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samedi, janvier 17, 2004

-268. Moi je suis porno star, ch'fais l'amour au hasard  

Bon, on arrête provisoirement avec les et on fait des gloubiboulgas légers pour varier les plaisirs. Hop là.



"Y'en a qui sont mariées, qui élèvent des enfants
Qui bossent toute la journée pour faire comme leurs parents

Y'en a qui font l'armée, qui jouent au p'tit soldat
Qui croient que l'uniforme ça va bien aux nanas

Y'en a qui sont lesbiennes, fachées contre les mecs
Elles ont le cul mouillé mais parfois le cour sec

Y'en a qui fuient la nuit dans des clubs de techno
Pour tenter d'oublier que le monde est pas beau

Il y a des femmes d'affaires, qui adorent le pognon
Qui croient que le pouvoir, ça les rendra moins cons

Y'en a qui passent des jours sur des plages au soleil
A se brûler la peau pour avoir l'air moins vieilles

Y'en a qui sont gentilles et qui se font avoir
Et qu'on retrouve le soir à pleurer dans les bars

Moi je suis porno star, ch'fais l'amour au hasard
Je suis vidéo star, j'réfléchirai plus tard
"

(J'avais écrit cette chanson pour que Mathilda la chante dans French Beauty. Mais en fait, dans la scène de la boîte de nuit, les paroles sont noyées dans les dialogues et le brouhaha. Je trouvais ça dommage. Alors je l'ai réutilisée dans le film « Ally ». )


"Y'en a qui crient tout l'temps, qui croient qu'on est en guerre
Elles se disent féministes mais ce sont des mégères

Il y en a qui mendient, la nuit sur les Boulevards
Un peu d'amour, monsieur ? Un peu d'amour ce soir ?

Y'a des célibataires qui vont au cinéma
Dans l'espoir qu'un voisin pose la main sur leur bras

Y'en a qui perdent leur temps à tomber amoureuses
De pauvres petits cons qui les traitent d'emmerdeuses

Y'en a qui courent après des histoires anciennes
Pour tenter d'oublier que la vie les malmène

Y'en a qui s'offrent à tous dans des soirées privées
Qui se font pénétrer pour se sentir aimées

Y'en a qui rigolent plus, qui savent pertinemment
Qu'elles ont raté leur vie et qu'elles n'ont plus le temps

Moi je suis porno star, ch'fais l'amour au hasard
Je suis vidéo star, j'réfléchirai plus tard
"

Voici la vidéo qui a servi pour le générique de fin de Ally et qui utilise cette chanson. . Ally dans Paris, un matin d'août. On s'est bien amusés à la tourner.


//// bavé par |Reboot| @ 1/17/2004 01:04:15 PM

vendredi, janvier 16, 2004

Y'a un Etienne M. qui m'envoie une jolie histoire dont il pense qu'elle vient de l'Inde. Je vous en fais profiter.

"Un jour, alors qu'il piochait sur un flanc de montagne à la recherche d'or, ecrasé par le soleil, un prospecteur se pris à déprimer sur sa condition. "J'en ai marre d'être là à m'escrimer impuissant! Ahhhh! si j'étais le soleil, je serais alors l'alpha et l'oméga, plus puissant que tout."

Son voeu fut exaucé et il devint le soleil. Il put alors réchauffer qui il voulait avec l'ardeur qu'il voulait. Alors qu'il se sentait omnipotent, un nuage vint s'intercaler entre lui et ceux qu'il éclairait. "Alors...." se dit-il "ce ne serait donc pas le soleil qui règnerait en maître mais le nuage? Alors je veux être un nuage!".

Une fois de plus, son voeu fut exaucé. Il put alors faire la pluie, cacher le soleil. Il commencait à jubiler quand soudain, le vent l'emporta. "Si le vent peux m'emporter, c'est donc que c'est le vent qui contrôle tout. Il serait tellement bien que je sois le vent!"

Et le vent il devint. Il put alors pousser les nuages, contrôler qui recevait la pluie, qui avait le beau temps. Il arrachait les arbres et rafraichissait ceux qui avaient chaud. Il commençait à se sentir tout puissant quand soudain, il se heurta à un obstacle infranchissable: une montagne gigantesque. "Bon sang! J'aurais du y penser plus tôt! Rien n'est plus fort
que la montagne! Le soleil peut la réchauffer, le nuage la cacher, le vent souffler, rien ne peut l'ébranler."

Et il se changea aussitôt en une montagne. Il pouvait voir aussi loin que l'horizon et même plus. Le temps même n'avait plus d'emprise sur lui. Il coupait les nuages, arrêtait le vent, faisait de l'ombre à ses pieds. "J'ai atteint l'absolu." se dit-il. Mais, au moment même ou il pensait cela, il ressenti une douleur à sa base. Quelque chose le détruisait, lentement, régulierement sans qu'il put y faire quoi que ce soit. Il regarda alors et vit un prospecteur d'or qui piochait ses flancs, écrasé par le soleil qu'il regardait avec envie se disant "J'en ai marre d'être là à m'escrimer impuissant! Ahhhh! si j'étais le soleil, je serais alors l'alpha et l'oméga, plus puissant que tout."



Ah, le soleil !... Oh, salut Sandrine, t'étais là, toi aussi ?

//// bavé par |Reboot| @ 1/16/2004 04:46:35 PM

-269. Pourquoi je blogue, pourquoi je déblogue... 

Piou, que j'adore sans la connaître, juste par ses textes, m'écrit :

« Eh !?! Faut arrêter les soirées déprime au restaurant. C'est pas bon ça... D'ici j'ai l'impression que dès que vous n'avez plus de caméra ou d'appareil photo en main, ça ne va plus. Plus rien ne va plus. Comment dire? Que le temps des séances photos est passé et qu'il vous laisse... un énorme vide! , que même la vue de vos propres clichés ne parvient pas à combler. En fait c'est un peu comme si vous essayiez de retrouver l'instant magique de la photo (le sourire, le geste) mais que cet instant est passé et qu'il n'en reste qu'un semblant de néant accroché sur pellicule... »

C'est vrai. C'est ma maladie. Ce qui est simplement (simplement...?) vécu, chez moi, n'existe pas.. N'a jamais vraiment existé. existe de moins en moins, mois après mois, année après année. Seul ce qui est créé - créé par votre serviteur s'entend- , c'est-à-dire ce qui est « mis en forme » est signifiant. Je sais que c'est une névrose, une fuite, un handicap pitoyable aux yeux des gens « normaux » ( non, je ne vous fais pas l'injure de définir l'adjectif « normal » ni de gloser dessus) Une variété d'autisme un peu spécifique. Qu'est-ce que vous croyiez ? Que j'écrivais ici, jour après jour, par souci de distraire mon prochain ? Par altruisme ? Parce que le masque de clown est chez moi une vocation ? Non. Si j'écris ici, c'est que les mots que je pose sur cette page sont la chose la plus réelle, la plus tangible, la plus stable que je puisse inventer. J'écris ici parce que j'existe ici, parmi vous, mieux, plus fort, plus intelligiblement qu'ailleurs. Parce que je n'ai pas le choix. Ce gloubiboulga est mon jardin privé. Mon jardin secret. Jardin public.

Cette forme d'autisme ne m'est pas propre. Elle est partagée par des tas d'autres. Tous les écrivains. La plupart des raconteurs d'histoires, des « artistes » (Zut, j'ai dit un gros mot. Je m'étais pourtant promis de ne jamais être vulgaire, dans cette page...) Avez-vous vu « All that Jazz » de Bob Fosse ? C'est un film extraordinaire qui m'a profondément marqué. Toutes proportions mises à part (Bob Fosse était un grand créateur), la névrose obsessionnelle du réalisateur/chorégraphe que le film raconte m'a tendu, quand j'avais vingt-cinq balais et que j'ai vu le film pour la première fois, un terrifiant miroir. Si vous avez vu le film, souvenez-vous de cette scène où le héros, parlant à la mort, lui montre une rose et lui dit, avec un air pitoyable : « Ca, c'est parfait. Pourquoi moi, j'arrive pas à faire des choses aussi belles que ça ? » Hé hé. La communauté des autistes, des mal-voyants, des mal-comprenants. de ceux qui ne voient pas la lumière en dehors des lumières publiques. On applaudit bien fort le double salto. Show bizz, représentation, projection, sublimation. Plus victimes encore de l'apparence que leur public chéri. La communauté des victimes impuissantes de la dilation de leur ego, des mal psychanalysés, des nymphos, des accros au boulot, des obsédés par le « faire », des victimes de leur surmoi devenu fou. Allez vous faire foutre. Va te faire foutre, John. T'es un vrai casse-couilles, des fois.



Filmer les choses, c'est le seul moyen que je connaisse de les rendre réelles.

What else? Ah oui, j'ai reçu que 24 réponses au sondage d'hier. C'est pas lourd. Peut-être que la question vous intéresse pas. Je compterai les points demain. Bisous.

//// bavé par |Reboot| @ 1/16/2004 01:52:58 PM

jeudi, janvier 15, 2004

J'ai effacé mes horreurs. 

Ce matin, j'avais fait un blog plein de photos horribles, avec du port nawak en texte, juste pour le fun. C'était d'une très grande laideur et assez con. J'ai changé ça. Désolé pour ceux qui trouvaient ça rigolo. Des fois, j'ai vraiment un humour de potache à trois balles...
//// bavé par |Reboot| @ 1/15/2004 08:14:16 PM

-270. Fallait pas me faire fumer hier soir... 

« Confusion, confusion...
Amour (grand), amour (chrétien), amour (physique), haine, désir, plaisir, envie... Sans désir il n'y a pas de plaisir mais le désir suffit-il toujours pour avoir du plaisir ? Logiquement on ne désire pas quelqu'un qu'on déteste, mais est-ce à dire qu'on aime forcément la personne qu'on désire ? Si oui, de quel amour s'agit-il ? Et les soldats violant les femmes ennemies, est-ce la haine qui les fait bander ? A-t-on toujours du plaisir avec quelqu'un qu'on aime ? Si non, est-ce le signe qu'on ne s'aime plus ? Dans ce blog amer et sombre, tu dis "sans amour, le sexe n'est qu'une sale manie". Mais dans le no -288 tu parles de "l'amour qui est l'opium des peuples" Confusion, confusion... elle règne en Maîtresse dans ce domaine !
Amitiés
François »


On manque d'amour, c'est pour ça... C'est ça, la cause.*



*(Jesus de Montréal. Denis Arcand)

J'ai reçu des tas de courriers très chouettes. On va commencer par celui-ci qui m'a donné une idée drôle.

Comme un paquet de garçons, je suis adepte de ton blog qui, dans la jongle des misères égocentriques, est une oasis d'intelligence et de drôlerie (et de nanas à poil(s) aussi. Arrêtons là le suçage de cul.

(Non non, tu peux continuer, j'aime bien ça. )

... J'ai plus de 20Go de séquences de boules sur mon disque dur, glanées çà et là sur les sites qui te permettent de télécharger. Mis bout à bout, ça fait un film non stop où s'enfilent et s'enquillent éjacs sur pipe et vice-versa, ça me va (mais ça manque cruellement d'intelligence).

(Bof, pour ce que ça sert, l'intelligence quand on a la teub à la main.)

... Ma femme et tendre connaît mon goût pour la pipe et la faciale. Elle aime bien partager avec moi certaines séquences. Elle regarde même les films deC+, notamment les tiens car ce sont ceux qui l'excitent le plus (les filles sont belles, et sont belles, elles rayonnent, tu les magnifies).

(Oh oui, oh oui, encore... hmmmm.. Ah zut c'est fini.)

... Mais, MAIS. mais pourquoi y'a t'il systématiquement des scènes de sodomies, qui pour ma part, ne m'excitent pas, et pour ma femme, l'éloignent du poste, persuadée que la femme souffre (ce qui, dans certains films, n'est pas faux). Y'a t'il une enquête annuelle qui permet de dire que nous aimons voir des sodomies ? Je ne parle même pas des doubles péné. C'est ma question que j'ai et que j'ai depuis trèèès longtemps. Pourquoi, pourquoi diantre ?
S.


Wahahahaaa ah ah ah !!! (Grand rire). Bon. Ben, euh. Oké. Je suis content d'apprendre que ta femme et toi n'aimez pas la sodo. Je note. Hé, Adrianna, Nina, Ingrid, Virginie, Tiffany, Carla, Melissa, Fovéa, Ally, Sandrine, Dru, on vous force ? Non ? Pour Coralie, qui s'est retirée du business, c'était même la seule façon sûre d'arriver à l'orgasme. Pour ma part, (expérience perso), je me fous un peu du trou, c'est l'intention qui compte. J'ai en ce moment une copine qui n'accepte (avec joie) l'intromission que par là. Mais des histoires perso, on en a tous des tas. On a jamais fait de sondage. Pour la dipi non plus. On n'en a pas fait non plus pour savoir qui aime les épinards et qui préfère le foie de veau. Alors bon, on va se comporter de manière scientifique et on va faire péter ma boîtimèle une bonne fois pour toutes. Envoyez-moi juste un mail avec marqué dans le sujet (pas dans le corps du texte, dans le sujet) : votre sexe (homme ou femme, pas la forme ni la taille.. bande de nazebroques.), si vous aimez la sodo dans les vidéos, si vous aimez les double pénétrations dans les vidéos. Faites court, genre : « femme sodo oui dp oui» ou « homme sodo non dp non» Je compterai les points. Oké comme ça, S. ?

(Y'a d'autre part Bertrand qui me nargue en me disant qu'il vient de goûter un Caol Ila « Port Finish » (fin de maturation en fût de Porto) Quel empapaouté, çui-là !)



"S., dis à ta femme et tendre que ça fait même pas mal!"

//// bavé par |Reboot| @ 1/15/2004 12:00:21 PM

mercredi, janvier 14, 2004

C'est une Claudine qui m'envoie ça. Marrant, il semble que mon gloubiboulga sur le sexe sans amour vous a touché...

"C'est marrant...
Je te lis de temps en temps et je te vois évoluer, passer de la jubilation à la tristesse, exaltation, amour du métier et vague à l'âme parfois, comme tout le monde. "l'amour sans amour/c'est un peu triste" j'ai déjà entendu ça quelque part, une chanson je crois. Certes, sans réels sentiments, le sexe est un art (majeur), ou bien un sport que l'on peut pratiquer à haut niveau, figures imposées, figures libres, mais qu'est-ce qui reste au bout de l'exercice ? Disgression : Le pire qui me soit arrivé, c'est un jour, dans un bar, un garçon qui s'approche de moi et me parle. Son visage m'évoquait vaguement quelque chose mais quoi ? J'avais juste passé la nuit de l'avant-veille avec lui mais je ne m'en souvenais même pas ! Triste non ? Risible ? C'est pas grave, j'ai changé depuis, et je regarde mes amants en face. Et c'est bizarre, je rencontre beaucoup d'hommes qui aiment les plaisirs du "cul", le leur j'entends... Est-ce normal doc ? Est-ce plus courant que je ne le crois ?"


Sais pas, mademoiselle. Suis pas sexologue. Me semble que beaucoup de mecs baisent à tire-larigot pour se rassurer sur leur identité de mâle. Comme les nymphos qui veulent se rassurer sur leur pouvoir de séduction. C'est un puits sans fond...

J'ai reçu une histoire qui parle un peu de ça. Je voulais la garder pour demain mais comme elle colle bien avec aujourd'hui, je vous la donne hic et nunc. C'est un Eric qui me l'a envoyée.

"Un pauvre mec fait naufrage. Ile déserte. Au bout de deux jours de prospection, il tombe sur Naomi Campbell qui elle aussi a fait naufrage. Entraide. Bon voisinage. Je chasse la bouffe aujourd'hui, mais tu vas chercher l'eau... on meuble le temps, on devient pote, vas-y les parties d'osselets ou "si c'était" à la veillée. Quelques mois passent, on devient amants. Un jour c'est l'anniversaire du mec. Naomi dit qu'elle n'a rien comme cadeau à offrir, qu'elle a eu une idée : pour son anniversaire, elle réalisera un phantasme, celui qu'il veut. Il réfléchit, et dit : tu te coupes les cheveux courts, tu gardes une mèche pour t'en faire une moustache, on va se balader sur la plage et tu me laisses t'appeler Robert. Elle est un peu dégoûtée, mais elle a promis, elle s'exécute. Il passe la chercher, ils vont sur la plage, tout à coup il la saisit par les épaules et lui dit : "ben tu vois Robert, tu me croiras jamais, mais tous les soirs je me tape Naomi Campbell."

Après cette histoire, y'm'dit des tas de trucs très gentils, le Eric. Dont je le remercie fort fort.


//// bavé par |Reboot| @ 1/14/2004 02:36:56 PM

-271. Edmond Gommeux, épisode 1. 

Mais qu'est-ce que c'est que ce merdier ? Qu'est-ce que c'est que cette diarrhée répugnante ? Jusque là j'avais surveillé cette page de loin, mais cette fois, la coupe est pleine, je dois intervenir et je dis « Halte !!! Stop !!! » Je les connais, les statistiques du type qui écrit ici : vous êtes plus de trois mille tous les jours à venir vous vautrer dans sa boue, regarder ses images sales et lire ses textes. Eh bien, laissez moi vous dire que ce type vous prend pour des cons ! Je m'appelle Edmond Gommeux, et je travaille aux Renseignements Généraux. Il m'a été très facile de trouver le mot de passe de ce site. Je prends donc la liberté d'écrire ici à sa place pour vous mettre en garde. Ne lisez plus ce blog, il y va de votre santé mentale. Enfin quoi, soyons sérieux. Vous avez lu le post d'hier ? Ce masturbateur professionnel essaie de vous attendrir avec ses états d'âme alors que :
- il est en bonne santé
- il vit dans 100 m2 à la Bastille
- il roule sur une BMW R 1100 RT
- il possède sa propre entreprise
- il fait (c'est lui qui le dit sans arrêt) le plus beau métier du monde
- il est entouré de gens qui l'aiment (ses ex-femmes, ses filles, sa famille dans son ensemble, ses amis). amis. famille. comme si ce con connaissait le sens de ces mots-là. !
- il est entouré de tas de filles nues et il en baise des wagons entiers (aux RG on a toutes les photos et toutes les adresses, je peux vous confirmer qu'il y en a une quantité écoeurante, surtout pour un quadragénaire qui bande mou et qui n'est même pas beau)
Alors laissez-moi vous donner un bon conseil, vous qui lisez ce blog régulièrement. En tant que.

- S'il vous plait.
- Oui ? Quoi, vous êtes qui, vous ?
- Ben. Je suis Reboot et..
- Aaaaaaah, c'est vous ?! Je suis bien content de pouvoir vous parler directement. Je vous conchie, monsieur, je vous méprise, je vous exècre, vous êtes la lie de cette société souffrante, vous êtes le cafard dans les draps de notre civilisation, une mouche à merde, un parasite !
- Mais euh.
- C'est quoi ces pleurnicheries, ces « Baudelairites » dont vous gratifiez régulièrement vos lecteurs ? Vous n'avez pas honte ?
- Je. C'est de la littérature.
- De la. Ah ah ah ! Non monsieur, la littérature, je sais ce que c'est. Ca c'est du caca !
- Mais non, j'essaie, au jour le jour, de broder à partir de mes sentiments, mes impressions, de les transcrire, ce sont des exercices de style et.
- Monsieur ! Taisez-vous. Si vous voulez faire de la littérature, faites-en de la bonne. De la positive, de la constructive, du genre qui offre aux lecteurs un surplus d'humanité, un regain d'énergie, de l'enthousiasme, foi en l'avenir et dans les valeurs de notre monde. Pas de celles qui les embrouillent et les rendent encore plus solitaires.



- Vous avez raison.
- Je vais vous faire une confidence. J'ai vu vos films. Par obligation professionnelle, bien sûr... Il y a une chose, une seule, qui ne me déplaît pas, dans vos films, c'est qu'ils sont positifs, optimistes et qu'ils ne se prennent pas au sérieux. Vous privilégiez les happy end et ça, ça devrait être obligatoire.
- Oui. ?
- Je vous préviens, monsieur Route, j'ai la main longue. Si vous ne redevenez pas immédiatement positif, je dénonce votre page web à Famille de France, Chrétiens pour la Vérité et à tous mes amis. un peu sectaires, certes, mais constructifs, eux ! A bon entendeur, salut. Sachez que je vous surveille !
- Monsieur ?.... Monsieur ?.... Oh, merde, il est parti.



....

Merci Loïc, qui m'a envoyé un courrier très drôle, hier, dans lequel il dit des trucs comme :

« Dans mon quartier - j'ai grandi comme une caillera avant de pouvoir par je ne sais quel miracle faire des études brillantes et me sortir de là - on disait que la déprime c'était une maladie de bourgeois.
Rectification, c'est un privilège de bourgeois.
La déprime des prolétaires est crasseuse.
La déprime des bourgeois disserte sur L'Empire des Sens. C'est une autre classe quand même.
La déprime des racailleux est belle, mais ça je suis pas sûr que les gens le comprendront un jour.
[.] Paradoxalement, il n'y a rien que j'aime plus que la mélancolie, surtout quand elle est consciente. Elle me ravigore.
Les gens qui ont toujours la pêche, putain ça me déprime...
Les filles qui viennent te voir ont l'air mélancoliques aussi, et je crois que c'est pour ça aussi que quelque part je les aime.
Une recherche si vaine du plaisir. Mais bon, je ne vais pas casser l'ambiance.
[.] On montre moins son âme que son cul quand même.
C'est tout, merci. Je t'embrasse. »


C'est lui qui m'a donné l'idée du petit sketch qui précède.



Elles sont chouettes mes photos d'aujourd'hui, hein? C'est Edmond qui me les a données...

Ah.... et puis: "Hé, Piou? Elles sont où les photos promises? (Tous ensemble) Piou, des photos, Piou, des photos!!!"

//// bavé par |Reboot| @ 1/14/2004 01:32:26 PM

mardi, janvier 13, 2004

-272. La confusion des sentiments. 



Pizza Santa Maria, 22 heures, lundi soir. Il pleut, je m'ennuie. Je vais moyen bien. Il y a de la musique triste dans le poste: Françoise Hardy qui chante "Si le dégoût de la vie te prend/Pense à moi." Pour passer le temps, je fais défiler les photos qui se trouvent dans la carte 512 Mo de mon petit appareil numérique. J'obtiens quelque chose comme ça, page après page :



Une litanie d'images obsessionnelles mettant en scène une dizaine de filles différentes. Une collection érotique, absurde, d'entomologiste névrosé. J'éteins l'appareil. « Un autre whisky, Michel.» « Y'a quelque chose qui ne va pas, Jean ? » « Non, ça va. » Menteur. « Je suis l'impuissante victime de mes propres désirs. » (William Boyd, les nouvelles confessions.) Elles sont là, mes copines dont je parlais précédemment. Toutes là, posant pour moi. Figées. Epinglées pendant un acte sexuel. Pourquoi les avoir fait poser dans ces instants-là, pourquoi en avoir fait des images ? Pour arrêter le temps qui passe, pour figer des moments, pour me rassurer ? "Oui, ce soir-là, à cette heure-là, j'ai vraiment fait ça avec." Comment s'appelle-t-elle, au fait ? Je rallume l'appareil. Je me souviens de si peu. C'était donc si peu important pour moi ? Et pour elle ?... Deux photos méritent un agrandissement. Celle-là :



C'est M. qui tient l'appareil. Ca n'a pas de sens. J'ai l'air hagard, perdu. Il semble que je me demande ce que je fais là..
>Elle n'a aucun plaisir. Elle aussi, elle est perdue. Elle joue mon jeu par défaut ; si ça ce trouve, ce jeu lui fait du mal et je ne m'en suis même pas rendu compte. Elle ne m'aime pas. Elle tue le temps... Quelle horreur ! Et c'est moi, dans tant de précédents blogs, qui prétends que sans amour, le sexe n'est qu'une sale manie ? On parle toujours tellement mieux de ce qu'on ne connaît pas.
"Alors, Michel, il vient, ce whisky?.. Vite !"


//// bavé par |Reboot| @ 1/13/2004 01:44:24 PM

lundi, janvier 12, 2004

-273. La famille du cirque en direct. 

C'était il y a deux ans, au printemps. Les responsables d'une chaîne payante par satellite sont venus me demander un projet d'exception pour créer un évènement. Ils voulaient un direct. Moi, innocent comme d'habitude, je me suis dit « ça y'est, on m'offre enfin un vrai budget, une vraie opportunité de faire bien mon métier. Un défi. Allo, Cognac Jay ? Dix, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois.. Bonsoir ! »



Lecture du projet dans l'herbe.

J'ai déchanté très vite. Il n'y avait pas de sous pour monter cette opération. Comme d'hab. Le porno, tout le monde le sait, ça se fait avec des bouts de ficelle, non ? Pourquoi mettre de l'argent là-dedans ? Tout ce qu'on veut, c'est voir des culs, pas de la bonne télé. Je me suis retrouvé embarqué dans une opération casse-cou au possible.



Première répétition dans le décor.

Six caméras, une régie, un car satellite, des acteurs et des actrices à l'antenne, sans filet, pendant une heure et demie. Impossible de boucler le budget d'un cirque Pinder comme celui-là sans aide. J'ai donc prévendu l'intégralité des droits du bébé à un distributeur vidéo pour faire face. Résultat pour ma boîte (comme d'hab.) : zéro. J'ai, cette fois encore, travaillé pour l'honneur.



Votre serviteur en régie, en train de se ronger les ongles.

Dans le casting, je n'ai mis que des pointures pour éviter les déconvenues. Ally, Ovidie, Nomi, Tiffany, Delfynn pour les filles. Francesco, Ian Scott, Titof et HPG pour les mecs. Du béton.



On tourne ! Francesco dans le rôle du pitre.

J'ai pondu le concept le plus simple possible pour éviter de me prendre les pieds dans le tapis. L'émission allait montrer, en temps réel, le tournage d'une grosse scène de sexe réalisée par Loulou.



Loulou et Ally. Toute une histoire...

J'avais entouré le plateau de six caméras. On a eu droit à une seule après-midi de répétition (pas de sous pour payer le casting plus longtemps) et banzaï, on y était. Que dire ? C'était une expérience. Ca a fait, je crois, un bide d'audience parce que les responsables de la chaîne, alors en pleine crise avec le CSA, n'ont pas osé communiquer dessus. Mais pour nous, dans notre petit ghetto du X, c'est une date. On s'est pas dégonflés, on l'a fait. Au bout du compte, le principal mérite de ce programme c'est d'avoir vu le jour. Et d'avoir montré mes ami(e)s, ma tribu, ma famille du cirque telle qu'elle est réellement.



Des garçons et des filles sympathiques, joyeux, traqueurs et attendrissants. Des humains qui travaillent ensemble.

//// bavé par |Reboot| @ 1/12/2004 01:57:39 PM

dimanche, janvier 11, 2004

-274. Supernanas. 



Emma, Carla, Janet, Mahé, Sandrine, Tizziana, Ingrid, Pilar, Virginie . Etudiantes en histoire, en bio, aux Beaux Arts, en commerce, lycéenne, assistante médicale, esthéticienne. aucune n'a l'intention de faire carrière dans le X mais quand je les appelle pour une séance, elles poussent des « Youpi » et accourent. Soit les temps ont vraiment changé (cf gloubiboulga n°-327. Ni stars ni salopes) soit c'est moi qui vieillis et qui découvre des choses qui existaient de toute éternité... mais enfin, ce sont des filles absolument extraordinaires ! Bien dans leur tête, bien dans leur corps, bien dans leurs amours. Elles ne s'y trompent pas : elles savent qu'elles ne feront pas fortune dans ce métier, qu'il ne les rendra pas célèbres, qu'il ne soignera pas leurs névroses et ne les vengera pas de je ne sais quel traumatisme de l'enfance ; elles n'en attendent rien d'autre que le plaisir d'un jeu. La simplicité, le naturel, l'intelligence et la grâce avec laquelle elles s'offrent est pour moi une source continue d'émerveillement. Merci les nanas !

A propos de la proposition de rajouter des commentaires sur cette page, j'ai reçu ça :

"Je pense que les commentaires sont très souvent crétins (sur mon glabiblouga (terme copié de vous et approximativement recopié) par exemple) et que sur un site sûrement très lu comme le votre, il ne soit pas forcément de bon usage d'en mettre.
OK, je m'explique, ça ne serait que des commentaires crétins, au pire, on s'en fout, on est la pour lire la prose de monsieur John. Mais .. Et l'administration de tout ce fatras ? J'veux dire, si y'a des monsieurs qui marquent comme réaction à la photo du jour "Saloooooope !!!! j'al prenadrai beni apr deririre :))) !§§ john b root enculééé j'en baiserais db==bien des coamme caaa: )))" (écriture de la personne au bureau en train de se masturber ayant une frousse bleue que le patron arrive), vous serez obligé d'administrer, non ? Ca va pas vous faire encore plein de travail ?
Y'en à qui ont fermé leurs blogs après des commentaires insultants. Bon, vous ne vivez pas pour votre blog non plus, comme le faisaient certains de ces gens (si, ça existe).
Alors moi la "partouze de neurones", je pense qu'elle se fait par email. Les commentaires gênants ne demandent pas de travail, pas de responsabilisation, alors que l'email, si.
Enfin je dis ça, moi, ce n'est que mon avis, c'est juste pour ne pas gâcher la sympathique prose d'un artisan que je lis régulièrement. Et dont j'ai vu les films régulièrement."


Bon ben là je sais plus. Il a raison aussi, lui. Je fais quoi? Flûte alors, c'est pas simple.

- Une photo, une photo !!!
- Encore ? Z'en avez déjà eu...
- Une photo, une photo !!!
- Bon, allez hop !



Voilà la famille du cirque, comme je l'aime. C'était à la fin de "Explicite live", le tournage d'un film X en direct que j'avais réalisé pour la chaîne Kiosque. Famille du cirque, direct... Ce sera le sujet de mes prochains gloubiboulgas.

//// bavé par |Reboot| @ 1/11/2004 01:12:01 PM