lorsque je me souviens des expériences que cela m'a rapporté, tu dois être le seul homme qui puisse me faire bander sur simple évocation. Ayant 24ans, j'ai pu bénéficier au maximum de tes conseils tout au long de nos évolutions respectives . A chaque stade amoureux de ma vie, j'ai pu compté sur ton soutien indirect.
Encore merci John, j'ai le moral à nouveau.
A."

Ben merde alors, je fais bander les hommes, maintenant...



Essayons. "Bande, A. C'est un ordre!"

//// bavé par |Reboot| @ 12/6/2003 02:07:54 PM

-307. Il se passe des trucs magiques dans ce blog. 

Arnaud vient de me faire parvenir ce lien:
http://louhi.kempele.fi/~skyostil/archive/dump/videos/sandAnimation.wmv
C'est un gars qui fait des dessins dans le sable. C'est bô!!!

Et puis y'a un Laurent qui dit :

"Salut J.
Je viens de prendre ton blog dans le gueule.
Je sais pas, j'ai rarement vu ça. Il se passe des trucs magiques dans ce blog, on y ouvre son coeur, on s'y écorche. C'est beau, la sincérité. Bonne continuation,
--Laurent"


Ben oui...
Y'a aussi des tas de commentaires à propos des derniers posts (sur le viol, la laideur, l'"amour"). Mais je les publie pas. Y'en a marre des gloubiboulgas sérieux. A la place, voici du BON SEXE. Aaaaah!

LE CASTING DE REBECCA.

Voici la vidéo de Rebecca. C'est un casting que j'ai tourné il y a quatre ans, je crois. Ca dure plus de vingt minutes. C'est une émouvante montée vers le plaisir.



Qu'est-ce qu'elle fait, aujourd'hui, Rebecca? Elle est peut-être au cabinet de Sarkozi? Hé hé...

//// bavé par |Reboot| @ 12/6/2003 11:25:09 AM

vendredi, décembre 05, 2003

Je n'ai jamais pissé dans la bouche d'une fille. 

Ouala, jé cosé dan le post. Cété pa un téraissan. (maime si j'èm bien Brijit)

Gloubiboulgons, pour l'heure. V'là le père François qui réagit sur les horreurs d'hier :

"C'est le manque d'amour qui fait mal". Je ne sais pas ce que tu en penses mais j'ai l'impression qu'en français, le mot "amour" prête à confusion. Par exemple on n'a le choix qu'entre "faire l'amour" (joli), "avoir un rapport sexuel" (médical) et "baiser" (trivial). Je ne connais pas d'équivalent à l'anglais "to have sex" (neutre) qui désigne la pratique du sexe sans que les protagonistes soient forcément amoureux. Peut être est-ce ce qui t'amène à écrire quelque chose qui semble dire qu'un acte sexuel sans amour ne peut être que douloureux. Je n'ai jamais pissé dans la bouche d'une fille, ça ne m'attire pas particulièrement et il faudrait effectivement qu'elle me le demande avec insistance. Mais je ne crois pas que j'aurais besoin d'en être très amoureux. Il faudrait seulement que l'ambiance s'y prête et qu'il y aie entre nous suffisamment de désir et de complicité pour vaincre mes réticences (un peu comme dans tes castings). Par contre, il y a quelques années ma copine du moment m'a demandé de la gifler pendant nos ébats. J'ai pas pu et ça ma coupé mon élan. Et pourtant j'en étais amoureux. Comme quoi rien n'est simple..."

Je parlais de l'amour au sens chrétien du terme. Aime ton prochain. Agis avec lui guidé par la bienveillance, le respect, le souci de son bonheur... Ca suffit pour fabriquer et vivre du bon "sexe rassurant" comme disait R. "Du sexe rassurant". J'adore cette expression ! Tiens, Y'a aussi le père Bertrand qui lève le doigt (ou alors c'est pas son doigt... Je vois pas bien, d'ici...). Vas-y, Tramber, on t'écoute :

"...Le corollaire, c'est ma petite amie (décidément) qui me l'a soufflé : le fantasme féminin le plus répandu est sûrement le viol. Pourquoi ? Parce que dans une scène de viol, les filles sont complètement irresponsables, dans le sens de "elles ne peuvent rien y faire". Cela les renvoie à toute la culpabilité chrétienne évoquée dans de précédents posts. En résumé dans une scène de viol une fille peut prendre du plaisir sans se sentir coupable. Bien sûr de là à franchir le pas, de là à transformer le fantasme en réalité, il y a des marges à ne pas franchir. Toujours est-il que certaines le font, ou plus ou moins, et surtout se font filmer, plus ou moins contre leur gré, transformant le fantasme des autres en représentations du fantasme (ta piste de la représentation de la sexualité est l'une des choses les plus intelligentes que j'aie lues ces derniers temps). Ca comble des pulsions, ça satisfait des instincts présents chez l'homme comme chez la femme. Il ne faut pas les ignorer, car ils existent bel et bien. Il faut juste chercher à les dépasser, les sublimer."

Absolutely right. Sublimation, c'est le mot. Sublimons pour ne pas devenir des zanimos. Et on s'offre une tranche du bon André-Marc :

"si ça ne se mange pas

si ça ne se baise pas

pisse dessus

proverbe chien"


Une photo, une photo!!! Hola, hola, criez pas, la v'là.



"L'orgie de Raymonde"
Cé un animateur de télé tré konu qui a fé cet foto : Julien Courbet y s'appelle. Même.

Tiens? Chouette. Encore un jeu idiot...
http://game.panlogic.net/

//// bavé par |Reboot| @ 12/5/2003 05:30:29 PM

-308. Notre destin de naufragés 

Pas beaucoup de temps pour le gloubiboulga aujourd'hui. Je vais à RMC, pour l'émission de Brigitte Lahaie, entre 14 h 30 et 16 h 30.

J'ai lu beaucoup de blogs intéressants ces derniers temps. Celui de Supanova, celui d'Üzdrük, d'autres aussi. et j'ai compris quelque chose. Blogguer, c'est un truc un peu désespéré, qu'on fait tout seul dans son coin, c'est pas un truc de frimeur, on n'en attend rien, on bloggue parce qu'on n'a pas le choix ; c'est des bouteilles à la mer qu'on lance en sachant que, même si quelqu'un les trouve, ça changera pas notre destin de naufragé ; c'est pas de la littérature, non plus, ça a à voir avec l'urgence, l'instant, l'improvisation, l'émotion du moment, c'est fragile, fugace, parfois drôle, souvent précieux. Je vais blogguer différemment à partir d'aujourd'hui... Euh. Si j'y arrive.



Après les horreurs d'hier, j'ai envie d'un peu de beauté, pas vous ? Voici Kim.


//// bavé par |Reboot| @ 12/5/2003 01:36:19 PM

jeudi, décembre 04, 2003

-309. La niche dure de la misogynie version US 

« Quand on voit les dégâts que font les pigeons
on remercie dieu de ne pas avoir donné d'ailes aux vaches... »


C'est André Marc qui m'a envoyé celle-là au milieu d'un très beau courrier grave dont je vous donnerai des morceaux plus tard. Occupons-nous de R., pour l'instant. Il s'est fait peur, R. Il s'est offert une crise de foi en allant se balader sur ces sites de pure poésie américaine :www.sweetauditions.com, www.herfirstgangbang.com, http://www.sweetloads.com, http://www.backroomfacials.com . Steve Sweet, Bangbus, Max Hardcore...



La niche dure de la misogynie version US. A mon avis, ça l'a excité, il a bandé, il s'est masturbé en regardant ça... Le gentil R., qui se croyait bien élevé, bien à l'abri de la bestialité derrière son masque de jeune mâle civilisé a couvert son clavier de sperme en regardant des gentilles filles se faire cracher et pisser dessus, se faire dilater les orifices avec des forceps et des spéculums et traiter de salopes pour conclure. Bien fait pour toi, R., si t'as la nausée aujourd'hui. Fallait pas y aller. Fallait pas payer pour voir. Cette volonté immonde de rendre le monde laid !!! C'est trop tard, t'es coupable, t'as payé, t'as collaboré. Ah ben oui, ça crée un malaise, c'est sûr. Et aujourd'hui tu ne comprends plus. Tu te hais, tu as peur de la bête en toi. Je me trompe, R. ? Bon j'arrête, permets-moi de te rassurer. Ces sites-là ne sont pas les pires, il y a beaucoup plus laid encore. La condition humaine, c'est pas toujours très délicat, comme spectacle. Ensuite, houla, nous voilà, grâce à tes errances sur la toile, au cour d'un sacré débat. Peut-on tolérer une pornographie dont le dessein est de salir, souiller, avilir, ridiculiser, abaisser, humilier les femmes ? Répondre simplement « non » à cette question serait d'une immense bêtise. Cette pornographie-là existe depuis toujours, elle est même largement majoritaire quantitativement. Elle a un colossal marché : la très grande majorité de mâles qui vivent mal leur sexualité et qui ont besoin qu'on les venge de la gent féminine.

Moi aussi, certains soirs de misère, j'ai payé pour voir des trucs comme ça mais, bonne nouvelle, on n'en meurt pas. Je m'en suis sorti et je méprise la bête qui sommeille en moi. Cette pornographie-là me met en rage et me fait douter de ma vocation. Mais c'est pas si angéliquement simple. Les filles, participent volontiers à ce jeu. Dans les sites que tu cites (hi hi), les modèles sont correctement payées et parfaitement consentantes. Fantasme de viol, volonté de s'avilir ou de casser son image, désir de soumission, elles aiment ce qu'on leur fait faire et personne ne les a contraintes. Tiens, un exemple :



Cette photo est parfaitement misogyne. Elle montre une fille absolument soumise, absurdement offerte, ayant renoncé à toute « dignité » dans cette représentation d'elle-même. Ouais. Ben c'est moi qui l'ai faite, la photo. J'ai bien essayé de donner une autre image de cette nana, mais elle était conne, elle voulait pas. Là, dans cette pose, elle était heureuse, pleinement elle-même, satisfaite. Ne soyons pas féministes à la place de nos copines. Quand Mathilda a vu les photos et les séquences des sites en question, elle a juste haussé les épaules, rigolé et dit « C'est rien, c'est juste un peu nul, mais si elles aiment ça, ça les regarde. »

Pour conclure provisoirement, voici un souvenir. Dans une émission de télé (les enfants du rock ou une émission sur la BD, je ne me souviens pas.) Manouvre et Dionnet avaient demandé au génialissime sublimissime bouleversant Reiser s'il pourrait pisser dans la bouche d'une fille. Monsieur Reiser (si le Paradis n'est pas une couennerie, il lit ce blog de là haut en sodomisant des anges) avait hésité puis répondu quelque chose comme : « Peut-être, si elle me le demandait, mais il faudrait que je sois très amoureux. » Elle est là, ta réponse, R. C'est pas l'acte qui pose problème, aussi trash soit-il, c'est l'intention. C'est le manque d'amour qui fait mal.



Tiens, R., Y'a Adrianna et Axelle qui ont bien aimé ton courrier et qui te font des bisous.
Et pour te remettre de bonne humeur, va voir là, c'est Noël ! (PS: j'ai fait 350,4 mètres)
http://www.twingo-portal.de/flash/weihnachtsmann/weihnachtsmann.swf

//// bavé par |Reboot| @ 12/4/2003 04:54:08 PM

"Je suis un peu paumé ce matin..." 

Je viens de recevoir ce courrier. Il m'a ému. Je le publie tel quel. mais il me faut du temps pour y répondre. Besoin de réfléchir un peu. A suivre...

"Salut John.
Je m'appelle R., j'ai 21ans. Je t'ai déjà écrit deux trois mails par le passé. Pour tout t'avouer, je sais pas trop pourquoi je t'écris ce mail, je suis un peu paumé ce matin, et fallait que je le dise a quelqu'un. C'est tombé sur toi, désolé, je pense que t'as autre chose a faire que de lire ce genre de petits mails. Voila, depuis hier, je me suis perdu dans le "vrai" et le "faux" du porno. J'ai une sexualité que je qualifierai de "normale", quelques rapports tendres ou moins tendres avec des filles, quelques turluttes avec des garçons. Mais je me perds a cause d'une certaine pornographie, enfin, surtout dans son rapport avec la réalité. Ta pornographie, je la connais, je l'aime, elle me montre ce que j'ai envie (besoin) de penser sur la sexualité, des câlins tendres ou bestiaux, mais surtout du plaisir. Mais dans mes errances sur la toile, je suis tombé sur certains sites qui m'ont choqué et m'ont rendu perplexe. Tu as du en voir aussi, de ces sites, ou de pauvres débutantes sont traitées sans aucun respect, et à qui on fait faire des choses dégradantes - vraiment dégradantes -. Je voulais que tu me dises, toi qui connais le milieu : Les débutantes à qui on fait subir ceci, sont-elles des pros qui jouent la comédie (beurk) ? sont-elles de vrai débutantes prêtes a tout pour entrer dans le monde du porno (super beurk) ? La seule chose que je pourrais concevoir (et encore) c'est une enveloppe énnorme a la fin de la scène. mais quand je dis ennorme... Je conçois que le monde du porno est très attirant, mais j'ai encore du mal à comprendre où est le plaisir que l'on peut avoir en ce faisant ouvertement foutre de sa gueule et violenter devant une camera... Les filles sont-elles encore plus perverses que ce que le porno "clean" veut bien nous montrer ? Je suis désolé, John, je te parle d'un porno qui n'est pas le tien. Je tiens à te féliciter pour ce que tu fais. Tu fais un porno "rassurant", un porno qui, au vu de ce dont je viens de te parler, devrait être applaudi plutôt que critiqué par tout ceux qui l'ont fait. Je serais curieux d'avoir ton avis a ce sujet, mais je comprends très bien que tu n'aies pas le temps, ou simplement pas l'envie de répondre. Ton site (explicite-art.com) est magnifique, et d'une qualité irréprochable, d'un point du vue "éthique", technique (ces photos haute résolution, quel bonheur), comme visuel.
Bonne continuation.
R."

//// bavé par |Reboot| @ 12/4/2003 12:36:11 PM

-310 Ses doigts qui fouillaient à l'intérieur de mon ventre 

Xperiment kantyanapu yanahenkor.

« Je passais des vacances d'été en Corse, à la mer. On était à la plage. Je m'étais trouvé un groupe de jeunes qui habitaient la villa d'à côté. Comme ils me trouvaient sympa, je passais tout mon temps avec eux. J'étais un peu amoureuse d'un des types de la bande, le genre petit marrant qui riait tout le temps. Il s'appelait Remy, je m'en souviens. Il avait un sourire à faire fondre les glaçons. Il suffisait qu'il me regarde pour que je sente mes jambes trembler.. Il faisait très chaud, on était tous dans l'eau, en groupe. Les garçons pelotaient les filles en jouant avec elles et les filles se laissaient faire en riant. Les vacances, quoi... Moi, je m'étais débrouillée pour attirer Rémy un peu à l'écart. Je me frottais contre lui, je nageais sous l'eau et je jouais à passer entre ses jambes, je m'accrochais à son dos, je le chatouillais. Et puis d'un coup, il est passé à un autre jeu, il a plongé et il m'a enlevé mon slip, sous l'eau, par surprise. Puis il a refait surface devant moi, il a roulé mon slip en boule, il l'a mis dans le sien et il m'a dit : « allez, viens le récupérer maintenant si tu oses ». Je lui ai sauté dessus en riant et j'ai mis la main dans son slip pour récupérer le mien. Mais il se laissait pas faire. Et là, pour la première fois de ma vie, j'ai senti un sexe d'homme dans ma main. Dès que je l'ai touché, Rémy a arrêté de résister, il s'est mis à bander. J'ai pris ses couilles entre mes doigts. C'était la première fois aussi que je touchais des couilles. Remy est devenu très dur, j'ai compris qu'il avait envie d'aller plus loin dans ce jeu-là. Moi aussi, j'avais envie, alors je lui ai enlevé son slip et on est restés face à face, debout dans l'eau qui nous arrivait à la poitrine. On a rien dit, c'était pas la peine. J'ai pris son sexe dans ma main et lui il a mis sa main entre mes jambes. On s'est caressés l'un l'autre, dans l'eau. Je sentais ses doigts qui fouillaient à l'intérieur de mon ventre et sa queue qui était devenue si grosse que j'arrivais plus à refermer ma main sur elle. On a joui ensemble, Remy et moi, en se regardant dans les yeux. Et puis aussitôt, il a tout gâché. Il a éclaté de rire, il a remis son slip et il est reparti en courant vers les autres en agitant mon maillot et en disant. oh, je me souviens bien des mots. « Eh, regardez cette petite salope, elle m'a branlé sous l'eau. C'est une nymphomane ! » Ca m'a fait comme une claque, d'un coup. Ses copains sont arrivés en riant, ils ont nagé autour de moi, ils m'ont tripoté les fesses, ils m'ont soulevée hors de l'eau pour que tout le monde voit bien que j'avais le cul nu et ils refusaient de me rendre mon slip de bain. Moi, je criais, je voulais qu'ils arrêtent, j'avais honte. J'ai même pleuré. Finalement c'est une fille du groupe qui a arrêté le jeu et qui m'a rendu ma culotte. Je suis sortie de l'eau. J'ai passé tout le reste des vacances à avoir honte. Après cette histoire, je me suis plus approchée d'un garçon pendant des années. »



Je savais pas quoi mettre de pertinent pour illustrer cette histoire triste, alors je mets une fille à poil. Ca fait toujours du bien aux yeux. Celle-là, c'est une des deux adorables Hongroises d'Elixir.

//// bavé par |Reboot| @ 12/4/2003 11:24:52 AM

mercredi, décembre 03, 2003

Bloggueurs, je vous aime !!! 

Vous êtes géniaux, les amis. Voici (et ça met fin au sujet Nicole Buron) les deux emails que je viens de recevoir :

"Salut,
Après une petite recherche, je pense qu'il n'y a aucune raison de penser que ces deux personnes soient la même, et ce pour la raison suivante:
Ce centre de formation est un Think Tank catho ultra-réac : on y parle de la pornographie, du pacs, sans doute des pédés mais aussi des francs-maçons, je suppose (de Satan) qu'ils n'évoquent pas les juifs pour des raison juridiques... J'imagine mal une aristocrate ne pas mentionner sa particule dans ce genre de milieu (de plus, ça n'est pas une faute de typographie, car elle signe deux fois de la même façon).
Et puis, après quelques recherches bibliographiques (je bosse dans une bibliothèque universitaire, j'ai des outils), je n'ai pas pu faire le lien entre cette dame et les sujets dont l'autre connasse (il faut appeler l'ennemi par son nom) se préoccupe.
Voilà, alors, dis ? tu nous remets des photos ?
Salut et fraternité
thierry
ps: Je suis trop fier d'écrire à un mec qui connait Red..."

"Pour répondre à votre question (que Google a été incapable d'apporter, et malgré une plongée quelque peu gluante dans les bas-fonds de l'intégrisme chrétien) sur la différence ou non entre Mesdames Buron et De Buron, j'ai téléphoné (oui, absolument, j'espère que vous me rembourserez la communication. Non, je plaisante) au Centre de Formation à l'Action Civique et Culturelle selon le droit naturel et chrétien. Oui, j'ai fait çà pour les beaux yeux de la Confrérie du Trou de Balle. Et la réponse est négative. Aucun rapport. On a même fallli me passer Mme Buron au téléphone, c'est dire.
Vous voilà donc rassuré, j'espère.
Cordialement
Harold"

OK. Nicole de Buron, la scénariste et l'écrivaine est lavée du vilain soupçon que l'autre faisait peser sur elle.
Je crois, pour fêter la fin de ce feuilleton, que la seule chose qui reste à faire est de créer officiellement la Confrérie des Anciens Combattants du Joyeux Trou de Balle. Avec cartes de membres et soirées commémoratives. Ho ho, en voilà une joyeuse idée ! A suivre...



//// bavé par |Reboot| @ 12/3/2003 01:48:21 PM

-311. Plus sexuel, plus gonflé, plus salissant  

Hi hi. Y'en a au moins quatre qui suivent, au fond de la classe. Merci Alex, merci André Marc, merci François, merci Damston de vos recherches sur Nicole (de) Buron. Apparemment, il semblerait que ce soit deux personnes différentes mais c'est pas encore confirmé. Bon, ben je suis plus fâché, alors.

Voici une grosse vidéo. C'est un reportage de 26 minutes sur le tournage du film « Elixir ». Élixir était une expérience. Je voulais que ce film soit porté par ses acteurs. J'ai donc demandé à Titof, Loulou, Valérie, Olivia del Rio, Francesco Malcom, de jouer le jeu avec moi, de participer à l'écriture du scénario, de construire eux-mêmes leurs personnages et de collaborer à la réalisation du bébé. Le résultat a été étonnant. Élixir est un film plus sexuel, plus gonflé, plus salissant qu'aucun de ceux que j'avais réalisé moi-même auparavant. Certains, après l'avoir vu, n'ont pas trop compris le projet et m'ont dit que ce film était inférieur à mes autres productions. Je ne suis pas d'accord. Bien sûr, la comédie ressemble à du patronage, mais dans ce projet-là, la comédie, on s'en foutait, c'était un prétexte. Les scènes de sexe d'Elixir sont parmi les plus belles, les plus sincères, les plus intenses, les moins « trafiquées » que j'ai jamais filmé, ce sont des exercices de style en liberté.



Mathilda et ses copines en vacances en Grèce dans "Elixir".

J'ai reçu aujourd'hui un courrier d'Alex me disant que:

"Au fond, qu'il s'agisse d'un film pro ou amat, ce qui m'intéresse à moi c'est ce qui se joue sous mes yeux, bien sûr esthétiquement mais aussi dans la vérité de l'action. Certains gonzos, proches dans l'esprit d'un cinéma-vérité qui leur donne toute leur force sont pour moi indépassables. La force d'un bon film réside aussi dans la jouissance affichée par les personnages dans l'action, le son direct, le moment imprévu où un personnage entre par erreur dans le cadre... Dans le porno comme dans le cinéma que j'aime, c'est au fond "l'impression de réalité" dans la scène qui compte, lorsque je crois à ce que je vois. Le moteur du cinéma c'est la croyance en une réalité prise dans l'instant. Et dans les gonzos, en général, on ne triche pas avec la réalité et avec la jouissance. Se montrer, s'exhiber, c'est en jouir aussi. Une bonne scène porno, n'est ce pas le moment où la vérité de la jouissance éblouit l'écran ?"

Elixir répond à cette question-là. Le sexe y est "vrai", imprévisible et déroutant car on ne sait jamais, en le regardant, ce qui était prévu, écrit et ce qui a été inventé sur l'instant, ce qui est le fruit d'un pétage de plombs. Je peux pas vous montrer le film, même pas des extraits, à cause de l'absence de contrôle d'âge sur ce site, j'espère que le doc (trop consensuel, trop commercial, pardon) vous amusera.



Mathilda et Loulou. Vous croyez que c'était écrit, ça? Non, bien sûr que non.

//// bavé par |Reboot| @ 12/3/2003 11:36:47 AM

mardi, décembre 02, 2003

Eh, oh, les copains!!! 

Vous êtes chiés, les copains et les copines! Plus de 2000 à venir mater mes photos de cul sur cette page mais pas un ou pas une seule pour lire les textes, c'est ça ? Ca fait un bout de temps que je vous ai demandé si Nicole Buron et Nicole de Buron sont la même personne et j'ai pas eu la réponse. Allez, hop, au boulot, je veux que vous me renseigniez, sinon je vous mets pu d'images ni de vidéos ! D'abord.
//// bavé par |Reboot| @ 12/2/2003 08:32:58 PM

-312. Combattants de la Confrérie du Joyeux Trou de Balle. 

Salut John,
Ton blog est vraiment sympa a lire, mais passons outre la pommade... je te mail pour savoir si tu as des nouvelles d'une hardeuse que j'apprécie grandement : fovéa
Que devient-elle ?
Si tu savais poster sur ton blog une chouette photo de cette belle rousse, ca me comblerait.
Merci d'avance.


Mais oui, je sais poster une chouette photo d'elle. Même plusieurs. Hop là.



Fovéa avec sa perruque dans "Sextet"




Un projet de jaquette pour "Concupiscence".

Elle va super bien, la petite Fovéa. La dernière fois que j'ai eu des nouvelles d'elle, c'était il y a quelques mois. Elle m'a téléphoné pour prendre de mes nouvelles. Elle gère un bar-tabac, quelque part dans l'Orléanais. Elle est mariée, elle a un enfant. Elle m'a dit être très heureuse et avoir grossi de plusieurs dizaines de kilos... On a parlé un moment du temps qu'on a passé ensemble et des quelques films qu'on a faits. On a regretté ensemble de ne pas en avoir fait plus... C'était un chouette coup de téléphone entre anciens combattants de la Confrérie du Joyeux Trou de Balle.

Et puis une autre série de photos, juste pour le plaisir. Pouf pouf.



Fovéa et l'avion, dans "Concupiscence"



La double, c'était le dessert préféré de Fovéa.



Fovéa pendant le tournage de "Sex Dreamers"


Tiens... Une autre réflexion éthylique, pour faire plaisir à François. Depuis que j'ai le poignet cassé, je ne conduis plus ma moto. Donc je marche et (voyons le bon côté des choses) je m'autorise à marcher bourré, ce qui facilite grandement l'introspection. Donc, avant-hier soir, j'éthylisais sur le sens de l'expression : « la petite mort ». Eh bien, la petite mort (l'orgasme), c'est celle qui permet d'atteindre le paradis sans avoir à passer par la grande mort (la définitive). C'est bien joli, comme expression, je l'utiliserai dans mon prochain film.



Fovéa s'amuse.

//// bavé par |Reboot| @ 12/2/2003 03:56:59 PM

lundi, décembre 01, 2003

Une partouze à 2000? 

Ce gloubiboulga a moins de deux mois d'existence et vous êtes déjà plus de deux mille à venir vous y promener chaque jour. C'est très émouvant, très réconfortant et un peu intimidant. 2000. Ca ferait une belle partouze, ça!

PS. J'ai pris plein de retard dans les réponses aux courriers que vous m'avez transmis. Je rattraperai ça dans la semaine. Promis.

//// bavé par |Reboot| @ 12/1/2003 12:10:21 PM

-313. Le sperme de Simon avait séché sur mes cuisses.  

Xperiment suite. J'aime assez cette histoire-ci. Il me semble me souvenir que j'ai bandé en l'écrivant. Mais, à un âge aussi avancé que le mien, on est plus jamais vraiment sûr de ces choses-là...

« Je venais d'avoir dix-huit ans et j'étais encore pucelle. C'est pas que j'avais peur des garçons, ou que j'étais particulièrement coincée, non, c'est juste que l'occasion s'était jamais présentée. Quelquefois, il m'arrivait de me masturber dans la baignoire en pensant à un type de ma classe et à ce que je pourrais faire avec lui, mais je ne pressais pas les choses, j'attendais que l'occasion se présente. On était en période de révision du Bac et j'avais invité Simon à la maison. Simon était un boutonneux à lunettes, avec un gros nez et une vilaine peau pleine d'acné. Pas vraiment un playboy, mais un vrai ami, plein d'attention, plein d'humour. Et un fort en thème. C'était le premier de la classe. Bref, c'était le copain idéal pour m'aider dans mes révisions. Avec Simon, on parlait jamais de sexe ou des relations des uns avec les autres, comme avec les autres garçons. Non, on parlait seulement boulot, musique ou bouquins et j'avais fini par me dire que c'était pas vraiment un garçon, qu'il n'avait pas de sexe du tout. J'avais jamais pensé qu'il aurait pu avoir du désir pour moi. Une nuit, on avait travaillé très tard, je lui ai proposé de dormir à la maison. D'abord, il a refusé. Et puis, comme on avait dépassé l'heure du dernier bus et qu'il avait pas de sous pour un taxi, il a fini par accepter, à contrecoeur. On aurait dit que ça lui faisait peur, de dormir dans ma chambre. Je me suis installée dans le lit et lui, il s'est couché sur le canapé en face. On avait beaucoup fumé et bu de café, alors j'arrivais pas à trouver le sommeil. Vers quatre ou cinq heures du matin, je ne dormais toujours pas. J'étais dans cet état bizarre dans lequel on se trouve parfois, les nuits d'insomnie, ni vraiment endormie, ni vraiment éveillée. On était début juin mais il faisait exceptionnellement chaud. J'avais repoussé les draps. Je portais une nuisette, j'étais allongée sur le dos, les jambes un peu écartées. C'est un petit bruit, tout discret, à côté de mon lit, qui a attiré mon attention. Comme un soupir, tout doux, et un bruit de frottement. J'ai entr'ouvert les yeux. Et j'ai vu. Simon était debout, tout contre mon lit, il avait baissé son caleçon à mi-cuisses et il se masturbait en silence en me regardant. Je fixais sa main droite qui allait et venait sur son pénis, juste au dessus de mon ventre. C'est la première fois que je voyais ça. Si j'avais été complètement réveillée, j'aurais sûrement réagi, je me serais sûrement levée et il aurait arrêté. Mais là non. J'ai pas su quoi faire. Je comprenais que si je lui montrais que je ne dormais pas, ce serait fini entre nous, il aurait tellement honte de lui qu'on ne se verrait plus jamais. Et je ne voulais pas ça. Alors j'ai fait semblant de dormir. Et j'ai regardé, entre mes paupières presque fermées, sa main qui allait et qui venait sur sa bite. Puis, tout doucement, il a pris la bretelle de ma nuisette entre ses doigts. Il voulait voir mes seins. Je l'ai laissé faire. J'ai senti la bretelle glisser et ça m'a excitée. Quand mes deux seins se sont trouvés nus, sa main est descendue, toujours aussi délicatement, et en tremblant un peu, vers mon ventre. J'étais déjà mouillée, trempée, même, j'ai écarté les cuisses un peu plus pendant qu'il relevait le bas du tissu. Je suis restée comme ça, offerte, avec ma chatte écartée pendant qu'il se masturbait au-dessus de moi. Et puis son souffle est devenu plus rapide et « plic, plic », quelques gouttes de son sperme sont tombées sur mes cuisses. Ca a fait une contraction dans mon ventre, j'ai senti l'entrée de mon vagin qui s'ouvrait et se refermait comme une bouche, par vagues irrésistibles, en laissant couler un jus tiède sur les draps. J'ai joui en même temps que lui, sans aucun contact physique, J'ai pas pu m'empêcher de pousser un soupir. Je pense que Simon a su que je jouissais. Je suis certaine qu'il a compris que je ne dormais pas.
Le lendemain, lorsqu'on s'est réveillés, le sperme de Simon avait séché sur mes cuisses. J'ai fait semblant de rien. On est restés amis mais on a jamais parlé de cette nuit. On a réussi notre Bac tous les deux."



"Plic, plic..."
//// bavé par |Reboot| @ 12/1/2003 11:51:48 AM

dimanche, novembre 30, 2003

"Une honnête femme n'a pas de plaisir !" 

J'ai reçu ça de l'excellent François (celui du post n°-325) en réponse à mon gloubiboulga d'hier. Ch'ai pas ki cé, mais j'adore ce gars-là !

"Tout juste, John. Le plaisir c'est l'ennemi.
Il rend agréable la vie réelle sur terre et donc moins nécessaires l'illusion d'un au-delà paradisiaque et les efforts pour l'obtenir.

Le sexe étant (encore) indispensable à la reproduction de l'espèce, il est toléré à cette seule fin. Il n'est plus un plaisir mais un devoir. Ne disait-on pas au XIXe siècle au sujet de la vie conjugale: "Une honnête femme n'a pas de plaisir !".

Le "bon" plaisir ne peut être que mérité. Si, comme le sexe, il n'est le fruit d'aucun travail ou sacrifice, alors il faut qu'il se paie: d'une grossesse, du SIDA ou autre souffrance. Et si la nature ne se charge pas de présenter la facture on passera à la caisse au Jugement Dernier.

Moi je trouve tes ballades éthyliques très stimulantes.
Amitiés
François

P.S.:
En parlant d'au-delà paradisiaque, aux martyrs de l'Islam on promet 7000 vierges. Putain de touze !"




"Wah, l'aut, je le connais, le Paradis d'Allah, je l'ai visité en vidéo, c'est très surfait!"

//// bavé par |Reboot| @ 11/30/2003 02:12:08 PM