chronique légère, aphrodisiaque et digeste:
écrite un jour pair, avec alcool.
chronique
légère, aphrodisiaque et digeste: écrite
un jour pair, sans alcool.
chronique que
tu lis si tu veux mais que tu te plains pas d’avoir
mal à la tête après: écrite
un jour impair, avec alcool.
chronique que tu lis si tu veux mais que tu te plains
pas d’avoir mal à la tête après:
écrite un jour impair, sans alcool.samedi, février 21, 2004
Le monde est beau, vous êtes beaux.
Bonsoir amis lecteurs. C'est John. Enfin. l'ancien John. Appelez-moi Jean, à présent. En 24 heures, j'ai étudié la situation et beaucoup compris. Les choses vont changer rapidement ici. J'ai renvoyé cette débauchée de Tereza en restant de marbre face à ses larmes. Je suis un homme neuf. La débauche et la l'esprit de luxure n'ont plus de prise sur moi. A partir de lundi, je ferai un audit de la situation économique et humaine de l'entreprise. Je pense que beaucoup des employés sont irrécupérables mais je ne commettrai aucune injustice. J'agirai avec lucidité et équité. Soyez-en assurés, je continuerai à écrire quotidiennement sur cette page qui vous est chère. Des chroniques légères et joyeuses, des textes optimistes et respectables, qui seront pour vous comme la lumière d'un phare sur la mer troublée de l'existence, qui vous donneront le cour léger et l'entrain nécessaire afin de pouvoir accomplir, chaque jour, les durs labeurs de votre vie quotidienne et aborder votre destinée familiale avec confiance, amour et respect mutuel. La vie est un absolu de beauté, le monde est pur, la société est notre grande famille à tous. Respectons-là comme nous respectons nos anciens et nos enfants, marchons avec le cour serein et l'âme propre en ce monde éternellement nouveau qui est le nôtre par la grâce du Grand Créateur. Je vous aime.
Jean
PS. Toi aussi, Audrey, je t'aime. Tu vois, je suis revenu. Et je suis revenu meilleur car, désormais, je saurai t'intéresser et t'émouvoir avec autre chose que des obscénités.
Jean
PS. Toi aussi, Audrey, je t'aime. Tu vois, je suis revenu. Et je suis revenu meilleur car, désormais, je saurai t'intéresser et t'émouvoir avec autre chose que des obscénités.
-229. Avis du Ministère de la Morale Publique.
bonjour,
je suis plongée dans ton gloubiboulga depuis quelques jours, j'en lis un peu chaque jour.
J'ADORE !!!!
j'ai entendu ton nom pour la première fois il y a quelques semaines. puis mon frère m'a dit qu'il avait trouvé ton blog et que c'était vachement intéressant. je suis allée voir, mi curieuse, mi dubitative. l'expérience du porno que j'ai jusquà maintenant, c'est les films de canal+ en crypté quand j'étais ado, et aujourd'hui (j'ai 29 ans), les bouts de film que l'on trouve sur les peer to peer, assez inégaux.
ton blog n'est pas vachement intéressant, il est touchant.
je pensais qu'un réalisateur de porno, ça n'avait pas d'états d'âme, que c'était rien qu'un gros pervers qui filme du cul pour faire du pognon et se taper des petites débutantes. et c'est tout. je suis conne des fois.
vraiment, l'image que tu donnes de toi sur ton gloubiboulga, si elle est vraie, est touchante. ben t'es un humain, quoi. avec toutes les contradictions, les prises de tête, la solitude, l'alcool et les branlettes qui vont avec. ben tu sais quoi, je pensais pas qu'un pornographe pouvait mener une vie privée qui ressemble à la mienne.
je n'ai vu aucun de tes films, je ne suis même pas encore allée sur explicite-art.com.
pour l'instant, je lis ton blog.
et je tiens à te remercier.
et aussi te féliciter. notamment pour une photo que je trouve SUPERBE. celle d'Ally qui se tient debout au-dessus de la cuvette des chiottes, avec le corps maculé de peinture blanche. de mon oeil de profane, c'est vraiment une photo d'art, au sens le plus laudatif du terme.
voilà, c'est tout.
je t'écrirai sûrement encore au fur et à mesure de ma lecture.
merci.
Marie.
je suis plongée dans ton gloubiboulga depuis quelques jours, j'en lis un peu chaque jour.
J'ADORE !!!!
j'ai entendu ton nom pour la première fois il y a quelques semaines. puis mon frère m'a dit qu'il avait trouvé ton blog et que c'était vachement intéressant. je suis allée voir, mi curieuse, mi dubitative. l'expérience du porno que j'ai jusquà maintenant, c'est les films de canal+ en crypté quand j'étais ado, et aujourd'hui (j'ai 29 ans), les bouts de film que l'on trouve sur les peer to peer, assez inégaux.
ton blog n'est pas vachement intéressant, il est touchant.
je pensais qu'un réalisateur de porno, ça n'avait pas d'états d'âme, que c'était rien qu'un gros pervers qui filme du cul pour faire du pognon et se taper des petites débutantes. et c'est tout. je suis conne des fois.
vraiment, l'image que tu donnes de toi sur ton gloubiboulga, si elle est vraie, est touchante. ben t'es un humain, quoi. avec toutes les contradictions, les prises de tête, la solitude, l'alcool et les branlettes qui vont avec. ben tu sais quoi, je pensais pas qu'un pornographe pouvait mener une vie privée qui ressemble à la mienne.
je n'ai vu aucun de tes films, je ne suis même pas encore allée sur explicite-art.com.
pour l'instant, je lis ton blog.
et je tiens à te remercier.
et aussi te féliciter. notamment pour une photo que je trouve SUPERBE. celle d'Ally qui se tient debout au-dessus de la cuvette des chiottes, avec le corps maculé de peinture blanche. de mon oeil de profane, c'est vraiment une photo d'art, au sens le plus laudatif du terme.
voilà, c'est tout.
je t'écrirai sûrement encore au fur et à mesure de ma lecture.
merci.
Marie.
les plus courtes...
...sont les moins longues, reviens!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
reviens!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
STP!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C'est crispant ta portugaise!
allez quoi...
tu as un engagement moral vis à vis de tous tes fans...
fffffffffffffffffffffffffffffffff.....
miss you!!!!!!
Audrey.
...sont les moins longues, reviens!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
reviens!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
STP!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C'est crispant ta portugaise!
allez quoi...
tu as un engagement moral vis à vis de tous tes fans...
fffffffffffffffffffffffffffffffff.....
miss you!!!!!!
Audrey.
vendredi, février 20, 2004
-230. Passé simple, présent complexe.
Pizza Santa Maria. 20 février 2004. 22h.
Une voiture me déposa en ce lieu, une pizzeria assez laide, fort ordinaire, dans un quartier central de Paris. Le patron, un flatulent égyptien prénommé Michel, m'accueillit en m'embrassant comme il l'aurait fait avec un intime (Dieu me garde d'être jamais l'intime de gens de son espèce.) et me conduisit vers une table située dans l'arrière-salle où un jeune homme m'attendait - jeune prolétaire sans éducation si j'en juge par l'étroitesse de son champ lexical et, de plus, quelque peu malodorant-. Ce jeune homme m'embrassa chaleureusement. Je compris alors immédiatement qu'il était inverti. Je réprimai ma répulsion. Il exultait, sautait de joie en brandissant un boîtier de DVD, « son » DVD, que, à l'en croire, j'aurais aidé à produire. Fantasme, délire d'interprétation ? Je savais, par expérience, qu'il ne faut pas contrarier les simples. Je fis donc, autant que faire se peut, bonne figure et partageai avec cet individu un mauvais vin italien et une viande pauvrement accommodée par un cuisinier sémite. Puis, le téléphone portable, que quelque farceur avait glissé dans l'une des poches de ma veste, sonna. On me demandait, à grands cris, de rejoindre aussitôt une adresse proche. Je parvins dans un local en fond de cour. Là, affreuse surprise, je fus accueilli par une bande d'hurluberlus négligés et fort odorants qui me criaient aux oreilles avec un absurde enthousiasme : « Oh oui, John (John ?), tu es revenu, te voilà, John !!! Bienvenue chez toi ! Ils ne t'ont pas fait de mal, au moins ? » Qui ça, « on » ? A cet instant, ma seule pensée, que je refrénai, fut « dites n'importe quoi si cela vous plait, mais allez vous changer et vous laver avant de m'étreindre !... Métèques !... Terroristes !... » Ils sont partis. Je me croyais seul en ce crasseux local et m'apprêtais à m'enfuir lorsqu'une petite voix, venue du fond du lieu retentit : « John ? John. Aîe aïe aïe. ! » Je m'approchai séant. Que vis-je alors ? -et comme j'aimerais, à l'heure où je rédige ce témoignage n'avoir jamais souffert de cette vision.- vautrée, presque allongée sur le fauteuil du fond, qui ressemblait au siège du maître de ce bouge, se trouvait une jeune créature, vêtue comme une domestique, mais jupes et sous-vêtements relevés bien au-delà des limites de la décence, en train de. Dieu me garde de narrer un tel spectacle. En train de se donner à elle-même, avec un odieux objet sexuel, un plaisir interdit. J'ai hurlé : « Sortez-moi de cette merde !!! » et j'ai - je crois- perdu connaissance.
20 février 2004. 22h. Quartier Bastille.
L'automobile me déposa à cette adresse et le chauffeur, fort civil et proprement vêtu, m'ouvrit la porte de cet appartement situé au deuxième étage au-dessus d'un bruyant et populaire boulevard. Un lieu sale, photos et tableaux pornographiques sur les murs, mais au mobilier et à l'agencement corrects.
...
J'ai sommeil. Je me couche. Je réfléchis à toute l'étrangeté de ma situation. Je me couche mais une question m'obsède : « Qui suis-je ? »
...
Janette Guidon
Janette Guidon.
Tu n'es qu'une hypothèse.
Une voiture me déposa en ce lieu, une pizzeria assez laide, fort ordinaire, dans un quartier central de Paris. Le patron, un flatulent égyptien prénommé Michel, m'accueillit en m'embrassant comme il l'aurait fait avec un intime (Dieu me garde d'être jamais l'intime de gens de son espèce.) et me conduisit vers une table située dans l'arrière-salle où un jeune homme m'attendait - jeune prolétaire sans éducation si j'en juge par l'étroitesse de son champ lexical et, de plus, quelque peu malodorant-. Ce jeune homme m'embrassa chaleureusement. Je compris alors immédiatement qu'il était inverti. Je réprimai ma répulsion. Il exultait, sautait de joie en brandissant un boîtier de DVD, « son » DVD, que, à l'en croire, j'aurais aidé à produire. Fantasme, délire d'interprétation ? Je savais, par expérience, qu'il ne faut pas contrarier les simples. Je fis donc, autant que faire se peut, bonne figure et partageai avec cet individu un mauvais vin italien et une viande pauvrement accommodée par un cuisinier sémite. Puis, le téléphone portable, que quelque farceur avait glissé dans l'une des poches de ma veste, sonna. On me demandait, à grands cris, de rejoindre aussitôt une adresse proche. Je parvins dans un local en fond de cour. Là, affreuse surprise, je fus accueilli par une bande d'hurluberlus négligés et fort odorants qui me criaient aux oreilles avec un absurde enthousiasme : « Oh oui, John (John ?), tu es revenu, te voilà, John !!! Bienvenue chez toi ! Ils ne t'ont pas fait de mal, au moins ? » Qui ça, « on » ? A cet instant, ma seule pensée, que je refrénai, fut « dites n'importe quoi si cela vous plait, mais allez vous changer et vous laver avant de m'étreindre !... Métèques !... Terroristes !... » Ils sont partis. Je me croyais seul en ce crasseux local et m'apprêtais à m'enfuir lorsqu'une petite voix, venue du fond du lieu retentit : « John ? John. Aîe aïe aïe. ! » Je m'approchai séant. Que vis-je alors ? -et comme j'aimerais, à l'heure où je rédige ce témoignage n'avoir jamais souffert de cette vision.- vautrée, presque allongée sur le fauteuil du fond, qui ressemblait au siège du maître de ce bouge, se trouvait une jeune créature, vêtue comme une domestique, mais jupes et sous-vêtements relevés bien au-delà des limites de la décence, en train de. Dieu me garde de narrer un tel spectacle. En train de se donner à elle-même, avec un odieux objet sexuel, un plaisir interdit. J'ai hurlé : « Sortez-moi de cette merde !!! » et j'ai - je crois- perdu connaissance.
20 février 2004. 22h. Quartier Bastille.
L'automobile me déposa à cette adresse et le chauffeur, fort civil et proprement vêtu, m'ouvrit la porte de cet appartement situé au deuxième étage au-dessus d'un bruyant et populaire boulevard. Un lieu sale, photos et tableaux pornographiques sur les murs, mais au mobilier et à l'agencement corrects.
...
J'ai sommeil. Je me couche. Je réfléchis à toute l'étrangeté de ma situation. Je me couche mais une question m'obsède : « Qui suis-je ? »
...
Janette Guidon
Janette Guidon.
Tu n'es qu'une hypothèse.
ma partie intime nouméro due!
Aïe aïe... J'ai fait une autre photo qué jé crois elle est mieux. Jé coumence à comprendre comment ça marche.
Tereza.
Le journal du médecin. Février 2004.
Le SISA. Syndrome d'Insuffisance Sociale Acquise.
[.] il semblerait donc, d'après ces études récentes, que près de 6% des hommes entre 30 et 40 ans vivant en France métropolitaine, souffrent d'un début d'atteinte du syndrome SISA. Le fait étonnant est que 98% de ces 6% (soit plus de 350.00 hommes en France) sont de gros consommateurs de pornographie, soit sur le web, soit en vidéo et DVD. L'influence du porno sur le syndrome SISA apparaît donc évident d'après les auteurs de l'étude et notamment selon la directrice du programme, le professeur Janette Guidon qui écrit, dans « physicians report » en date de novembre 03 : « on savait déjà que le porno était un facteur d'incitation à la violence, à l'infidélité conjugale, d'échec scolaire, le fait nouveau est qu'il s'avère aussi être un facteur d'instabilité sociale majeur. »
Rappelons les différentes phases du développement du syndrome SISA.
1. Le sujet devient irascible. Atteint de cyclothymie, il cultive le secret, perd plaisir à fréquenter ses amis, son entourage familial. Sa femme. Il est atteint d'absentéisme au travail.
2. Le sujet devient un masturbateur compulsif. La sexualité « réelle » perd sa valeur à ses yeux. Seule la virtualité de la sexualité filmée ou photographiée peut le satisfaire. Deux, trois masturbations par jour ne suffisent pas à le calmer. Ses orientations politiques changent. Il devient anarchiste, songe à la lutte des classes.
3. Le sujet n'a plus de contact avec le monde réel. La sexualité cesse de l'intéresser. Après diverses errances (bouddhisme, tantrisme, sectes diverses, yoga, sports martiaux.), il finit par s'inscrire au parti communiste ou devient trotskiste, milite dans des associations anti-mondialistes violentes, il se drogue. Il devient dangereux pour le système. Irrécupérable. [.]
[.] il semblerait donc, d'après ces études récentes, que près de 6% des hommes entre 30 et 40 ans vivant en France métropolitaine, souffrent d'un début d'atteinte du syndrome SISA. Le fait étonnant est que 98% de ces 6% (soit plus de 350.00 hommes en France) sont de gros consommateurs de pornographie, soit sur le web, soit en vidéo et DVD. L'influence du porno sur le syndrome SISA apparaît donc évident d'après les auteurs de l'étude et notamment selon la directrice du programme, le professeur Janette Guidon qui écrit, dans « physicians report » en date de novembre 03 : « on savait déjà que le porno était un facteur d'incitation à la violence, à l'infidélité conjugale, d'échec scolaire, le fait nouveau est qu'il s'avère aussi être un facteur d'instabilité sociale majeur. »
Rappelons les différentes phases du développement du syndrome SISA.
1. Le sujet devient irascible. Atteint de cyclothymie, il cultive le secret, perd plaisir à fréquenter ses amis, son entourage familial. Sa femme. Il est atteint d'absentéisme au travail.
2. Le sujet devient un masturbateur compulsif. La sexualité « réelle » perd sa valeur à ses yeux. Seule la virtualité de la sexualité filmée ou photographiée peut le satisfaire. Deux, trois masturbations par jour ne suffisent pas à le calmer. Ses orientations politiques changent. Il devient anarchiste, songe à la lutte des classes.
3. Le sujet n'a plus de contact avec le monde réel. La sexualité cesse de l'intéresser. Après diverses errances (bouddhisme, tantrisme, sectes diverses, yoga, sports martiaux.), il finit par s'inscrire au parti communiste ou devient trotskiste, milite dans des associations anti-mondialistes violentes, il se drogue. Il devient dangereux pour le système. Irrécupérable. [.]
Resaisis-toi, John,
jamais ils ne pourront
te faire ça,
le vice te colle à la peau
ça se voit...
Ne les regarde pas
et raconte-nous
des histoires,
des belles, des bonnes,
des qu'on n'oublie pas...
Fais un effort, John,
et songe à tes lecteurs
et lectrices frustrées,
qui en veulent encore
et qui comptent sur toi !!
Cl.
jamais ils ne pourront
te faire ça,
le vice te colle à la peau
ça se voit...
Ne les regarde pas
et raconte-nous
des histoires,
des belles, des bonnes,
des qu'on n'oublie pas...
Fais un effort, John,
et songe à tes lecteurs
et lectrices frustrées,
qui en veulent encore
et qui comptent sur toi !!
Cl.
-231. Ma partie intime oun peu déguoulasse...
Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe !!! Mé c'est quoi cé bourdel-là ? Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe !!! Je viens pas au bourreau oune jour (le mercredi c'est moun jour de repos), je reviens la jour d'après et qu'est-ce que je vois ? Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe !!! Porca miseria ! D'abord mon patron, arrêté par une doctore folle qu'elle va lé touer c'est sur. Qu'est-ce qué c'est cé trouc, le SISA ? C'est port nawak, comme on dit en Roumanie. Et pouis. Et pouis jé sais pas comment jé peux raconter ça. Non, jé raconte pas. Jé vais nettoyer le bourreau qué c'est oun vraie porcherie ici.
.
Ca va, j'ai fait le marbre avec l'alcool à brûler. C'est propre.
...
Jé. Bon, jé raconte. Jé. J'ai regardé oun peu dans l'ordinatour de mon patron. D'abord j'ai lu quoi qu'il avait écrit sur cette page. J'ai tout lu, tout vu, depuis le début. Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe !!! D'abord ça m'a fait oun choc, jé vous dis pas. Choquée, fâchée, toute en boule, toute rouge j'étais. Quel cochon, quel salaud, quel déguoulasse mon patron!!! Et pouis. Et pouis j'ai régardé quoi d'autre il y avait dans l'ordinatour. C'était pire parce qu'il y avait pas les croix rouges sur les images. J'ai vu des cassettes aussi, à la télé. Je souis restée au bourreau jousqu'à minouit. Et là, j'étais toute bizarre au-dedans de moi alors j'ai fait oun trouc.. Oh. J'ai pris le machin rose en plastique dans la petite chapelle (maintenant je sais à quoi ça sert), jé me souis installée sour le fauteuil dou patron, jé baissé ma coulotte et j'ai joué toute seule en regardant les image. Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe !!! J'ai tout déguoulassé avec ma partie intime. J'ai laissé des taches sour le fauteuil qué même avec l'alcool à brûler elles veulent pas partir.
Ca c'est la photo de ma partie intime que j'ai faite la nuit dernière. Je crois qué c'est pas oun très bonne photo. Désolée. Je la mets quand même sour la page pour qué si mon patron la voit ça le mettra de boune houmor. Pauvre patron, il en a des ennuis.. A demain !
.
Ca va, j'ai fait le marbre avec l'alcool à brûler. C'est propre.
...
Jé. Bon, jé raconte. Jé. J'ai regardé oun peu dans l'ordinatour de mon patron. D'abord j'ai lu quoi qu'il avait écrit sur cette page. J'ai tout lu, tout vu, depuis le début. Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe !!! D'abord ça m'a fait oun choc, jé vous dis pas. Choquée, fâchée, toute en boule, toute rouge j'étais. Quel cochon, quel salaud, quel déguoulasse mon patron!!! Et pouis. Et pouis j'ai régardé quoi d'autre il y avait dans l'ordinatour. C'était pire parce qu'il y avait pas les croix rouges sur les images. J'ai vu des cassettes aussi, à la télé. Je souis restée au bourreau jousqu'à minouit. Et là, j'étais toute bizarre au-dedans de moi alors j'ai fait oun trouc.. Oh. J'ai pris le machin rose en plastique dans la petite chapelle (maintenant je sais à quoi ça sert), jé me souis installée sour le fauteuil dou patron, jé baissé ma coulotte et j'ai joué toute seule en regardant les image. Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe !!! J'ai tout déguoulassé avec ma partie intime. J'ai laissé des taches sour le fauteuil qué même avec l'alcool à brûler elles veulent pas partir.
Ca c'est la photo de ma partie intime que j'ai faite la nuit dernière. Je crois qué c'est pas oun très bonne photo. Désolée. Je la mets quand même sour la page pour qué si mon patron la voit ça le mettra de boune houmor. Pauvre patron, il en a des ennuis.. A demain !
jeudi, février 19, 2004
-232 au dessous de zéro.
Centre de rééducation SISA. Autorisation 45543689 px 655a.
Cas n° 36-27. JBR. Bureau 24.
Affaire suivie par Edmond Gommeux.
Jour 3.
Conformément à la directive citée en en-tête, nous avons procédé à l'arrestation puis la détention du sujet en nos locaux. Le professeur Janette Guidon a aussitôt procédé à l'examen psychiatrique du sujet. Cet examen a été rendu ardu par l'état d'extrême agitation du sujet qui a successivement tenté d'arracher la blouse de l'assistante du professeur, de briser à coups de poings les instruments médicaux et enfin de sodomiser l'agent E. Gommeux avec un speculum. Le rapport d'examen est joint à ce rapport. Il conclut de façon certaine à une atteinte aigue du sujet par le syndrome SISA.* Du fait de la gravité de l'atteinte chez ce sujet qui est un professionnel connu de la pornographie, le professeur Guidon préconise de recourir au traitement A1. Elle précise que ce traitement, d'une grande intensité, n'a encore jamais été expérimenté sur un sujet vivant et ne peut en assurer la fiabilité. Du fait du caractère socialement néfaste du sujet, il nous semble qu'un échec ou un accident lors du traitement ne sera en aucun cas dommageable ni pour le sujet (qui souffre déjà de violentes crises de cyclothymie) ni pour le corps social national dans son ensemble. J'ai donc donné mon accord au professeur qui a commencé le traitement à 8 h ce matin. Les résultats devraient nous être communiqués demain.
* Syndrome d'Insuffisance Sociale Acquise.
Le professeur me charge de vous faire parvenir cette photo récente du sujet 21-56 dont le traitement fut, comme vous le constatez, un succès total.
Cas n° 36-27. JBR. Bureau 24.
Affaire suivie par Edmond Gommeux.
Jour 3.
Conformément à la directive citée en en-tête, nous avons procédé à l'arrestation puis la détention du sujet en nos locaux. Le professeur Janette Guidon a aussitôt procédé à l'examen psychiatrique du sujet. Cet examen a été rendu ardu par l'état d'extrême agitation du sujet qui a successivement tenté d'arracher la blouse de l'assistante du professeur, de briser à coups de poings les instruments médicaux et enfin de sodomiser l'agent E. Gommeux avec un speculum. Le rapport d'examen est joint à ce rapport. Il conclut de façon certaine à une atteinte aigue du sujet par le syndrome SISA.* Du fait de la gravité de l'atteinte chez ce sujet qui est un professionnel connu de la pornographie, le professeur Guidon préconise de recourir au traitement A1. Elle précise que ce traitement, d'une grande intensité, n'a encore jamais été expérimenté sur un sujet vivant et ne peut en assurer la fiabilité. Du fait du caractère socialement néfaste du sujet, il nous semble qu'un échec ou un accident lors du traitement ne sera en aucun cas dommageable ni pour le sujet (qui souffre déjà de violentes crises de cyclothymie) ni pour le corps social national dans son ensemble. J'ai donc donné mon accord au professeur qui a commencé le traitement à 8 h ce matin. Les résultats devraient nous être communiqués demain.
* Syndrome d'Insuffisance Sociale Acquise.
Le professeur me charge de vous faire parvenir cette photo récente du sujet 21-56 dont le traitement fut, comme vous le constatez, un succès total.
Quel ping-pong, Tereza,
mais ici ou là,
je ne suis jamais loin de toi...
T'en as pris pour combien ?
C.
----------------
Tut
tut
tut
...
-----------------
Salut!
j'aime bien moi...
façon Laspalles, un pas en avant, petit sourire en coin
rapide et portnaouak
ça t'a un petit air de jeunesse de rigolade de j'm'en foutisme de putain je me fais chier faut que je rigole
ouais sympa!
aplutar
andré-marc
et puis t'es pas parti, justement t'es bien là
quel déconneur ce birout'
----------------
Tut
tut
tut
...
-----------------
Ben alors, je néglige quelques jours de lire mon gloubi préféré et que vois-je devant mes yeux incrédules ????
Un Bond zéro zéro sexe de pacotille, une grosse déprime, une remontée philosophico-montagnarde suivie de l'irruption du célèbre Edmond Gommeux, une femme de ménage roumaine aux prises avec ton bourreau (sadique, va !), un porno à 15 balles avec en vedette le sosie de Cloclo, "La femme de ménage 2 - Le Mystère du Machin Rose", un jeu polaire consistant à éclaffer des pingouins sur une cible à coups de boules de neige (ça jette un froid), une pub ibère attrape-couillon pour un déo portant le nom d'une bestiole protégée (entre les pingouins et le lynx, tu vas avoir BB sur le dos !) et pour finir une photo anthropométrique de l'artiste après son arrestation musclée par Super-Gommeux ! Pfuuuhhh ! Même si t'ajoutes un raton-laveur, c'est pas du Prévert...
Alors je rejoins Audrey dans sa frustration et j'ajoutes: "Heureusement qu'y avait les photos de Piou et les petits poèmes de Claudine pour mettre un peu de beauté dans ce foutoir !"
Et je gueule : "RENDEZ-NOUS BIROUTE RRROONNTTUUUUDDJJJJUUU !"
François
----------------
Tut
tut
tut
...
-----------------
score maxi effectué : 323,5m
Tereza est fatiguée, elle va se coucher !
Claudine
----------------
Tut
tut
tut
...
-----------------
Tereza,
Cela fait quelque jours que votre M. Biroute semble avoir disparu. D'après les premiers éléments de mon enquête, il y a une forte probabilité que ses adversaires - les défenseurs d'un certain ordre moral - se soient emparés de lui et de son âme, et qu'ils l'aient enfermé sous forme électronique a
l'intérieur de son équipement informatique, en attendant de lui faire subir un lavage de cerveau pour qu'il rentre dans leur moule.
En effet son blog, ou gloubiboulga comme il se plait a l'appeler contient les mêmes blagues informatiques que celles qui circulent a l'intérieur de la majorité des entreprises dottés d'internet. Se pourrait-il qu'il se soient fait deffacé le site, et que le deffacement corresponde avec sa fuite volontaire ?
En tout état de cause, des liens tels que celui-ci risquent de pululler ( http://fr.news.yahoo.com/040218/202/3nii2.html ) prochainement sur son blog. Je n'y soit pas fermement opposé (d'ailleurs j'ai de quoi alimenter le site dans ce sens), mais je veux lire John B. Root, pas ce que je suis capable de faire moi-même. Il n'a ainsi par exemple pas réellement parlé de son film en direct (explicite), et de sa censure idiot (qu'est ce qu'ils ont reprocher a
'bobone' les culs-serrés qui l'ont capturé ?). De voir ça, ça m'a donné envie de travailler dans le milieu, mais j'ai pas la carrure d'un hardeur, et mon job et ma place c'est dans l'informatique, pas l'audiovisuel...
D'ailleurs si un autre projet de film en direct devait voir le jour, je suis preneur (du DVD, pas pour jouer dedans, sauf de la comédie vu que l'expérience a prouvé que pour un tel projet demander au hardeur de faire de la comédie est difficile). Mais je m'égare là.
Tereza, si votre ordinateur avait un quelconque comportement bizarre, ou si vous avez la sensation que celui-ci vous espionne, cherche a vous parler, que vous entendez des voix tel Jeanne d'Arc, cela confirmera fortement mon
hypothèse de la CAO (capture assisté par ordinateur).
En tout état de cause, il m'apparait clairement indispensable pour la suite de mon enquête, et donc la survie de la société "Le Dauphin Pirate" et de votre emploi que je puisse approcher l'ordinateur de John B. Root.
Etant (bientôt) diplomé ingénieur en informatique, je pense pouvoir libérer M. B. Root le cas échéant, et en cas de difficulté trop importante (barrière catholique anti-pénétration par exemple), je pourrais prendre toutes les dispositions qui s'imposent pour récupérer votre patron rapidement (et retrouver celui-ci en état de poster des choses très
intéressantes sur son blog).
Pourriez vous appeler rapidemment (le soir) au 01.biiiiiiiip afin que nous puissions prendre rendez-vous ?
Maxime Ritter,
Comité contre les défenseurs du bon goût
et de l'ordre religieux.
PS. J'envoie une copie de ce mail également à M. Biroute, il n'est pas impossible qu'il puisse le lire s'il s'est effectivement retrouvé enfermé
à l'intérieur.
PS2. Pour le nom de la boite, c'est les infos de la base whois sur les propriétaires des noms de domaines sur internet (défois je surprends les gens sur les infos que je peut trouver sur eux, alors maintenant je donne la méthode).
PS3. Si ça vous intéresse, les bons liens et autres blagues de bureau, je
peut vous les envoyer a Tereza et/ou John.
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Tut
tut
tut
...
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mais ici ou là,
je ne suis jamais loin de toi...
T'en as pris pour combien ?
C.
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Tut
tut
tut
...
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Salut!
j'aime bien moi...
façon Laspalles, un pas en avant, petit sourire en coin
rapide et portnaouak
ça t'a un petit air de jeunesse de rigolade de j'm'en foutisme de putain je me fais chier faut que je rigole
ouais sympa!
aplutar
andré-marc
et puis t'es pas parti, justement t'es bien là
quel déconneur ce birout'
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Tut
tut
tut
...
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Ben alors, je néglige quelques jours de lire mon gloubi préféré et que vois-je devant mes yeux incrédules ????
Un Bond zéro zéro sexe de pacotille, une grosse déprime, une remontée philosophico-montagnarde suivie de l'irruption du célèbre Edmond Gommeux, une femme de ménage roumaine aux prises avec ton bourreau (sadique, va !), un porno à 15 balles avec en vedette le sosie de Cloclo, "La femme de ménage 2 - Le Mystère du Machin Rose", un jeu polaire consistant à éclaffer des pingouins sur une cible à coups de boules de neige (ça jette un froid), une pub ibère attrape-couillon pour un déo portant le nom d'une bestiole protégée (entre les pingouins et le lynx, tu vas avoir BB sur le dos !) et pour finir une photo anthropométrique de l'artiste après son arrestation musclée par Super-Gommeux ! Pfuuuhhh ! Même si t'ajoutes un raton-laveur, c'est pas du Prévert...
Alors je rejoins Audrey dans sa frustration et j'ajoutes: "Heureusement qu'y avait les photos de Piou et les petits poèmes de Claudine pour mettre un peu de beauté dans ce foutoir !"
Et je gueule : "RENDEZ-NOUS BIROUTE RRROONNTTUUUUDDJJJJUUU !"
François
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Tut
tut
tut
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score maxi effectué : 323,5m
Tereza est fatiguée, elle va se coucher !
Claudine
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Tut
tut
tut
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Tereza,
Cela fait quelque jours que votre M. Biroute semble avoir disparu. D'après les premiers éléments de mon enquête, il y a une forte probabilité que ses adversaires - les défenseurs d'un certain ordre moral - se soient emparés de lui et de son âme, et qu'ils l'aient enfermé sous forme électronique a
l'intérieur de son équipement informatique, en attendant de lui faire subir un lavage de cerveau pour qu'il rentre dans leur moule.
En effet son blog, ou gloubiboulga comme il se plait a l'appeler contient les mêmes blagues informatiques que celles qui circulent a l'intérieur de la majorité des entreprises dottés d'internet. Se pourrait-il qu'il se soient fait deffacé le site, et que le deffacement corresponde avec sa fuite volontaire ?
En tout état de cause, des liens tels que celui-ci risquent de pululler ( http://fr.news.yahoo.com/040218/202/3nii2.html ) prochainement sur son blog. Je n'y soit pas fermement opposé (d'ailleurs j'ai de quoi alimenter le site dans ce sens), mais je veux lire John B. Root, pas ce que je suis capable de faire moi-même. Il n'a ainsi par exemple pas réellement parlé de son film en direct (explicite), et de sa censure idiot (qu'est ce qu'ils ont reprocher a
'bobone' les culs-serrés qui l'ont capturé ?). De voir ça, ça m'a donné envie de travailler dans le milieu, mais j'ai pas la carrure d'un hardeur, et mon job et ma place c'est dans l'informatique, pas l'audiovisuel...
D'ailleurs si un autre projet de film en direct devait voir le jour, je suis preneur (du DVD, pas pour jouer dedans, sauf de la comédie vu que l'expérience a prouvé que pour un tel projet demander au hardeur de faire de la comédie est difficile). Mais je m'égare là.
Tereza, si votre ordinateur avait un quelconque comportement bizarre, ou si vous avez la sensation que celui-ci vous espionne, cherche a vous parler, que vous entendez des voix tel Jeanne d'Arc, cela confirmera fortement mon
hypothèse de la CAO (capture assisté par ordinateur).
En tout état de cause, il m'apparait clairement indispensable pour la suite de mon enquête, et donc la survie de la société "Le Dauphin Pirate" et de votre emploi que je puisse approcher l'ordinateur de John B. Root.
Etant (bientôt) diplomé ingénieur en informatique, je pense pouvoir libérer M. B. Root le cas échéant, et en cas de difficulté trop importante (barrière catholique anti-pénétration par exemple), je pourrais prendre toutes les dispositions qui s'imposent pour récupérer votre patron rapidement (et retrouver celui-ci en état de poster des choses très
intéressantes sur son blog).
Pourriez vous appeler rapidemment (le soir) au 01.biiiiiiiip afin que nous puissions prendre rendez-vous ?
Maxime Ritter,
Comité contre les défenseurs du bon goût
et de l'ordre religieux.
PS. J'envoie une copie de ce mail également à M. Biroute, il n'est pas impossible qu'il puisse le lire s'il s'est effectivement retrouvé enfermé
à l'intérieur.
PS2. Pour le nom de la boite, c'est les infos de la base whois sur les propriétaires des noms de domaines sur internet (défois je surprends les gens sur les infos que je peut trouver sur eux, alors maintenant je donne la méthode).
PS3. Si ça vous intéresse, les bons liens et autres blagues de bureau, je
peut vous les envoyer a Tereza et/ou John.
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Tut
tut
tut
...
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mercredi, février 18, 2004
John, reviens merde... quoi... m'en fou de la tereza... t'as plus rien à nous dire....
GRRRRRRRRRRRRRRRRR
Aud' frustrée qui va aller bosser sans avoir lu un petit gloubi sympa ...
Audrey
GRRRRRRRRRRRRRRRRR
Aud' frustrée qui va aller bosser sans avoir lu un petit gloubi sympa ...
Audrey
Affaire 36-27
Tereza, Tereza!!!! Vidéo!
Tereza? Tereza? T'as déjà vu des pingouins?
J'AI TROUVE UN PC DANS LE COULOIR, ILS SONT EN TR
..........................;; SORTEZ MOI DE LA§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§!!
Tut
Tut
Tut
...
Tut
Tut
Tut
...
Tereza... Pssst, Tereza!
"T'en fais pas Tereza,
l'ex-voto, la lumière,
c'est pour l'intimité !
le machin rose,
c'est pour ton bien...
T'en fais pas Tereza,
si tu as nettoyé
on re-salira
T'en fais pas Tereza,
ton patron déblogue,
ça lui passera..."
Claudine.
l'ex-voto, la lumière,
c'est pour l'intimité !
le machin rose,
c'est pour ton bien...
T'en fais pas Tereza,
si tu as nettoyé
on re-salira
T'en fais pas Tereza,
ton patron déblogue,
ça lui passera..."
Claudine.
T'as le bonjour de Luigee Trademarq.
-233. Bonzour, c'est encore Tereza!
HHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!! Ma c'est quoi ces horreurs ??? La femme-là, elle est toute nue avec le. et là, on voit même sa touffe et tout son intérieur ! C'est déguoulasse !!!! Salope !... Et en-dessous, c'est qui qui a écrit « méfie-toi Tereza », hein ?... Répondez !
...
Vous parlez plus ? Ca recommence comme hier, alors ?
.
Y'a encore personne au bourreau. Lé patron il a vraiment disparou. C'est comme oune bourreau fantôme ici. Ca fait oun pou peur quand même. Dans la nuit, y'z'ont mis oune petit ex-voto à l'entrée. C'est comme oune petite chapelle chinoise avec oune lampe rouze. Et dans, y'z'ont mis plein dé salouperies. Y'a oun verre de whisky, oune capote dans son étui, oune photo de femme à poil et une trouc en plastique rose qué jé sais pas qu'est-ce que c'est. C'est oun cylindre de quinze centimètres, c'est mou, c'est moche. Et y'a oun petit carton sur lequel y'z'ont écrit « Biroute, reviens ! ». Biroute, c'est le patron.
..
Voilà. J'ai nettoyé par terre. Pour le marbre, le mieux, c'est l'alcool à brûler. Là, c'est propre. J'aime quand c'est propre. Personne m'a écrit ?... Non ?
.
Bon.
.
Au revoir.
.
A demain.
.
A L'AIDE !
.
Hein ?
.
Qui c'est qu'a écrit ça ?
.
VENEZ ME CHERCHER !!! ILS SONT F
.
Hola ?
.
Allo ?
.
Y'a quelqu'un ?
.
Ma qu'est-ce qui se passe dans cette machine ?
...
Vous parlez plus ? Ca recommence comme hier, alors ?
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Y'a encore personne au bourreau. Lé patron il a vraiment disparou. C'est comme oune bourreau fantôme ici. Ca fait oun pou peur quand même. Dans la nuit, y'z'ont mis oune petit ex-voto à l'entrée. C'est comme oune petite chapelle chinoise avec oune lampe rouze. Et dans, y'z'ont mis plein dé salouperies. Y'a oun verre de whisky, oune capote dans son étui, oune photo de femme à poil et une trouc en plastique rose qué jé sais pas qu'est-ce que c'est. C'est oun cylindre de quinze centimètres, c'est mou, c'est moche. Et y'a oun petit carton sur lequel y'z'ont écrit « Biroute, reviens ! ». Biroute, c'est le patron.
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Voilà. J'ai nettoyé par terre. Pour le marbre, le mieux, c'est l'alcool à brûler. Là, c'est propre. J'aime quand c'est propre. Personne m'a écrit ?... Non ?
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Bon.
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Au revoir.
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A demain.
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A L'AIDE !
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Hein ?
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Qui c'est qu'a écrit ça ?
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VENEZ ME CHERCHER !!! ILS SONT F
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Hola ?
.
Allo ?
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Y'a quelqu'un ?
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Ma qu'est-ce qui se passe dans cette machine ?
mardi, février 17, 2004
Méfie-toi, Tereza...
Méfie-toi, Tereza,
le loup n'est pas loin.
Tu ne le vois pas,
mais sans que tu le saches,
il joue déjà de tes sens,
sublimant les interdits.
Méfie-toi Tereza,
il se rapproche de toi...
C.
le loup n'est pas loin.
Tu ne le vois pas,
mais sans que tu le saches,
il joue déjà de tes sens,
sublimant les interdits.
Méfie-toi Tereza,
il se rapproche de toi...
C.
-234. Y'a person?
...
...
...
???
...
kjlkiujoiuoiuj
...
Bonzour ?..... Y'a qualquoun ?... Y'a person ?...
.
Allo ?...
.
Hello ?...
.
Ma qu'est-ce qué c'est cé trouc ? Y'a person qui répond. On écrit dans le vide ?
.
Jé souis Tereza. Je souis la femme de ménage ici. Je fais le ménage dans lé bourreau de monsieur Route. C'est oune bordel, ce bourreau, je vous dis pas. Et monsieur Route il est pas là. Person sait où il est.
.
Y'a encor person ?
..
Sour l'ordinator, l'est écrit en gros: « SVP, écrivez quelque chose sur cette page tous les jours, c'est important. » Alors moi j'écris ma jé vois pas pourquoi c'est important.
.
Je souis roumaine, de Roumanie.. Allo ?...
.
Le bourreau il est vide. Le patron il a disparou. Person sait où il est.. Bon. J'ai fini le ménage. et j'ai écrit sour la page. Jé reviendrai demain. Au revoir.
.
Y'a touzours person ?
.
...
...
???
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kjlkiujoiuoiuj
...
Bonzour ?..... Y'a qualquoun ?... Y'a person ?...
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Allo ?...
.
Hello ?...
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Ma qu'est-ce qué c'est cé trouc ? Y'a person qui répond. On écrit dans le vide ?
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Jé souis Tereza. Je souis la femme de ménage ici. Je fais le ménage dans lé bourreau de monsieur Route. C'est oune bordel, ce bourreau, je vous dis pas. Et monsieur Route il est pas là. Person sait où il est.
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Y'a encor person ?
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Sour l'ordinator, l'est écrit en gros: « SVP, écrivez quelque chose sur cette page tous les jours, c'est important. » Alors moi j'écris ma jé vois pas pourquoi c'est important.
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Je souis roumaine, de Roumanie.. Allo ?...
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Le bourreau il est vide. Le patron il a disparou. Person sait où il est.. Bon. J'ai fini le ménage. et j'ai écrit sour la page. Jé reviendrai demain. Au revoir.
.
Y'a touzours person ?
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lundi, février 16, 2004
-235. Accalmie.
OK. Dimanche est passé. Le lundi, c'est accalmie. On respire un grand coup. Sur un sentier de montagne, pleurer qu'on a mal aux pieds n'aide pas à fuir la nuit qui tombe (proverbe chinois inventé à l'instant) Je me souviens, quand j 'étais père de famille et que mes filles se plaignaient d'une promenade trop longue, je les faisais chanter :
« J'ai froid
J'ai faim,
J'ai mal aux pieds »
Sur un tempo de marche. Ca les remettait en route illico. Dès que j'aurai fini ma pizza j'irai me mettre Gainsbourg. « Pas long feu » Ca me fera le même effet. J'espère. Et puis ne vous méprenez pas sur mon lamento d'hier, c'était pas un constat d'échec, c'était le cri de rage du gars trop pressé, du gars (un de plus) qui confond tout, qui croit que le bonheur est dans le but à atteindre, pas dans le voyage, et qui se ronge les ongles à l'arrière de l'autocar au lieu de regarder, par la fenêtre, l'inoubliable technicolor du soleil de la vie qui se couche lentement. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » (comme dirait Dominique Baudis). J'ai si souvent consolé des copains chagrins en les abreuvant de Carpe Diem , d'Epicure, de Diogène et d'Epictète. Il faudrait que je.
- Trop tard !
- Quoi ?
- Monsieur sentier ?
- Route. Monsieur Route.
- Si vous voulez. Monsieur Route, je vous avais prévenu.
- Vous êtes qui ?
- Je suis Edmond Gommeux, des Renseignements Généraux.
- Oh merde !
- Vous vous souvenez ? Mon premier avertissement ne vous a pas suffi. Tant pis pour vous !
« J'ai froid
J'ai faim,
J'ai mal aux pieds »
Sur un tempo de marche. Ca les remettait en route illico. Dès que j'aurai fini ma pizza j'irai me mettre Gainsbourg. « Pas long feu » Ca me fera le même effet. J'espère. Et puis ne vous méprenez pas sur mon lamento d'hier, c'était pas un constat d'échec, c'était le cri de rage du gars trop pressé, du gars (un de plus) qui confond tout, qui croit que le bonheur est dans le but à atteindre, pas dans le voyage, et qui se ronge les ongles à l'arrière de l'autocar au lieu de regarder, par la fenêtre, l'inoubliable technicolor du soleil de la vie qui se couche lentement. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » (comme dirait Dominique Baudis). J'ai si souvent consolé des copains chagrins en les abreuvant de Carpe Diem , d'Epicure, de Diogène et d'Epictète. Il faudrait que je.
- Trop tard !
- Quoi ?
- Monsieur sentier ?
- Route. Monsieur Route.
- Si vous voulez. Monsieur Route, je vous avais prévenu.
- Vous êtes qui ?
- Je suis Edmond Gommeux, des Renseignements Généraux.
- Oh merde !
- Vous vous souvenez ? Mon premier avertissement ne vous a pas suffi. Tant pis pour vous !
dimanche, février 15, 2004
-236. Plaie d'orgueil.
Dimanche impair ? Oh oui, impair. Impair, impair, impair. Salement impair comme était impaire la journée et la soirée d'hier et comme seront sans doute encore salement impairs les jours qui s'annoncent. Depuis janvier 2003, soit maintenant depuis un an et un mois, je n'ai pas fait un film, pas travaillé sur un projet un tant soit peu ambitieux, un tant soit peu gratifiant. Autour de moi, tous sont en mouvement. Gaspar Noé, hier au bureau, en train de chercher du casting pour le clip qu'il tourne pour Placebo, Patrick, mon directeur de prod., qui vole de tournage en tournage et qui décolle pour la Réunion en repérages du film qu'il prépare, HPG à la Cinémathèque, les Français de Budapest. Et moi, à genoux dans le purin, ma pelle à la main, je regarde décoller les avions. Scotché dans ma boîte, attelé sept jour sur sept à des travaux de soutier pour qu'elle survive et paie leurs salaires aux techniciens internet. Du gonzo pour le web, du sexe de consommation immédiate, sans recul, sans recherche, sans discours, dans l'urgence. Un travail d'épicerie, d'organisation, de fourmi libidineuse qui me suce le sang, la moelle, le sperme, m'épuise, me rend incapable de quoi que ce soit d'autre. Lire, écrire, rêver à des projets nouveaux, inventer. Je fournis, je bâcle, et quelques soient les prouesses de rapidité que je réussis, je suis toujours en retard et les travaux de soutier s'accumulent devant moi en une litanie épuisante. Pas réussi à sourire hier soir, à table avec Titof et ses acteurs ravis qui revenaient d'une séance de signature. La haine en moi. Une boule de frustration brûlante dans la gorge et l'envie de pleurer sur le gâchis. Je pense être le meilleur architecte de France dans mon secteur, un mec capable d'élever des cathédrales, mais je passe mes journées à curer la fosse septique de mon atelier. J'ai une plaie d'orgueil qui me fait mal et l'impression de m'être salement fait avoir.
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