chronique légère, aphrodisiaque et digeste:
écrite un jour pair, avec alcool.
chronique
légère, aphrodisiaque et digeste: écrite
un jour pair, sans alcool.
chronique que
tu lis si tu veux mais que tu te plains pas d’avoir
mal à la tête après: écrite
un jour impair, avec alcool.
chronique que tu lis si tu veux mais que tu te plains
pas d’avoir mal à la tête après:
écrite un jour impair, sans alcool.samedi, mars 27, 2004
-196. Le train fantôme de l'érotisme.
Ce soir, j'avais rendez-vous avec une copine, mais elle m'a posé un lapin. Du coup, je retrouve la bonne habitude de blogguer seul sur la nappe en buvant mon whisky du soir, espoir. J'ai reçu en fin d'après-midi un coup de téléphone émouvant : « Bonsoir, c'est Périhélie. » Oups ! Sa voix. Belle voix. Un peu monocorde et distante. On a échangé des banalités ; je lui ai donné l'adresse de mon chez moi ; rendez-vous est pris pour ce soir 19 h 30. Avant qu'elle n'arrive, je passerai l'aspirateur, je ferai un violent coup de ménage ; à dix-neuf heures quinze, j'allumerai les bougies autour de la baignoire pleine et mousseuse ; j'ouvrirai une bouteille de bulles que je mettrai dans un seau avec des caouètes autour ; je ferai tourner doucement le dernier disque d'Hector Zazou. La classe, quoi. Et je regarderai les aiguilles des minutes de ma montre en attendant qu'elle sonne. C'est bien. Ca fait peur et c'est bô, comme un train fantôme de l'érotisme.
.
J'ai monté 13 vidéos dans la semaine. Plus d'une heure trente de sexe. Il y a quelques perles dans le tas. La scène Mahé/Titof est d'une grande beauté et d'une vraie évidence. La scène Tizziana/Seb aurait pu être absolument merveilleuse mais elle n'est que très intéressante parce qu'elle souffre un peu de confusion. Loulou, qui tenait la caméra, était dans un de ces moments où elle est capable de port nawak. Sur-ex, sous-ex, flou, mal cadré, faux raccords. Des fois, elle est géniale, Loulou. Mais des fois elle perd ses repères et c'est la cata. Je hurle contre elle tout seul dans ma cave devant le banc de montage... Ah oui. Pour la première fois, j'ai aussi monté des scènes dont je suis le héros. Je les regarde avec froideur. Ventre et teub pas assez fermes. Manque de plaisir des filles. Hésitations. Rien à faire, je suis pas un hardeur. Mais, au moins, j'aurai essayé.
.
What else ? Ffff. Après les récents cahots, j'entre dans une période sage. J'ai renoncé à me fâcher, à me battre contre les murs et contre les fantômes. Provisoirement, peut-être, mais, pour l'instant, je suis calme et disposé à affronter les choses calmement. Il y a des bonnes nouvelles ; il y a des orages ; on en est tous là ; bonne chance à vous ; bonne chance à moi.
Allez, chantons, il en restera toujours quelque chose. ou rien.
« Tu dis que tu m'en veux
Que tu veux, que tu sens
Que je t'aime trop peu
Quand je fuis, quand je mens.
C'est pas pac'qu'un oiseau
A la patte cassée
Qu'il ne peut plus voler.
Ca dépend des oiseaux.
La nuit, des fois, tu dors
Et je veille au salon
Car le poids de ton corps
Est comme une oraison.
C'est pas pac'qu'un poisson
A failli se noyer
Qu'il ne sait plus nager.
Ca dépend des poissons.
Je dis que je te veux
Que je veux, que je sens
Que tu me veux un peu
Quand je suis amoureux.
C'est pas pac'que je suis
Des fois un peu cassé
Que je peux plus t'aimer
Ca dépend des soucis. »
"Une photo ! Une photo !"
Ah oui... Shazam !
"Ventre et teub pas assez fermes."
.
J'ai monté 13 vidéos dans la semaine. Plus d'une heure trente de sexe. Il y a quelques perles dans le tas. La scène Mahé/Titof est d'une grande beauté et d'une vraie évidence. La scène Tizziana/Seb aurait pu être absolument merveilleuse mais elle n'est que très intéressante parce qu'elle souffre un peu de confusion. Loulou, qui tenait la caméra, était dans un de ces moments où elle est capable de port nawak. Sur-ex, sous-ex, flou, mal cadré, faux raccords. Des fois, elle est géniale, Loulou. Mais des fois elle perd ses repères et c'est la cata. Je hurle contre elle tout seul dans ma cave devant le banc de montage... Ah oui. Pour la première fois, j'ai aussi monté des scènes dont je suis le héros. Je les regarde avec froideur. Ventre et teub pas assez fermes. Manque de plaisir des filles. Hésitations. Rien à faire, je suis pas un hardeur. Mais, au moins, j'aurai essayé.
.
What else ? Ffff. Après les récents cahots, j'entre dans une période sage. J'ai renoncé à me fâcher, à me battre contre les murs et contre les fantômes. Provisoirement, peut-être, mais, pour l'instant, je suis calme et disposé à affronter les choses calmement. Il y a des bonnes nouvelles ; il y a des orages ; on en est tous là ; bonne chance à vous ; bonne chance à moi.
Allez, chantons, il en restera toujours quelque chose. ou rien.
« Tu dis que tu m'en veux
Que tu veux, que tu sens
Que je t'aime trop peu
Quand je fuis, quand je mens.
C'est pas pac'qu'un oiseau
A la patte cassée
Qu'il ne peut plus voler.
Ca dépend des oiseaux.
La nuit, des fois, tu dors
Et je veille au salon
Car le poids de ton corps
Est comme une oraison.
C'est pas pac'qu'un poisson
A failli se noyer
Qu'il ne sait plus nager.
Ca dépend des poissons.
Je dis que je te veux
Que je veux, que je sens
Que tu me veux un peu
Quand je suis amoureux.
C'est pas pac'que je suis
Des fois un peu cassé
Que je peux plus t'aimer
Ca dépend des soucis. »
"Une photo ! Une photo !"
Ah oui... Shazam !
"Ventre et teub pas assez fermes."
vendredi, mars 26, 2004
-197. Petit blog sans importance...
Dîner familial hier soir. D., mon ex femme, A., ma fille cadette et son Jules et I., une amie d'enfance qui a trois enfants aujourd'hui, dont l'aînée a quinze ans. Oh la la, incroyable ce que le temps va vite. (Je sais, je radote, j'ai déjà écrit sur le passage des années.) Cette nana, I., pour moi, c'est toujours une gamine de quatorze ans. Mais pour tous les gens qui ne la connaissent pas, c'est une femme dans la quarantaine. Bizarre.
J'ai reçu des tas d'imèles consolants à propos de mes petits ennuis. Même des propositions de prêt pour que je puisse récupérer ma moto. Hi hi, vous êtes vraiment sympas, quand même ! Et Frère François, en pleine parano, qui me demande si ces ennuis ne seraient pas provoqués par mon métier. Non, cher François. Ils sont seulement dus à ma négligence et aux effets de la théorie du bordel ambiant.
J'ai déjà monté onze vidéos. Il m'en reste trois. Allez, à la cave !
Une chanson avant de se séparer :
"C'est pas pac'qu'y a des loups
Qu'y faut tuer les chiens
Respire.
Respire.
C'est pas pac'qu'y fait froid
Qu'y faut trembler tout l'temps
Respire.
Respire.
C'est pas pac'que t'as mal
Qu'y faut souffrir toujours
Respire.
Respire.
C'est pas pac'qu'il fait noir
Qu'y faut douter du jour
Respire.
Respire.
C'est pas pac'que t'as peur
Qu'y faut fermer ton cour.
Respire.
Respire. "
J'ai reçu des tas d'imèles consolants à propos de mes petits ennuis. Même des propositions de prêt pour que je puisse récupérer ma moto. Hi hi, vous êtes vraiment sympas, quand même ! Et Frère François, en pleine parano, qui me demande si ces ennuis ne seraient pas provoqués par mon métier. Non, cher François. Ils sont seulement dus à ma négligence et aux effets de la théorie du bordel ambiant.
J'ai déjà monté onze vidéos. Il m'en reste trois. Allez, à la cave !
Une chanson avant de se séparer :
"C'est pas pac'qu'y a des loups
Qu'y faut tuer les chiens
Respire.
Respire.
C'est pas pac'qu'y fait froid
Qu'y faut trembler tout l'temps
Respire.
Respire.
C'est pas pac'que t'as mal
Qu'y faut souffrir toujours
Respire.
Respire.
C'est pas pac'qu'il fait noir
Qu'y faut douter du jour
Respire.
Respire.
C'est pas pac'que t'as peur
Qu'y faut fermer ton cour.
Respire.
Respire. "
jeudi, mars 25, 2004
-198. Le cul des gay et la chatte de C.
Allez hop ! Quelques notes griffonnées sur la nappe - ça faisait longtemps - face à Titof et Bertrand, anciens combattants et partenaires du trou de balle catégorie simple hommes. Titof, tout fier du courrier de félicitations qu'il a reçu du pape français de la catégorie : JD Cadinot, à propos de son film. Bertrand ravi de son début de carrière d'acteur militant. Simplement heureux tous les deux. On a parlé de cul, bien sûr. Qui on baise, pourquoi on baise. On est arrivés à la conclusion qu'il était plus simple et plus rassurant de mettre ou de se faire mettre dans une scène de film, où tout est codifié et finalement sans conséquences, que dans la vie réelle où tout est si compliqué, ma bonne dame, vous n'avez pas idée. C'est parfaitement exact et c'est valable pour les garçons et les filles. Si la caméra tourne, si l'appareil fait clic-clac, on ne donne que son image, pas son âme, on est dans un enclos protégé, un paradis artificiel.
.
Ah ! C. est passée à l'acte. Si si. C'est donc la fin du feuilleton n°1. Elle m'a transmis une photo d'elle que voici que voilà.
Gonflé, non ? Bravo C. ! Je vous mets ici un bout de sa nouvelle. J'ai choisi un extrait pas trop hard pour pas provoquer. Mais le texte, dans son ensemble, est beaucoup plus chaud. Inadaptable au cinoche ou en vidéo.
Cliquez ici pour télécharger un extrait du texte de C.
.
Ah ! C. est passée à l'acte. Si si. C'est donc la fin du feuilleton n°1. Elle m'a transmis une photo d'elle que voici que voilà.
Gonflé, non ? Bravo C. ! Je vous mets ici un bout de sa nouvelle. J'ai choisi un extrait pas trop hard pour pas provoquer. Mais le texte, dans son ensemble, est beaucoup plus chaud. Inadaptable au cinoche ou en vidéo.
Cliquez ici pour télécharger un extrait du texte de C.
mercredi, mars 24, 2004
-199. Des emmerdes noires et visqueuses.
Encore un blog maigre et peu inspiré aujourd'hui. J'ai des excuses. Plein de grrrrrosses emmerdes noires et visqueuses. Les impôts ont fait main basse sur tous mes sous alors que je m'apprêtais à aller les voir pour trouver un arrangement ; on me réclame 1700 euros que je n'ai pas pour la réparation de ma beumeuveu bousillée par l'autre connard du samedi soir. Pas le choix, je suis obligé de la vendre et ça me troue le cul. L'entropie négative gagne du terrain. Il serait temps qu'il s'arrête de pleuvoir de la merde parce que je fatigue un peu. Je bosse comme un acharné sur la fabrication des scènes d'Explicite. J'ai déjà traité toutes les photos, il me reste douze vidéos à monter dans la cave. Et puis tout mettre en ligne, vite vite, pour qu'il n'y ait pas de blanc sur le site. Fermer les yeux, avancer, ne pas penser, continuer, on arrivera bien quelque part. Fermer les yeux, avancer, ne pas penser, continuer, on arrivera bien quelque part. Fermer les yeux, avancer, ne pas penser, continuer, on arrivera bien quelque part..
Vas-y Mahé. Donne-nous un peu de ta beauté qu'on respire...
Vas-y Mahé. Donne-nous un peu de ta beauté qu'on respire...
mardi, mars 23, 2004
-200. Bec et ongles.
Pas pu blogguer sur la nappe hier soir because dîner avec C., mon nouveau responsable de l'internet. Il s'étonnait de me voir investir autant de temps, de fric et d'énergie pour faire les updates de mon site. D'après lui, la qualité et la fréquence du contenu n'ont aucune incidence sur les recettes d'exploitation puisque, dit-il, c'est uniquement le marketing qui fait vendre. J'ai eu beaucoup de mal à lui faire admettre que, pour moi, cet argument était irrecevable et que, non seulement je ne baisserais pas la qualité et la fréquences des séries que je publie mais que, dès que possible, j'investirai plus pour faire mieux. Pour lui, une entreprise sert à gagner de l'argent et c'est une fin en soi. Pour moi, l'argent que gagne une entreprise est un moyen de produire plus et mieux. C'est ma maladie, ma drogue. Aujourd'hui, alors que je ne fais plus de films, soigner ma modeste production internet est une nécessité vitale. En l'absence de gratifications financières ou artistiques, il ne me reste que ma fierté d'artisan consciencieux. Je m'y accroche bec et ongles.
Ca fera dix ans cette année que je travaille sur la pornographie. Aujourd'hui, le simple fait de voir des nanas à poil ne me suffit plus. Il faut, soit que le sexe me rende riche, soit qu'il me rende fier. Pour le moment, je me contenterai de la fierté...
Ca fera dix ans cette année que je travaille sur la pornographie. Aujourd'hui, le simple fait de voir des nanas à poil ne me suffit plus. Il faut, soit que le sexe me rende riche, soit qu'il me rende fier. Pour le moment, je me contenterai de la fierté...
lundi, mars 22, 2004
-201.Un quinze tonnes plein de chair fraîche.
Pardon pour le silence, pardon pour la panne du serveur. Allez hop, on est à nouveau en ligne. Retour de ces trois jours de tournage avec l'impression, comme d'hab, de m'être fait rouler dessus par un quinze tonnes. Loulou et moi avons été meilleurs encore que d'habitude. Je pense que, plus que jamais, on a réussi à mélanger le glamour, c'est à dire la qualité formelle (maquillage, mise en scène des filles) et le hard extrême. Quelques exemples.
Bon. Je vous laisse pour aujourd'hui. J'ai le matos à ramener, les updates à mettre en marche. Et puis les impôts qui me font des crasses. Une bonne journée en perspective !
Bon. Je vous laisse pour aujourd'hui. J'ai le matos à ramener, les updates à mettre en marche. Et puis les impôts qui me font des crasses. Une bonne journée en perspective !
 |