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chronique légère, aphrodisiaque et digeste:
écrite un jour pair, avec alcool.
chronique
légère, aphrodisiaque et digeste: écrite
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chronique que
tu lis si tu veux mais que tu te plains pas d’avoir
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samedi, juin 19, 2004
-126. La vie est un long fleuve tranquille.
Ma boitimèle est naufragée depuis mon retour de Corse. Les courriers s'y entassent dans le désordre sans que j'y réponde. Le film prend toute mon énergie et, à côté du montage en cours, toutes les autres tâches me paraissent accessoires. Pardonnez-moi donc, si vous m'avez écrit récemment. Je vous aime (si si) et je vous répondrai un jour sans faute. Soirée joyeuse et copieuse hier soir à l'appart, décidée par Lola qui n'a pas l'intention de laisser mon autisme de femme enceinte gâcher son quotidien. Morue à l'huile d'olive, parmesan et charcuterie pata negra sur un lit de pommes de terre vapeur suivie par un plateau de fromages de brebis portugaises (celles qui ont des moustaches), puis par un assortiment d'Hagen Dasz ; le tout arrosé de whiskys choisis, vodka, vin chilien puis de vieille prune. Il y avait là Luigee et sa meuf Camille, ma fille cadette Alya très en beauté, Q., moins en beauté mais toujours vaillant sur le consommable, F. un golden boy comak tiré de l'étonnant carnet de bal de Lola. Luigee très heureux de savoir que sa zique me plaisait. Les autres heureux sans raison particulière. Boum a fait ma tête en tombant sur l'oreiller vers deux heures alors que Lola, encore très gironde, se laissait conduire en teboi par un ami. Elle en est revenue à cinq heures trente. C'est beau, d'avoir 24 ans. Bon allez, j'y retourne. J'ai un problème avec le film. J'en suis déjà à une heure vingt et j'ai pas intégré deux grosses scènes de uc. Vous savez quoi ? Je pense que je vais leur tordre le cou, à ces scènes, les réduire à la portion congrue. Elles m'emmerdent à mourir, elles parasitent l'histoire. C'est nul, les scènes de cul...
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bavé par |Reboot|
@ 6/19/2004 12:32:47 PM
vendredi, juin 18, 2004
François est content...
.. de mon retour à des blogs "normaux" et il le prouve.
Salut Jean, long time no mail !
Sympa ton dernier blog.
D'abord parce qu'il exprime un retour de confiance de l'auteur en son oeuvre, ce qui est tout a fait réjouissant. Cela dit, une musique même sublime sur un mauvais scénar, de mauvaises images et un mauvais montage, ça fait pas un bon film. Donc si le résultat est bon avec la musique, c'est que c'était déjà bon sans. Peut-être pas aussi bon, mais bon. Ce dont ceux qui connaissent un peu ce que tu fais ne doutaient pas.
Ensuite pour la jolie métaphore du vieux crocodile et de la jeune panthère. Trouveront-ils un terrain commun ? Au départ c'est pas gagné. Le crocodile affectionne l'eau tandis que la panthère préfère la terre ferme. Toutefois, pour s'abreuver, celle-ci se rend quotidiennement sur les rives de cours d'eau où la rencontre avec le crocodile devient possible. Et s'il n'est pas exclu que le saurien bouffe le félin, le fait est certainement rarissime. Et l'inverse encore plus. Alors ? Et bien tous les espoirs sont permis comme l'a souvent démontré le professeur Walt Disney...
Amitiés. Et bises à Lola. François
PS: intituler PS2 le paragraphe où tu nous parles de ta relation avec ta souris, les informaticiens apprécieront !
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bavé par |Reboot|
@ 6/18/2004 12:06:51 PM
-127. Planning.
Montage, encore et toujours. Je pense que j'aurai fini une première version du film ce soir ou demain. A partir de là, il restera une foule de choses à faire. Nettoyer le son, fabriquer la version Canal plus (sans pipi, sans godes, sans fist), fabriquer les bonus du futur DVD (le making of, les scènes de uc dans leur longueur initiale, le clip sur la musique, etc) Tout ça va me coincer dans la cave au moins jusqu'au 15 juillet. Ensuite ? Ensuite il faudra se remettre au boulot sur les productions suivantes. Des films bi (gare à vos fesses les garçons) et des films soft (Je vais les trouver où, les filles ?). Il faudra aussi remettre en marche explicite-art.com et recommencer à proposer des updates plusieurs fois par semaine. Et puis, tant qu'on y est, commencer à réfléchir à la fameuse fête des dix ans de John B. Root qui aura lieu à l'automne et qui sera aussi la fête de la fin de ce blog. Faites le compte, on en est à -127. Dans 127 jours, mon petit pari personnel sera gagné puisque j'aurai écrit 365 gloubiboulgas.
Une photo, une photo !!! Ah oui, j'avais un peu perdu l'habitude, c'est pas bien. Pof.

Adrianna et Francesco dans « Inkorrektes » J'ai encore pas eu l'occasion de raconter tout le bien que je pense du travail de ces deux là dans le film. Un vrai bonheur !
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bavé par |Reboot|
@ 6/18/2004 11:57:20 AM
jeudi, juin 17, 2004
-128. Le vieux crocodile.
Ouf ! Zorro est arrivé et ses pistolets étaient chargés. Luigee et sa guitare sauvent « Inkorrektes » du naufrage redouté. Bon. N'exagérons rien sinon il va avoir la grosse tête, mais sa musique est drôle, inspirée, pleine d'idées et - ça c'est plutôt nouveau chez lui - con sentimento. Il m'a pondu quelques blues à la guitare solo, quelques riffs à la Ry Cooder tout pleins de vibratos (vibrati ?) sensibles comme les aime mon cour de midinette. Dès que j'ai posé ça sur les scènes de cafard existentiel des filles, pof, elles ont tout de suite eu de la gueule. Joie. Il m'a aussi livré quelques moments de portnawak réjouissants, dont un « rock des anges » totalement barré qui fera le générique de fin. Je respire. Je ne me suis dont pas tant planté. Il y a quelque chose qui vit sur l'écran, quelque chose qu'on peut regarder sans déplaisir. Une histoire bizarre, c'est sûr - mais ne suis-je pas moi-même un garçon bizarre ?- excessive, imprévisible, tordue mais, et c'est l'essentiel, pas trop mal racontée. Et, comme disait le sublimissime Flaubert, l'histoire, on s'en fout, ce qui compte c'est la manière, le style. Oui madame. J'en suis où, du coup ? Ben, j'en suis à une heure de comédie pour l'instant. Si j'y rajoute le uc, ça me donnera un film de 80 ou 85 minutes, ce qui est une bonne durée. Je me suis arrêté de monter vers 22 heures, les yeux et les oreilles flinguées. Là, je bloggue sur la nappe de la pizzeria, comme un vieux crocodile rassuré.
PS. Reste une question. Une perturbante. Une vacharde. Vais-je ou non incorporer au récit les moments d'introspection pirandelliens, les confidences du narrateur ? Je-ne-sais-pas !
PS2. (Oui, je sais, les post-scriptums à répétition, ça fait alcoolique. J'assume) J'ai dit, une nuit, à Lola que j'étais un vieux crocodile. Installé dans son territoire, chef incontesté de son marais, avec ses cicatrices, son histoire, ses combats passés qui lui confèrent son autorité actuelle et son goût pour le calme. Souverain méfiant qui souhaite vieillir heureux. Développant la même métaphore, j'ai qualifié Lola de jeune panthère aux ambitions opposées. Elle, elle ne possède encore aucun territoire, elle se doit d'explorer la forêt, de multiplier les chasses, les courses, les expériences, de parcourir le monde et de tester sa force. Un vieux crocodile et une jeune panthère peuvent-ils trouver un terrain commun ? Je-ne-sais-pas.
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bavé par |Reboot|
@ 6/17/2004 10:34:10 AM
mercredi, juin 16, 2004
-129. Mes pétards sont mouillés.
Luigee n'a pas pu venir hier. Il m'amènera les musiques à midi aujourd'hui. Je ne sais absolument pas ce qu'il a pondu. Au début du projet, lorsque je lui parlais de mes envies, j'évoquais des univers sonores minimalistes, des ambiances acoustiques perdues, nostalgiques, des blues cassés, sensibles. Mais le film est très différent du projet initial. Après un début mi chèvre mi chou, il adopte rapidement un ton vaudevillesque. Je pensais que quatre jours de vacances me donneraient le recul nécessaire à avancer dans mon travail. Mais, à vrai dire, je suis plus perdu dans le film qu'avant mon départ. Je ne sais plus du tout ce qu'il raconte, si il raconte quelque chose. Je ne vois plus rien. J'ai voulu faire un film en demi-teintes, sans grande histoire, une tresse, une chronique, mais lorsque je visionne le bout à bout sur l'Avid, durant de longs moments, il me semble que tout tombe à plat, comme du mauvais patronage ennuyeux et décousu. Des séquences sans liens entre elles. Des bouts de comédie graveleuses tournés trop vite et placés l'un derrière l'autre. J'espère que la bande-son unifiera tout ça et que la mayonnaise prendra grâce aux ambiances musicales. Je me trompe peut-être. Rassurons les gens de Canal Plus : ce sera toujours, à l'arrivée, un porno tout à fait correct, avec sa quantité syndicale de viande en mouvement. Mais un film ? Qui va me rassurer, moi ? Luigee, amène ta partoche, mes pétards sont mouillés, fais péter les tiens. Fais-moi un numéro de magie, j'en ai besoin !
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bavé par |Reboot|
@ 6/16/2004 10:34:12 AM
mardi, juin 15, 2004
-130. Oula oula oula, deuxième.
« Oula oula oula » fait l'oiseau aux grosses couilles et aux petites pattes en atterrissant encore une fois sur le ventre. Retour de vacances plutôt douloureux. Gérer, organiser, réfléchir, vas-y Jeannot c'est bon, c'est bon. Pourtant. Qu'est-ce que c'était bien, ces vacances ! On est arrivés à l'aéroport jeudi midi, on s'est loué un cabriolet. Direction Meco et la plage naturiste à trente kilomètres au sud de Lisbonne. Un endroit merveilleux. On y a passé la journée du vendredi. Samedi matin, en route vers le nord avec escales à Santarem, Fatima, Coimbra. Arrivée à Viseu en début de soirée. Spectacle du Gulbenkian au théâtre municipal avec Bruno et sa compagne Anne. Dîner avec la compagnie. Retour à Lisbonne le lendemain midi après une matinée à la piscine. Balade dans la ville toute la journée. Soirée au resto somptueux délicieux onéreux. Lola bourrée et radieuse chantant l'Ave Maria en latin dans la voiture. Retour hier dimanche après une matinée de shopping. Quatre journées de vacances. C'était peu, c'était beaucoup. C'était bon. Et hier soir, badaboum, le poids des choses à venir m'a rattrapé et m'a flanqué un gros coup de blues. Pas de panique. Procédons par ordre. Luigee m'apporte sa musique aujourd'hui (j'espère), je termine « Inkorrektes », et je mixe la semaine prochaine. Puis j'organise le planning de l'été. Dans ce planning, promis-juré, il y a une heure par jour consacrée à ce gloubiboulga. Je ne faillirai plus. Sainte Rita, qui lit derrière mon dos, installée au milieu des awards dorés, y veillera.

PS: Comme vous l'avez constaté, j'ai repoussé à plus tard ma balade en jet avec les Breitling. Rendez-vous importants d'aujourd'hui obligent...
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bavé par |Reboot|
@ 6/15/2004 11:23:08 AM
lundi, juin 14, 2004
-131. Portugal, c'est fini...

Jolie ouature de location. En route vers le sud de Lisbonne. Meco, nous voilà.

Jolie chambre avec vue sur une campagne délicieuse et sur la mer au fond. Hola, comme on est loin de Paname, tout d'un coup...

Ma drogue.

Sa drogue.

Retrouvailles avec mon frère Bruno qui danse au Gulbekian. Lisbonne.

Un cado pour Lola.

Le resto le plus bobo de Lisbonne. Avec les épouses des footballeurs français au dessert. On a gagné !

J'ai ramené Sainte Rita de mon pélerinage à Fatima. La patronne des causes désespérées. Très bon pour moi, ça.
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bavé par |Reboot|
@ 6/14/2004 10:39:14 PM
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