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samedi, avril 17, 2004

-176. La journaliste et les trous de balle. 

En réponse au post d'hier :

"Raconte-moi ton enfance, je te dirais pourquoi tu es qui tu es."
Bah, Sorente, elle avait pas tout a fait tort alors ?
Les acteurs pornos on tous un passé moche ou tout du moins troublant ?
Ne faisont pas de psychanalyse de cave d'immeuble, tout les membres de la
famille porno n'ont pas un grand secret, ou un truc a combattre... Si ?
Bises
Zom »

Je l'attendais, celle-là. Cher Yom, je ne parlais pas de traumatismes à la Zola, j'évoquais hier ces traumatismes ordinaires, blessures banales de l'enfance comme on en a tous et dont se nourrissent tous les obsessionnels, les créateurs, les artistes, les dingues, les gens qui marchent, qui poursuivent un rêve. Ce qui nous meut. La conversation avec Lola était une conversation légère, pas un arrache-cour. Légère comme le porno lui-même. Quand il est bon.

.

Soirée d'hier passée avec une jeune et jolie journaliste, absolument décidée à me, à nous coller, pour entreprendre un documentaire sur nous, les gens du porno, qui la fascinons jusqu'à l'obsession.



Lola, une journaliste, Junior. L'histoire de la télévision est en marche !

En dix ans dans le métier du trou de balle, j'en ai vu passer un paquet, de ces journalistes absolument persuadés que ce sujet-là était en or et que les diffuseurs se bousculeraient pour leur offrir du temps d'antenne. Aucun de ces projets n'a jamais abouti et je ne crois pas une seconde que celui de la demoiselle d'hier ait la moindre chance. C'est lié au sujet lui-même. Je pense très sérieusement que, dans notre pays schizophrène, aucune chaîne ne diffusera jamais un témoignage « honnête », transversal, d'une neutralité bienveillante sur le porno. Trop chaud, trop politique. Le seul endroit, je l'ai déjà écrit souvent ici, où l'on tolère le X, c'est derrière les rideaux rouges des sex-shops, dans le ghetto du double cryptage, loin du monde réel. Le seul portrait autorisé d'un pornographe, c'est le portrait d'un proxo mafieux pervers violeur et manipulateur. Un naïf, dans le meilleur des cas (le mien).



Portrait officiel d'un pornographe.

Le seul portrait autorisé d'une hardeuse, c'est le portrait d'une pauvre fille abusée, violée dans son enfance, mi pute mi gourde, décorative au mieux mais en aucun cas le portrait d'une fille libre.



... voire très décorative...

Et c'est pas en train de changer. Désolé, miss. Bonne chance.

//// bavé par |Reboot| @ 4/17/2004 03:28:42 PM

vendredi, avril 16, 2004

-177. La trivialité et la vacuité de ma quête... 

Conversation jusqu'à trois heures du matin avec Lola. Pourquoi le porno, d'où ça vient chez moi, où ça conduit ? Et chez Sebastian, Titof, Rafaella Anderson et les copines ? C'est quoi, cette vocation de tout montrer, cette urgence à être indécent, obscène, dans les marges ? Et comment en rendre compte ? Chez moi : le mensonge familial sur la sexualité de mon père, cette double injonction. Tu sais, tu vois et tu n'as ni le droit de suivre l'exemple ni le droit d'en parler. Chez les filles qui ont été abusées dans leur enfance : "ton corps n'est pas à toi, ce que je fais à ton corps n'a pas lieu, inutile de le raconter, on ne te croira pas". Chez les garçons idem. Cette quête absurde d'une identité sexuelle. Si je montre que je baise, je me réapproprie mon corps et ma sexualité. L'absolue nécessité en moi de construire une statue hétérosexuelle assez grande pour me protéger du mensonge. Et, dans le même temps, cette obsession à me punir de travailler dans les marges (en ne gagnant pas de sous, en laissant s'installer autour de moi la solitude et l'angoisse) et à donner une forme admirable à mon travail pour masquer la trivialité et la vacuité de ma quête.



La trivialité et la vacuité de ma qué-quête ?

La quête de sens de Titof, la quête de gloire de Sebastian Barrio et de toutes les starlettes du X. Raconte-moi ton enfance, je te dirais pourquoi tu es qui tu es.


A trois heures, après tant de mots échangés, nez contre nez sur l'oreiller je dis à Lola : « je vais te tuer avant que tu te lasses de moi et que tu me quittes parce que je préfère avoir mauvaise conscience qu'avoir du chagrin. » Elle a eu si peur qu'elle est retournée au salon et qu'il m'a fallu une heure pour la convaincre que ce n'était que de l'humour. Les mots, les mots.



"Qu'est-ce que tu peux être con, des fois, Jean..."...

...

« Ecoute John je vais être franc, je ne vois pas d'autres intérêt à faire tourner des acteurs de pornos habillés en ecclésiastiques qu'une certaine provocation. Peut-être que ça sert ton scénario, peut-être, mais il y a de bons catholiques, pas ceux qui tripotent les enfants ou qui sont contre l'IVG, mais ceux qui vont en Afrique aider les
populations. [.]Par exemple ton délire sur St Jean, ça en a déplu à certains, mais ça ne m'a pas choqué. Je
trouve que pour quelqu'un d'intelligent, là tu m'as déçu. {.} N'aie pas la haine des catholiques, je suis chrétien, philosophiquement chrétien, et je trouve tes créations intéressantes, la preuve je lis ton blog. J'aime
le corps féminin, j'aime faire l'amour, je ne suis pas du tout puritain, mais je trouve que les gens qui donnent leurs vies à l'église, qui donnent leurs vies pour les autres. John je sais que tu as de bonnes raisons d'avoir fais ça, et je t'en prie, ne nous faisons pas la guéguerre église/sexe, ce n'est pas mon propos, j'espère que tu l'as compris.
A. »

Cher A. Tu te trompes lourdement si tu penses que je suis anticlérical, provocateur, opposé de quelque façon au sentiment religieux. Pas du tout. Ma fable sur le « Sublime », la scène de « Sainte Olivia » dans Elixir sont des clins d'oil, des jeux. Impertinents, bien sûr, c'est mon métier de jouer le poil à gratter. Mais certainement pas plus. Oké ?


//// bavé par |Reboot| @ 4/16/2004 01:07:06 PM

jeudi, avril 15, 2004

-178. Arrête de dire des conneries, John, fais des photos... 

J'ai définitivement les lecteurs les plus intelligents de la blogosphère. Ma bafouille ethnologico-ignaro-alarmiste d'hier vous a fait réagir de la plus belle façon.

Claudine :
« [.]Alors, c'est paradoxal, ce retour en arrière, quand on songe aux nombrils découverts de plus en plus jeunes, à la présence de Lolitas officielles sur toutes les télés, du culte des corps parfaits, etc... Quoique. Qui empêche les religieuses de tout bord de cacher leur subversion sous leurs habits ? Je pense entre autres aux musulmanes dans les rayons string des supermarchés, ou même encore plus fort à toute la littérature érotique des siècles derniers, en guerre contre l'église. A la limite, quoi de meilleur que la transgression quand l'oppression existe ? [.]»

François :
«[.] Je persiste à penser que les 60's n'ont été possible que parce qu'il y avait la conviction que demain ne pouvait qu'être meilleur qu'aujourd'hui. Dans ce contexte euphorique, aucune idéologie autoritaire ne pouvait s'imposer. Les bouleversement économiques à partir des années 80 ont permis à ceux qui n'avaient jamais acceptés la libération des moeurs de pousser leurs pions et de gagner en influence dans des populations désorientées. Quand les gens appellent à l'aide, les sauveurs imposent leur loi.

Un crochet par l'Irak pour illustrer mon propos. Au lendemain de la chute de Saddam, un passant visiblement convaincu de l'avenir radieux qui serait désormais le sien disait à la caméra "Maintenant, avec les américains, ça va être Whisky, Sexy, Money !" Un an plus tard tout va mal, les irakiens sont déçus et inquiets et c'est les barbus enturbannés qui mènent le bal.

Toutefois je ne vois pas de fatalité dans ce processus. Rien n'indique que les jeunes des pays en développement tiennent à vivre des vies ascétiques et qu'ils soient tous décidé à se faire exploser au nom d'Allah ou d'autre chose. Le monde est complexe et c'est tant mieux. Et un petit tour sur Internet montre que ceux qui s'inquiètent de l'évolution actuelle sont nombreux. [.]»

Eolas :
[.]Le refrain "nous sommes des sales bourgeois égoïstes qui nous engraissons pendant que le tiers monde meurt de faim et ce sera bienfait pour nous le jour où il viendront nous égorger pour prendre ce qu'on aurait dû leur donner" est une vieille antienne.

Le fait que ce soit quelqu'un d'aussi respectable que le président de la banque mondiale qui le dise ne le rend pas plus pertinent pour autant.

La réalité est tétue. Depuis 1960, le revenu mondial par tête est en augmentation constante et considérable. En d'autres termes : la pauvreté recule.

Certes, elle ne recule pas partout de la même façon.

Mais jamais au grand jamais les aides de la banque mondiale n'ont fait reculer la pauvreté. Pas plus que COFIDIS n'a jamais sorti quelqu'un de la misère.

[.]

Quant au retour de balancier de l'ordre moral, je n'y crois guère.

Le thème religieux est devenu sensible avec les tensions exacerbées entre communautés et les guerres d'Afghanistan et d'Irak. Donc Olivia Del Rio en nonne prise gaillardement par Titof en curé passerait sans doute mal aujourd'hui.

Mais pas à cause de leur paillarde activité. Habille les même en cuisinier, et ça passera très bien.

Ca ne devrait pas, je suis d'accord.

Tiens ? Nous voilà revenus au thème de la liberté, encore.

Bonne journée à toi. [.]

François, Eolas, Claudine, merci.

.
Stop !
.
Soyons futiles.
..
Hop !



Titof avec Mahé. Première scène avec un garçon pour Mahé. La vidéo est splendide. Tendre, drôle, simple, évidente. Je connais Titof depuis six ans maintenant. Et je ne le fais plus travailler qu'avec des filles dont je sais qu'elles lui plairont sincèrement. Parce que, dans ce cas-là, il donne toute sa tendresse, toute son énergie et c'est magique. Il est comme moi, Titof, il a tellement tourné de scènes « mécaniques » qu'aujourd'hui, il n'y a plus que l'engagement affectif qui le motive.

//// bavé par |Reboot| @ 4/15/2004 12:28:29 PM

mercredi, avril 14, 2004

-179. Ca veut dire quoi, à votre avis ? 

Lu ça en feuilletant la revue de presse de « l'Attention »

"Aujourd'hui, 5 milliards d'humains sur 6 habitent dans les pays en développement. Dans trente ans, ce seront 7 milliards dans les PED sur un total de 8. Alors qu'un milliard d'habitants contrôlent 80% des ressources du monde. En 2004, les moins de 24 ans sont au nombre de 2,8 milliards, les moins de 15 ans sont 1,5 milliard. Si les jeunes n'ont pas d'espoir, il n'y aura pas de paix. Et les efforts que nous consacrons à cet espoir sont ridicules. Nous engloutissons chaque année 1 000 milliards de dollars en dépenses militaires et seulement 50 milliards en aide au développement. Je ne suis pas optimiste. Il n'y a pas de volonté politique. Beaucoup de mots mais peu d'action. (.) Nous faisons trop de projets qui ont surtout pour but de nous donner bonne conscience : 20 écoles, 2 centrales électriques, 100 kilomètres de route, alors qu'il faudrait à chaque fois dix, cent fois plus. Les Chinois comprennent bien ça. Car quand ils ont une idée, ils savent la répliquer pour leur 1,3 milliard de compatriotes."
James Wolfensohn, président de la Banque mondiale, cité par "Le Figaro", 18 février 2004.

Quel rapport avec le sujet de ce blog, le sexe filmé et la permissivité sexuelle ? Simple. Si ce monsieur a raison, si nous sommes aujourd'hui, nous tous, occidentaux « riches » dans la situation des nobles français avant la révolution de 89, si nous sommes menacés dans notre mode de vie, notre conception du partage du monde, si Madrid, les Twin Towers, Bali ne sont pas des fait-divers terroristes mais les prémisces d'un état de guerre permanente avec tous les pays du Sud, alors on peut se demander, pour suivre JC Guillebaud dans son raisonnement sur les mouvements de balancier de la permissivité sexuelle dans les civilisations (cf « La tyrannie du plaisir ») si nous ne nous dirigeons pas dare-dare vers une époque de puritanisme et si l'actuelle schizophrénie en matière de mours n'est pas le signe avant-coureur d'une remise en question de tous les acquis de la révolution sexuelle des années soixante. Femmes, rhabillez-vous !

Holà.. J'ai bu quoi, hier soir, moi ? Et vous, ça va ?



Olivia, dans « Elixir ». « Je vous en prie, laissez-moi connaître le plaisir »
Quand j'ai pondu cette scène en 2000, on me l'a acceptée en diffusion télé. Aujourd'hui, en 2004, on me la refuserait à coup sûr. Ca veut dire quoi, à votre avis ?
..

Un petit mot de Piou à propos d'hier.
Comment ça , "Heureusement que Père François est là pour remonter le niveau" ?..ça fait plaisir... Monsieur aurait-il besoin de spiritualité ? T'es amoureux ou quoi ? lol
Bah sinon il te reste Buzz l'eclair et comme disait Timsit :
"Tous les ans, il y a de plus en plus de cons. Mais cette année, je crois que les cons de l'année prochaine sont déjà là ! "

//// bavé par |Reboot| @ 4/14/2004 11:54:19 AM

mardi, avril 13, 2004

-180. Tiens, v'là du courrier... 



"Tu vas quand meme pas finir ton existence avec la banane ?
Si tu n'arrêtes pas tout de suite d'être heureux, moi j'arrete de lire ton blog !!!
zigounette pipi"



Heureusement que Frère François est là pour relever le niveau culturel de cette page. Voici ce qu'il m'écrit aujourd'hui :

« Naturellement, Frère Jean, maintenant que tu sais que le Très-Haut partouze à tout va, Son Ministre sur Terre devient tout de suite plus attrayant ! Ben voyons !

Pour ton édification spirituelle, je te conseille ces communautés libertines des premiers temps du Christianisme. Comme les barbélognostiques qui "critiquaient la fidélité, la monogamie, le mariage, la famille et toutes les entraves au plaisir. Au cours de leurs cérémonies, l'homme et la femme recueillaient dans leurs mains le sperme de l'homme puis, s'avançant les yeux au ciel, l'offraient au Père en disant "Nous t'offrons ce don, le corps du Christ". Puis ils le mangeaient et communiaient en disant "Voici le corps du Christ, voici la Pâque pour laquelle souffrent nos corps, pour laquelle ils confessent la passion du Christ"." (trouvé parmi plein d'autres exemples dans "L'art de jouir", Michel Onfray, p.219).

A côté de ça, un sex-shop c'est Disneyland.
Frère François »

Barbélognostique toi-même, François !

Sinon, il y a l'autre con de "buzz l'éclair" qui continue à encombrer ma boite imèle avec des sarcasmes impuissants et pas drôles. Il a un problème, ce garçon. A mon avis, il souffre. Par exemple, aujourd'hui, il m'écrit :

""J'ai souvent repensé à cette histoire. Je souhaite à tous les ados d'avoir autant de chance que moi. Si j'avais eu un fils, c'est sûr, je l'aurais emmené moi-même au bordel pour ses quinze ans."
T'as peur qu'il ait été trop moche pour se trouver lui même une fille gratuite ?"


Rigolo, non ? Quelle finesse...
Quand j'étais gamin, il y avait deux chiennes dans le jardin. Snouch, la mère, et Lulu, la fille. Quand on lançait un bâton, Snouch jouait à rapporter le bâton. Ca énervait beaucoup Lulu qui était trop bête pour comprendre la règle du jeu. Alors, Lulu courait après Snouch, lui mordait les pattes pour l'empêcher de jouer avec nous. On disait : "Snouch joue au bâton et Lulu joue à Snouch." C'est ça qu'il fait, l'autre con. Il joue à Snouch. Son adresse, c'est buzzbuzzbuzz123@hotmail.com. Si vous avez envie d'encombrer à votre tour sa boîte imèle avec des conneries, des virus et des spams, vous gênez pas.


"Une photo !!! Une photo !!!"
Ah oui.
Shazam !



Voilà une jolie fille de 19 ans que j'ai reçue en casting pendant la semaine. Elle est venue avec son copain. Et quand je lui ai demandé ce qu'elle avait envie de faire, solo, filles, garçons, elle s'est mordue la lèvre. Elle n'osait pas me le dire devant son ami. Moi, dans ce cas-là, j'interviens pas. La vie de couple, ça passe avant les tournages. De toutes façons, je suis obligé de repousser les débutantes sine die parce que, ce mois-ci, je dois tourner deux films bi avec des garçons à voile et à vapeur et que ce genre de scènes, ça convient pas du tout aux filles qui débutent... Si vous êtes un beau garçon bi, je vous signale que je recrute en urgence. Ecrivez-moi.

Bisous.

//// bavé par |Reboot| @ 4/13/2004 11:46:43 AM

lundi, avril 12, 2004

-181. Le dépucelage d'un crâne d'oeuf. 

Lundi. C'est Pâques et j'ai un crâne d'ouf. Pas de faux-raccord.



Très chouette dîner hier soir avec Lola, Charlie, Quentin et Gweltaz sur le tard.



Carré d'agneau à la crème d'ail et de basilic, pâtes au parmesan, salade d'épinards, melon de Guadeloupe, Saint Joseph et Game Cube pour rester dans le culturel.



Confidences sur coussins tard dans la nuit avec Lola à qui j'ai raconté l'histoire de mon dépucelage. La voici.

J'avais quatorze ans. J'habitais au Caire, en Egypte. Pour mon anniversaire, des copains plus âgés que moi m'avaient invité dans leur maison. Ils avaient dix-huit ou vingt ans, ils étaient les copains de D. avec qui je devais vivre pendant quinze ans six ans plus tard. Je sentais bien, durant la soirée, que des préparatifs étaient en cours me concernant mais je ne savais pas de quoi il s'agissait. Puis, au milieu de la soirée, ils me firent sortir dans le jardin, me désignèrent une voiture garée dans la nuit en me disant « vas-y, ton cadeau d'anniversaire est dedans. » Dans la voiture, il y avait une pute. Ni belle ni jeune. Plutôt maigrichonne, très vulgaire, mais terriblement gentille. On s'est enfermés dans l'auto. J'étais mort de trouille. Elle a relevé sa jupe. Sa chatte, qu'elle avait rasée une semaine auparavant, était piquante comme une brosse à bougie, elle puait un enivrant parfum bon marché. J'ai enlevé mon pantalon en tremblant, elle a mis une capote beaucoup trop grande autour de mon tout petit zizi encore imberbe et hop là ! Pas plus compliqué que ça. Je me sentais en elle comme un stylo-bille dans le tunnel du Mont-Blanc (pour reprendre la métaphore que j'ai déjà employée dans « Porno Blues ») mais c'était formidable. J'ai pas du tenir bien longtemps, elle a pas du sentir grand-chose. On l'a fait. Puis elle m'a rhabillé, sorti de la voiture ; elle m'a conduit dans la maison, au milieu des copains et là, elle a fait des compliments sur moi en arabe. Ils m'ont tous applaudi. J'étais fier. J'étais un homme. Sainte pute, adorables copains. Quelle merveilleuse et dédramatisante manière de débuter une vie sexuelle. J'ai souvent repensé à cette histoire. Je souhaite à tous les ados d'avoir autant de chance que moi. Si j'avais eu un fils, c'est sûr, je l'aurais emmené moi-même au bordel pour ses quinze ans.



//// bavé par |Reboot| @ 4/12/2004 02:23:19 PM

dimanche, avril 11, 2004

-182. Ca va plus du tout, là... 

Bon, ça va plus, là. Trois ou quatre gloubiboulgas désespérément positifs de suite, pas de déprimes, pas de coups de gueule, moins d'alcool, plus du tout de .
On commençait déjà à s'ennuyer ferme sur cette page et aujourd'hui, pour aggraver la situation, je reviens d'une journée de moto avec Lola pendant laquelle j'ai rendu visite à ma famille. Mère, sour, cousins et tutti quanti. Je me suis même pas ennuyé et Lola les a tous trouvé très très sympathiques.... Ho la la... Relou ! Et je vous ai encore pas tout dit. Ce matin... Non, j'ose pas... Si, allez, j'avoue. Ce matin, j'ai regardé la bénédiction du Pape à la télé et j'ai trouvé ça très chouette. Ca va plus du tout. Demain, je consulte un médecin. Promis.
.

Tiens, à propos de famille, j'ai un germain intéressant. Denis. Il fait des trucs très chiadés, très subtils que vous pouvez voir là :
http://www.la-grange-numerique.com/
Malheureusement il est sérieux, lui, et il n'a aucune intention de collaborer à mes productions. Personne n'est parfait.
.

Bisous.
...

Une photo, une photo!!!
Ah ouais? Ah bon...
Shazam !



Je vous l'avais dit : désespérément positif.... Quel gâchis !

//// bavé par |Reboot| @ 4/11/2004 06:58:08 PM