199. Putain c' que cette fille est belle nom de Dieu !!

De passage au bureau juste pour compter les abos (ma maladie, vous le savez). Je tombe sur ce montage du très excellent JPP à qui ce blog commence à devoir pas mal et qui réagit à l'image de la belle femme d'hier.. Je ne résiste pas au plaisir de vous poster son oeuvre.
Hop !



Et pis Frère François qui fait coucou.

"Oui. Et puis avoir su rester adolescent (donc enthousiaste et naïf, c'est bien ça?) dans un monde cynique, quelle réussite ! Je me serre la main."
Absolument !! Et comme t'es quand même légalement adulte tu peux te servir un ouiski pour fêter ça ! ;)
Amitiés
François"

198. Corps beau.

"Salut à toi, bande d'ados !! ;)
Etre ou ne pas être indulgent avec le porno.... quelle étrange approche du "problème" a ce monsieur Fey !
Pour moi, la question est simple:
Soit les personnes qui y participent sont là de leur plein gré, dûment informées de ce qu'on attend d'elles, des risques et de leurs droits et il n'y a rien a redire. Dans ce cas, toute condamnation relève du puritanisme déguisé en défense du respect des femmes (jamais des hommes vous aurez remarqué), des droits humains, de la dignité, etc, etc...
Soit ça n'est pas le cas et c'est bien sûr parfaitement condamnable. Mais il faut alors s'en prendre aussi à toutes les situations professionnelles hors sexe ou ces conditions ne sont pas remplies, particulièrement celles ou l'on risque sa santé et/ou sa vie. Y compris dans notre belle Europe des droits de l'homme où nombreux sont les gens occupant un emploi dangereux sans avoir été informés des risques, ne connaissant pas leurs droits parce qu'ils sont étrangers ou simplement ignorants, ou ayant été contraints d'accepter le poste sous peine de perdre leurs allocations chômage (ou de crever la dalle). Comme je l'ai déjà dit une fois dans ce blog, l'indécence et le mépris des gens ne sont pas toujours là où l'on croit.
Cordialement
François"

Oui. Et puis avoir su rester adolescent (donc enthousiaste et naïf, c'est bien ça?) dans un monde cynique, quelle réussite ! Je me serre la main.

Et puis quoi ?
Ca :

"salut john,
ce n'est pas que je veuille faire de la "veille culturelle" pour les lecteurs de ton blog et toi, mais aprés l'expo bellmer, j'ai vu sur arte hier soir, "bubbles galore", un film ovni, erotique, surréaliste, onirique...??

le pitch: une réalisatrice tente de faire des fims qui respectent les femmes, qui parlent à tous et que l'on regarderai sans honte (tiens, tiens...), seule contre un distributeur vénal et une mafia pornocrate....
c'est assez bizarre, l'image fait un peu penser au film de kenneth anger "inauguration of the pleasure dome", il y a des côtés russ meyer également, bref c'est rafraichissant.

le lien vers arte pour les crédits et les rediffusions prévues:
http://www.arte-tv.com/fr/semaine/244,broadcastingNum=516497,day=6,week=17,year=2006.html"

Et puis quoi ?
Euh... reçu une très belle femme en casting. Timide mais très décidée. Elle me téléphone sans arrêt pour savoir quand on commence. Voilà son corps.



Bonjour madame ! T'es belle, madame. Ce sera un bonheur de te photographier.

197. L'alibi adolescent.

"Bonjour
Lecteur assidu de ton blog, je me lance sur une question qui traine dans mon crane depuis quelque temps.
Depuis une vingtaine d'année, je suis consommateur assidu de porno. De Marilyn jesse à Katsumi, on peux franchement dire que du porno soft on est actuellement dans un porno de plus en plus hard.
La majorité des filles se fait maintenant prendre par derrière, avale la totalité des attributs de son/des partenaires et éventuellement termine par un petit fist devant ou derrière.
Je comprends bien l'élasticité des tissus mais je ne comprends vraiment pas comment c'est possible de :
- ne pas vomir avec 30 centimètre de chair au fond de la gorge
- ne pas hurler quand 8 mecs passent les uns après les autres par derrière
- être capable d'accueillir un triple fist anal (si si ça existe) s'en s'évanouir ou perdre trois litres de sang.
Quels sont les trucs utilisés dans le métier pour rendre possible ces prouesses ?
Fabien"

T'as vu ça où, mon garçon ? A mon avis, tu fréquentes de vilaines adresses waibe quand tu as envie de te polir le chinois. Sais-tu que la grande majorié des productions montrent des actes parfaitement normaux, pas extrêmes du tout et quelquefois même jolis ? Depuis que je fais ce métier, soit douze ans, les journalistes me posent sans arrêt cette question "vous trouvez pas que le X devient de plus en plus extrême." Ben non. Je trouve pas. C'est la même gymnastique, grosso modo, depuis que monsieur Siffredi a mis les pratiques musclées à la mode.
Pour le reste, ben, demande à Katsumi ou à Melissa Lauren comment elles font pour réussir les gorges profondes et les super dilatations de trou de balle qui les ont rendues célèbres. A mon avis, si elles le font si bien, c'est qu'elles aiment ça.

Restons dans le domaine de l'hystérie. Vous vous souvenez du monsieur qui avait envoyé une réponse au vilain papier de Sorrente ? Il a reçu une réponse:

"Bonsoir, merci de votre message. [...] A titre personnel, je vous trouve
cependant extrêmement indulgent avec l'oeuvre "des" John B.Root, si sympathiques soient-ils parfois, oeuvre dont le vernis libertaro-pompier me semble relever de l'alibi adolescent bien plus que de la créativité militante et transgressive comiquement revendiquée. Mais ce débat-ci n'est pas, lui, d'un immense intérêt. [...] Bien à vous.
Cyril Frey "

Oh ! J'adore ! L'alibi adolescent "des" John B. Root (ah bon, on est une bande ?) Je vais l'encadrer celle-là.
Et le gentil qui correspond avec les responsables du site qui a publié le torchon de I.S. m'envoie aussi le dernier texte qu'il leur a envoyé pour défendre le genre. C'est un peu long mais c'est bien vu.

"Bon, plus sérieusement : traitons d'abord "l'évacuation des tensions" : la plupart des hommes se découvrent en grandissant une libido beaucoup plus forte que ce qu'ils voudraient, difficile à maîtriser. Il y a donc tout un domptage à faire, c'est une question d'années, voire de dizaines d'années ; cette énergie ne doit ni rester verouillée en soi, ni se diriger vers de mauvaises images. Qu'on use du porno pour éjaculer agréablement, ou qu'on le regarde seulement (m'étonnerait, mais bon, supposons), il est là pour qu'on ne contienne pas en soi cette énergie, pour qu'elle puisse s'écouler à l'aise. On a envie, on ne peut pas : que fait-on ? On regarde un porno, et c'est du "comme si" : on voulait voir une femme nue, on la voit. On voulait voir de l'amour physique, on en voit. Rien que ça, déjà, libère l'énergie :
même sans se masturber devant, le porno nous dit : non, il n'y a pas de honte à avoir cette envie, tiens, regarde, on te propose même ce moyen pour la diriger ; tu vois, c'est normal puisque c'est en libre accès. C'est, même sans éjaculation, déjà en soi un soulagement mental. Ensuite, cette énergie, il ne faut pas la fixer sur des images brutales, sur du sexe misérable. D'où toute la necessité de pouvoir accéder à des images de désir véritable, de bonne baise que où tout le monde i prend vraiment son pied, et que ça fait du bien, et que après on se sent content et repu, et pas "oh, j'lai fait, mais j'aurais pas du, gna gna gna..."
Le porno permet donc de canaliser heureusement cette énergie, d'apprendre à la vivre heureusement, à se dire "oui j'ai envie, et c'est normal, et je refuse d'en avoir honte".

C'est une première étape : apprendre à bien vivre avec le sexe. Les sites porno ont cette patience et cette disponibilité pour nous montrer comment ça marche pour prendre son pied sans complexe, travail de toute une puberté.
Qui peut me citer une copine d'une telle patience ?

Ensuite : "le sexe c'est fascinant". Ben oui, je n'ai pas dit le contraire, et le porno non plus ne dit pas le contraire (enfin le porno réussi). Comme je l'ai dit, canaliser l'énergie, c'est une partie de notre évolution sexuelle. Regardez (ou regardez mieux, alors) les heures et les heures de bonne baise que le porno a produites. On voit des femmes à qui leurs mouvements échappent en partie, leur corps électrisé par un désir qui les "rend toute chose". Des femmes qui s'abandonnent, qui se mettent à grogner, à gémir, prises dans cet état de bouillonnement intérieur qui nous rend autre. C'est beau une femme quand ça jouit, avec ou sans mise en scène.

Le porno (cinématographique ou photographique) se distingue de l'érotisme en cela qu'il ne propose pas une "représentation", ainsi que vous le dites, de l'acte sexuel. L'érotisme c'est un art : il transforme son sujet, le refond, le repense. Ca c'est une "RE-présentation". Pas le porno : le cinéma porno ne fait qu'enregsistrer ce qui se passe, et le retranscrit presque intact (vu la technologie actuelle). Par "avec ou sans mise en scène", j'entendais "feature ou gonzo", c'est-à-dire porno travaillé ou porno sans scénar ni mise en scène (que du cul). Mais les deux, à l'inverse de l'érotisme, ne traitent pas leur sujet par une voie détournée : ils le montrent, point barre. Mais ça n'empêche pas ce qu'ils enregistrent de rester fascinant.
Personnellement, je me sens parfois vraiment ému à la vision de certaines scènes : quand on voit une femme qui jouit, qui se donne, on se sent pris par cette fascination. La réalité humaine du sexe, même à travers la caméra et l'écran, garde ce côté indicible. C'est quelque chose qu'on ne peut pas empêcher : même à travers des comportements conventionnels, reproduire un acte sexuel, c'est transmettre ce mystère. Le fait "d'être du porno" ne peut pas empêcher, ni même voiler ça.

Merci de votre attention,
A."

A propos des "heures de bonne baise que le porno a produites", avant-hier, entre Seb et la p'tite Noémie, ca a été un festival. L'une des scènes les plus drôles, tendres et péchues que j'ai j'amais eu l'occasion de me mettre sous l'objectif. C'était si rigolo que j'ai tout tourné en plan séquence sans couper, sans montage. Noémie a du jouir quatre ou cinq fois en poussant des cris, elle s'est fait sodomiser pour la première fois et, à sa grande surprise, n'arrêtait pas de dire en riant "c'est bon, oh c'est bon !". Tous les deux s'envoyaient en l'air avec tant d'intensité qu'ils en sont tombés du canapé. Bref, du gonzo qui met de bonne humeur. Voilà quelques photos qui résument assez bien.

196. Ouf.

Ouf. La journée d'hier a racheté, en beauté, celle de dimanche. Douze updates d'un coup. Angelika dans un beau flamenco-strip pour commencer, puis Noémie et Seb. Deux épisodes tendres, très forts sexuellement (splendide première sodomie) et hilarante. Puis, pendant l'après-midi, Linda et Mia. Une scène lesbienne craquante, une jolie pipe à Seb et une très rigolote séance de bodypainting. Rien que du bon.
Fiers de nous qu'on était à dix-neuf heures quand on a tout rangé, Loulou et moi.



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Et puis quoi ?

Et puis une nouvelle oeuvre d'art de JPP.
Hop.

195. Ding ! Vous avez du courrier.

Questions-réponses avant que commence la journée de studio.

"Pas de reponse a ma question, c'est triste bien que je le comprenne tout a fait.
Pas de photo non plus parce qu'habitant a l'autre bout de la planete, ce n'est pas demain que je vais me presenter au bureau de Monsieur B Root, autant eviter de perdre mon/son temps.
Mais, une question (importante pour moi), reste sans reponse: les femmes enceintes? As tu deja tourne ou fais des photos avec une femme enceinte? Si non, etait ce parce que personne ne s'est jamais presente a toi avec plusieurs mois de grossesse ou parce que tu as refuse?
Electron, toujours sans accent"

Brûlures, blessures, amputations, prothèses, déformations... Chacun a l'érotisme qui lui convient et je suis certain que certains trouvent ça émouvant. Pour ma part, c'est vrai que j'essaie, le plus possible, de montrer des images plus rassurantes du sexe et donc, d'éviter toute allusion à la douleur. Femmes enceintes ? Pourquoi pas. Aucune ne s'est présentée à ma porte encore. C'est tout.

"La ennième irruption de Dame Sorrente dans le blog de Mr. Jonebi m'amène à me demander pourquoi le sexe semble toujours devoir être soumis (ou bénéficier, c'est selon) de règles, de jugements différents de ceux qui s'appliquent aux autres activités individuelles. Historiquement, on comprend bien que son rôle premier de vecteur de la vie et donc de perpétuation de l'espèce, du groupe ou de la famille en fasse un objet d'attention particulier. De même, avant la contraception, le devenir du patrimoine familial étant primordial, rien de surprenant à ce que des règles strictes tentent d'en empêcher la dispersion en dehors d'alliances soigneusement élaborées. Ces impératifs ayant perdu de leur importance dans nos sociétés, d'une part grâce au contrôle des naissances et d'autre part en raison de la primauté donnée au choix et désirs individuels, on s'étonne que le sexe fasse encore autant couler d'encre alors que la pratique d'activités où l'on risque sa vie par exemple ne soulève que peu de passions. En résumé, pourquoi est-ce encore beaucoup plus mal vu aujourd'hui de montrer son cul que de risquer de faire une veuve et des orphelins en pratiquant le parapente tous les week-end (j'ai rien contre le parapente, j'aurais pu dire l'escalade en solitaire, le ski hors piste, etc...).
La raison invoquée généralement est que le sexe touche à l'intime, à ce qu'il y aurait de plus profondément personnel. Mouais.... sûrement mais n'est-ce pas un pré-supposé culturel, une convention elle-même réminiscence de ces impératifs moraux et symboliques hérités de l'histoire de nos sociétés ? Je pense à une scène d'un film (de Bunuel il me semble) dans laquelle deux ou trois couples très distingués échangent des propos des plus courtois assis jupes relevées et pantalons baissés sur des cuvettes de sanitaires. On les devine en train de se soulager tandis qu'un enfant se fait réprimander pour avoir dit tout haut qu'il voulait manger au lieu d'aller discrètement s'isoler au toilettes pour avaler quelque chose comme la bienséance l'exige. L'inversion du rapport à l'intime entre manger et déféquer est délibérément provocatrice mais pose exactement cette question, à laquelle je n'ai pas de réponse...
Porte-toi bien ami saurien.
François"

Oui oui. C'est dans "Le charme discret de la bourgeoisie", de Bunuel, je crois.

"bonjour john,
je viens de lire la suite de ton post, j'ai lu ton post sur isabelle sorente et j'ai essayé de lire son pamphlet. je me suis arrêtée à cette phrase : "En vérité, qui sont vraiment [...]ces femmes que le spectateur consomme à longueur de vidéo ? [...] des fainéantes qui refusent de bosser ?
Réponse d'un producteur de porno suédois* : « Ce sont très souvent d'anciennes victimes de viols ou d'inceste dans l'enfance. » "

j'ai été victime d'attouchements et de viols (collectif et conjugaux) dans mon passé. et ma vie sexuelle (tumultueuse quand j'étais jeune) n'a pas été influencée par ces "expériences".
pardon, m'en veux pas, je ne veux pas en dire davantage pour le moment mais il faut arrêter de penser que les filles victimes de viols et/ou incestes sont celles qui tournent mal sexuellement. CE N'EST PAS VRAI !
mon cercle d'amies est composé de filles actives sexuellement comme moi (que j'ai baisé ou non) et je suis la seule à avoir connu ces saloperies.
fichez nous la paix !

sinon, continue cher john, j'adore ce que tu fais ! et quitte à choisir j'aime autant être une fille_qui_a_été_violée mais qui s'éclate à chaque fois qu'elle baise avec son mec qu'une fille_qui_n'a_jamais_été_violée et qui se fait chier au lit =)) c'est cru, c'est pas forcément politiquement correct ce que je dis et pense, mais je suis bien dans ma peau. (et j'emmerde isabelle sorente).
je suis la même féministe que Françoise Giroux (qui se faisait manipuler par son amant) qui déclarait de son vivant : "je suis pour la parité mais je ne veux pas payer le restaurant". autrement dit, je suis pour le respect de mes droits, mais j'aime bien me faire baiser !
je t'embrasse,
S."

Bon. A plus. Je dois bosser, tour à tour, avec Angelika, Noémie et Seb puis, cet aprème, Mia et Linda. Je croise les doigts et je respire par le ventre.

194. Le retour du crocodile.

Reçu ça ce matin. Intime.

"Salut John,
Je lis tes aventures depuis environ deux ans, date a laquelle j'ai decouvert ton blog. L'arrivee d'Angelika et l'ouverture de son blog, m'a rendu un peu jalouse. Je me dis "enfin une fille qui s'assume et qui essaye tout ce qu'elle veut." Petit a petit je me demande si moi, j'oserais me devoiler a ce point, si j'ai la carrure, le mental et meme le corps. Je me deshabille donc et regarde mon corps de facon objective (enfin j'essaye). Bon j'ai des rondeurs qui ne font pas l'affaire, des traits de visage un peu masculin mais reste feminine. Je regarde mes mains, mes ongles et me souviens du monsieur qui ronchonait contre les ongles courts, ca ne lui ferait pas plaisir si je faisais du X. Apres, l'histoire de savoir si les emotions passent a travers la camera et tout le bla bla, je peux difficilement juger en me regardant dans la glace. Je suis donc mentalement en train de faire le bilan quand je vois mon bras gauche. Brulee au troisieme degre avec de l'eau bouillante quand j'avais quatre ans, je garderai une marque a vie. Je ne le remarque meme plus, c'est mon bras, c'est moi. Mon bras est maigrichon, ma peau est foncee et tres sensible. Je me pose alors la question de savoir a quel point les marques sur le corps sont un obstacle dans le porno. On voit bien des actrices avec des tatouages et des piercings, rarement ceci dit donc le corps est couvert de tatous et piercings.
Dans quelle mesure prendrais tu un homme ou une fille marque(e)? Une fille comme moi avec un bras different, oui ou non? Une operation du coeur qui laisse une grosse cicatrice? Une fille qui a survecu a un cancer mais n'a pas un seul poil ou cheveu? Une femme enceinte? Pour passer dans l'extreme, une femme avec une jambe en moins? Des traces de fouet sur le dos? Bref tout ce que l'on peut imaginer, comment geres tu cela?
Merci de me distraire chaque jour mais n'oublie pas de poster quotidiennement, je suis en manque quand il n'y a rien.
E.
Ps: Desolee pour l'absence d'accent, j'ecris sur un clavier americain."

T'es blessée ? Oui. Moizaussi. Je ne saurais pas quoi répondre, alors je ne réponds rien. Envoie-nous une photo de ton corps nu, E.

Et puis quoi...?
Et puis je me sens un peu fragile, déboussolé depuis ma décision de reporter le film. A vrai dire, je pense que j'ai besoin d'une pause, d'une petite période sabbatique. Explicite.com continue de nous donner, chaque jour, des preuves de son succès. On franchit régulièrement la barre des 100 abonnements vendus par jour et il y a plus de 2100 membres abonnés en permanence rien qu'avec les abonnements en dollars. Ca veut dire, si on rajoute les abonnements français, sans doute pas loin de 2500 membres. On continue l'effort. Je m'applique toujours autant quand je fais les updates ; bientôt, toutes les vidéos du site (plus de 650) auront été ré-encodées dans des chouettes formats... Je suis vraiment rassuré par ce succès qui va peut-être me permettre de commencer à vivre un peu normalement.
Mais ça suffit pas.
Mais l'inquiétude.

"C'est un vieux crocodile qui vit dans un marais
Une jeune panthère qui parcourt la forêt
Se perd et par hasard parvient près du rivage
Où vit le crocodile. Tous deux se dévisagent
..."

Vous la connaissez cette chanson ? Je l'ai écrite l'an dernier. Je l'ai mise en musique avec Garage Band, sur mon Mac et Angelika l'a chantée.
Je suis un vieux crocodile dans un marais. Faudrait que j'aille un peu nager en eau profonde, mais les crocodiles, c'est trouillard malgré les apparences.



Heureusement que Mahé est belle.

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13h23

Reçu ça:

"Dis-donc Biroute, t'es riche quand-même ! 2500 abonnés, ça fait presque 75000 euros par mois non ? Alors bon, si on enlève le salaire des acteurs, le cout du serveur et le reste, il doit t'en rester pas mal ?
Tiens j'en profite pour te poser quelques questions qui me tracassent (c'est un grand mot) depuis longtemps :
Que fais-tu quand une femme qui ne correspond pas aux canons de la beauté te contacte, comment lui dis-tu qu'elle ne correspond pas ?
Souvent dans tes vidéos on sent que tu manipules les filles, c'est un peu comme un jeu auquel tu es très adroit, et tu finis presque toujours par obtenir quelque chose d'elles. Malheureusement, et c'est fréquent, la plupart ne reviennent pas, comme si elles regrettaient ce qu'elles ont fait, est-ce le cas ?
T'est-il arrivé de te retrouver confronté à une fille pénitente ou effrayée qui te suppliait (ou te sommais) de l'enlever de ton site ?
Et puis pour finir, c'est quoi tes tarifs ?
Voila voila, certainement d'autres questions en stock, mais ca suffit un peu là.
Tchit
PS : En ce moment je passe du temps à défendre le genre cinématographique qu'est le porno sur des forums. Pas facile ! Les préjugés sont innombrables ! Et à chaque fois, dans ma tête, je pense à toi, à ton travail et aux filles qui viennent prendre du plaisir devant ton objectif.
Alors bonne continuation ! Et économise plein de sous, bosse sur un scénar en béton, prend tout le temps qu'il faudra et au moment voulu - dans 10 ans s'il le faut - sors-nous un chef-d'oeuvre qui ne puera pas le vite-fait-mal-fait !"

Quatre questions si je compte bien.
Réponse 1. Je suis très gentil. Mais je ne rappelle pas. Je ments en disant qu'elle est jolie mais qu'on ne tourne pas beaucoup.
Réponse 2. Ah, si c'était vrai !!! Mais non, tu es loin du compte. Un, on perçoit beaucoup moins que ça (les affiliés et les processeurs de paiement touchent leur part), deux, on a des charges, des salaires, les salaires des filles, des frais.... Bref, on s'en sort, mais y'a pas de quoi sabrer une bouteille.
Réponse 3. Tu te trompes sur la spontanéïté du jeu qu'on filme et sur la manipulation. C'est une apparence de manipulation, une fiction, mais TOUT est toujours pensé, décidé ensemble à l'avance. Je n'ai de ma vie jamais piégé une fille. Si elles ne reviennent pas c'est, en général, parce que je ne les rappelle pas. Le site a besoin de renouvellement permanent. Sur les 350 nanas d'explicite, il y en a 2 qui m'ont demandé d'ôter leurs photos. Je l'ai fait.
Réponse 4. Pour deux heures de boulot, elles touchent 250 ou 350 euros/net. Si tu rajoutes les charges salariales et patronales, ça fait qu'une fille coûte à la boîte le double de ça pour chaque scène.

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14h 39
On n'en finira donc pas? Je viens de recevoir une nouvelle réaction au torchon hystérique et fantasmatique de Isabelle Sorrente dont on a tant et tant parlé dans ce blog et dans le précédent, il y a maintenant deux ans.
(http://www.explicite-art.com/inkorrekt/blog/archives/2004_03_28_archives.html)

Mébon. Le débat est d'importance, donc repassons une couche.
Voilà ce que j'ai reçu. attention, c'est long.

"( en réponse à http://www.lattention.com/article.asp?ArtID=9&lk=sexe )

Bonjour à vous !
Je suis tombé aujourd'hui sur l'article d'Isabelle Sorente : " GANG BANG. La pornographie, bagne sexuel industriel." Je ne sais pas de quand il date ni si vos positions ont évolué depuis, mais je le trouve aussi dangereux que l'est effectivement ce contre quoi il met en garde.
Qu'il y ait des aberrations à condamner dans le milieu du X, je n'en doute pas. Je trouve condamnable par exemple qu'on puisse dans ce milieu, se lancer à réaliser, produire ou jouer sans avoir compris que nous avons deux corps : celui de nos rêves et de nos fantasmes, infiniment puissant, infiniment endurant si on le désire, avec des appétits qui peuvent se permettre d'être démesurés, puisqu'ils s'expriment dans un monde sans mesure, celui de l'imaginaire. Et un autre corps : tangible, fragile, dont il faut prendre soin, et dont il faut par conséquent connaître précisément les limites. Et ne surtout pas se dire qu'on va réaliser les fantasmes du premier au moyen du second.
De plus, comme la drogue, le sexe n'a aucun pouvoir de guérison psychologique. Il ne faut pas attendre du sexe qu'il exorcise nos traumatismes, comme un produit magique, efficace à lui seul ; non, c'est d'abord par un travail sur soi qu'on s'en sort, et le sexe n'intervient qu'après.

Voici en quoi je suis d'accord avec vous.

Mais prévenir par la honte et l'horreur me paraissent aussi malsains. On ne dégoûte pas quelqu'un du porno-crade en lui montrant des anus morts-vivants ou des chairs écorchées "backstage". Non, parce qu'on s'habitue à tout, parce que les gonades sont là, qui se remplissent et poussent. Ainsi, on est dégoûté, on se jure "plus jamais ça", et on y revient le lendemain "parce qu'il faut quand même bien se vider les couilles". Mithridatisation. On y revient toujours, et tout ce qu'on gagne c'est d'être un peu plus complexé, un peu plus honteux, un peu plus incapable de parler à coeur ouvert de ce qui est pourtant un besoin inévitable.

Non, on peut prévenir, on peut guérir, mais en proposant une alternative.
Pour l'extrême majorité des gens, il me paraît impossible de se passer du sexe. Et la plupart des adolescents présents et futurs font et feront leur éducation sexuelle à travers les images photo ou vidéo de l'acte sexuel, comme je l'ai fait moi-même ainsi que la majorité de ceux de ma génération et de la précédente. Le "porno", au sens de "montrer, mettre en avant"
l'acte sexuel est partout : pubs, fringues, magazines, émissions, films grand public : c'est un must pour les magazines pour fillettes à peine duveteuses de parler turlutte, et - encore plus - pour les films de famille qu'il y ait au moins une scène de fesses vers les 2/3.

Et ce n'est pas un mal en soi. La pornographie est nécessaire, et toute société qui n'en développe pas une se suicide à plus ou moins long terme. Et je parle bien de pornographie, du fait de montrer l'acte sexuel dans sa crudité, sans recourir à l'allusion. Entre autres raisons parce qu'on ne comprend bien l'érotisme qu'après la pornographie, tout comme la musique seulement après qu'on maîtrise le solfège : pour faire son éducation sexuelle, l'adolescent a d'abord besoin d'une vision claire et précise de "comment ça se passe".

Il faut donc montrer. Pour l'éducation, et pour "se soulager". Et montrer quoi ? Du désir, du plaisir. Parce que ça existe dans le porno, parce que si l'on entend des Cookie et des Raffaëlla Anderson, on entend aussi des Ovidie, des Katsumi, des Ally Mac Tyana. Des filles qui semblent épanouies, et qui disent aimer leur métier, y prendre un vrai plaisir, y trouver leur content et non l'enfermement sordide dans des logiques de traumatisées et des auto-dénégations incessantes. Et des John B Root, qui disent ramer - depuis presque 20 ans le concernant - pour réaliser des pornos sur lesquels on n'a pas honte de se masturber, parce qu'on a simplement transformé en plaisir sain, au lieu d'en faire une pratique honteuse, un épanchement nécessaire. Et des Ron Jeremy, qui disent faire acteur X parce qu'ils aiment les femmes et la femme, pour ce qu'elle est et non pas pour les simples trous qu'on voudrait en faire.

Votre article, Mme Sorente, me semblait vouloir remplacer un mal par un autre : au lieu de cautionner des mentalités trompeuses et trompées - de chaque côté de l'écran, il participait - peut-être à votre insu - d'un vaste mouvement qui lui aussi se trompe : essayer de dégoûter de ce qui est inexorable, et qui peut être bien comme mal vécu. Certes vous dites ne pas vouloir nécessairement l'interdiction du porno, mais vous me semblez gênée par sa présence, puisqu'il engendre et cautionne selon vous de telles dérives physiques et mentales, tant chez les actrices que chez les spectateurs. C'est une position qui me semble oublier qu'il y a un porno qui n'est dégradant pour personne, qui fait du nécessaire quelque chose d'agéable. C'est en défendant ce porno-là, sans renier qu'il y a par ailleurs dans ce milieu des choses condamnables, qu'on peut, je crois, accepter le porno la tête haute.

Avec tous mes respects,
un internaute idéaliste.

P.S. : Je suppose que vous les connaissez, mais je vous indique par acquit de conscience quelques sources de témoignages sensiblement différents que ceux de "Shocking Truth" :
- Une interview de Katsumi : http://www.ecranlarge.com/interview-160.php
- Le site d'Ovidie : http://www.pornomanifesto.com/
- Le deuxième blog de John B Root, qui vous renverra également à son premier blog et à ses sites : http://www.inkorrekt.com/"

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17h 38
Hé hé, ce sera le post le plus long de cette année, sans doute.
Je viens de recevoir ça :

"Bonjour monsieur Jonebi !
Tout d'abord, un grand bravo, ce que tu fais c'est tout simplement Beau (et c'est une fille qui te le dit).
Je profite du mail de E., qui parlait de sa brûlure, pour te poser des questions sur le même sujet :
Toutes les filles d'explicite sont différentes physiquement (heureusement), mais elles ont toutes un point commun : pas 1 gramme en trop.
C'est de là que vient ma question : pourquoi ? Dans la vie il y a bien des amateurs de filles dites "rondes". Alors qu'est ce qui fait que l'on en voit jamais dans le porno ? On voit pourtant des filles avec, parfois, des éléments qui ne sont pas du goût de tout le monde (forme des seins, tétons énormes...), mais elles ont toutes ce point commun, celui d'être minces.
Est-ce-que ce porno "uniforme" n'agirait pas comme le font tous ces magazines et toutes ces pubs qui ne présentent que des "maigrichones" ?
Est-ce-qu'il ne contribue pas à forger ainsi un idéal, une mode ?
Est-ce-qu'on peut se permettre de justifier ça parce que c'est tout simplement plus vendeur ? Et les demandeurs de rondes, qu'est-ce-qu'on en fait ?
Quoi qu'il en soit, je te souhaite bon courage pour la suite, continue de faire ce que tu fais si bien.
C."

C'est pas vrai, mamzelle. La preuve : Manon. Miou. Bella.


Entre autres. La Sonia de samedi, elle était plutôt ronde aussi... alooooors ?

193. Une cata.

Résumons. Samedi, deux filles manquantes. Dimanche, deux filles manquantes. Samedi, on s'en est sortis grâce au talent et à la polyvalence de Mahé. Mais dimanche, avec Sarah absente le matin et Prisca qui appelle à 13h30 pour annuler la séance de 14h... Loulou et moi, découragés, avons baissé les bras. Crotte et flûte. Elles croient quoi, les filles ? Que ça nous plaît de passer un dimanche au studio au lieu d'aller gambader sous le soleil ? Total : 8 updates samedi et aucune dimanche. Va falloir s'y remettre très très vite.
"Ca arrive souvent, ces défections de modèles?" Oui, souvent. Et c'est parfaitement horripilant.
Prochaine journée d'updates, mercredi. Avec Noémie/Seb et chaipaki. Je vais organiser ça cet aprème.



Et puis quoi?
"Salut john,
En surfant je suis tombe la dessus :

http://www.idigporn.com/view/85

Je doit dire que ca m'a presque emu.
Il y a de plus en plus de site web de fille qui s'autoproduisent et je trouve que c'est une forme de porno sain.
Par la je veux dire qu'il n'y a personne qui se sucre sur le dos de ces filles ( je te jette pas la pierre , vu le temps que tu consacres a ton blog , on comprend que c'est plus une forme de passion t'anime qu'une recherche de profit ).
Sur ce genre de site c'est souvent mal cadré et ces filles jouent toutes seuls, on aimerais qu'elles ramenent plus de copain a la maison.

[...]

Plus d'intermediaire , plus personnes pourraient pretendre que ce sont des pauvres filles exploitées et manipulées.

[...]

Je doit dire que mettre en place un reseau de filles qui s'autoproduirait ca me botterais.
J'ai surement les competences techniques pour le faire ( je travail dans le web depuis 1997 et pour une tres grosse agence interactive depuis de nombreuses années )
Mais je gagne trop bien ma vie et elle est trop confortable pour que je prenne le risque d'y changer quoi que ce soit.

A+"

Ah bon ? Alors, au bout du compte, en mettant en place le réseau, c'est toi qui les manipuleras et qui gagnera des sous grâce à leurs fesses ?
Hé hé. Non, je plaisante.
Dans l'ensemble, je suis d'accord avec toi. C'est globalement la direction que prend le porno aujourd'hui. De moins en moins de création, de moins en moins de distance entre la personne qui fait l'acte et celle qui le regarde. Après le home made music, le home made sex. Pourquoi pas ? Je te signale, cher ami, que c'est déjà (et depuis longtemps) un TRES gros marché (Ifriends et tous les sites de visio-conférence pour adultes n'ont pas attendu ton imèle pour gagner beaucoup beaucoup de sous avec ça...)Dans un autre genre, les anglais de www.ishotmyself.com et www.beautifulagony.com font pas mal non plus.

192. Faut livrer, faut livrer...

Pardon pour l'absence de blog hier. J'étais en studio toute la journée et c'était un peu rock'n roll. Le matin, avec Sonia, une 'tite nouvelle, on n'a pas eu de problèmes. Mais l'après-midi, alors qu'on devait shooter une scène entre Mahé et Perle... Aïe. Perle n'est pas venue. On a donc improvisé une scène solo. Puis Myriam, qui devait remplacer Perle, n'est pas venue non plus. On a donc improvisé une scène de double pipe avec Seb et moi. Bref, un peu la panique.



Ce matin, ça prend le même chemin. On devait bosser avec Sarah ce matin à 10h 30... Il est 11 heures 10 et elle n'est toujours pas là. Aaaaaaaaaaargh !
Cet après-midi, Kaméo avec une certaine Prisca des Iles.
Peut-être...

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11h32
Je viens de m'apercevoir que Sarah m'avait envoyé un essémesse hier soir à 22h me disant qu'elle sortait en boîte et qu'en plus elle avait ses ragnagnas et donc que désolé elle annulait.
Bon.
Oké.
On respire par le ventre.

Du coup je vous publie la dernière oeuvre de JJP que j'ai reçue hier

191. Votez pour Angelika !

Reçu plein d'imèles gentils à propos de l'annulation du tournage.
Quelques extraits :

"jhon,
Tant pis et tant mieux pour la fin avortée de ton nouveau film.
Quand le bébé s'annonce vraiment non viable, il faut revoir le futur de la chambre d'enfant... Un autre suivra.
Bon courage et vite la suite.
Nico."

"Bonjour John !
Je suis très déçu d'apprendre l'annulation de votre projet de film. Quel dommage... Mais je vous comprends et suis certain que vous nous livrerez un de ces produits bourré de soin et de qualité dont vous avez le secret dès que votre trésorerie vous le permettra ;-)
Cordialement.
Yannick"

"Salut John,
Je viens de lire ton post sur inkorrekt, moi qui me faisais deja une joie a l'idee d'un nouveau film de ton cru, voir la tete des nouvelles dans ta toute derniere production. Cela me rend un peu triste, un peu seulement en comparaison de la tristesse que j'aurai eu si tu avais choisis l'autre option. Parce qu'un biroute qui ressemble (comme tu le dis si bien) a "une bouse de vache commerciale" C'est une atteinte au slip de tout tes fans !
C'est un delit d'empecher de jouir pleinement !
Alors finalement John, je te remercie (et je ne le ferais jamais assez) d'avoir encore la folie de vouloir faire du porno pour le plaisir de faire du porno et pas pour pondre des merdes qui rapportent.
Bonne paluche et a la prochaine
Jean-Michel"

"Le gagnant est... le principe de plaisir ! Ben oui, le bon plaisir, celui d'Epicure qui pèse le pour et le contre. Celui qui ne te laissera pas frustré, amer et pas fier de ton boulot. Celui qui ne se payera pas d'un déplaisir plus grand encore. C'est pas à toi que je vais apprendre ça, Jean. La preuve ! Et puis travailler à améliorer le présent pour accumuler les moyens de faire le film que tu veux, c'est aussi se projeter dans l'avenir, non ?
Pas d'héritière donc, mais comme l'héritage semblait plutôt maigrichon...
Allez, l'ami, vroum vroum...
Cordialement
François"

Bon. C'est pas grave. Il se fera le flime. Bientôt.

Et puis ?
Et puis le très excellent JPP m'envoie ça qu'il a fait de ses blanches mains.



Hi hi.

Et puis quoi ?
Et puis, sur www.darkplanneur.com (bon blog soit dit en passant. Inventif et dynamique) ils font un vote en ce moment pour élire la meilleure bloggueuse coquine. Soyez sympas les amis. Alez y faire un tour et votez pour Angelika. Ca lui fera tellement plaisir !


Et puis quoi ?
At puis hier j'ai reçu mon beau Mustang radiocommandé. Ce matin, je suis allé au bois de Vincennes. Je l'ai lancé. Il a volé pendant 4' 28" 5"". Une très jolie parabole. Et crac dans l'herbe.
Il est tout cassé. Lamentable.
Merde et mertde et merde et merde !

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16h 13

Reçu ce lien rigolo vers le site de remixs trash de Elise Cop:

"Hello John ,
Je voulais te presenter un petit site avec des videos remix . j'attends ton avis avec impatience !
mon petit site de remix X ... ( peut etre pas ton style ??? ) qui sait ??? : http://www.welovesuck.com/elise_cinema/"

Allez jeter un oeil.

190. Stop.

Ca ne vous étonnait pas, vous, qu'à un mois du tournage je sois toujours hésitant sur le scénario de mon prochain film ?
Pourquoi j'hésitais ?
Parce que je ne parvenais pas à inventer un projet qui me procure suffisamment de plaisir, qui me semble être tout à fait cohérent et intéressant dans les conditions de production calamiteuses de ce printemps. Je ne l'écrivais pas, ce film, parce qu'au fond de moi, je n'y croyais pas vraiment ou parce que je pensais, sans m'en rendre compte, que c'était une bétise de le faire. Bétise économique s'entend.

Je vous épargne les détails, mais grosso merdo, ça fait deux ans que je rame pour que ma petite entreprise, après tous les cyclones tropicaux qu'elle a traversés depuis douze ans, devienne un joli petit bateau qui avance posément dans une mer sans icebergs ; mon internet, à force de boulot, commence tout juste à rapporter de quoi nous faire entrevoir la possibilité d'une île (ça va, Michel ?) ; alors bien sûr, je m'impatiente, je rêve de me remettre à faire des gros trucs gratifiants, de rassembler encore une fois la famille du cirque et de repartir dans des aventures, caméra sur l'épaule. Mais... Dans ces conditions-là ? En empruntant des sous ? En prenant des risques économiques qui ne permettront même pas de réunir assez d'argent pour faire un film dans des conditions décentes ? Mes films les moins chers coûtent au bas mot 50.000 euros, sans même que je me paie un centime, ni pour l'écriture, ni pour le tournage, ni pour le montage. Là, dans le meilleur des cas, on aurait pu en réunir 30.000. En prenant donc le risque de livrer un truc un peu quelconque, un porno de plus, constitué, comme les autres, d'une succession de scènes de uc liées entre elles par des ponts de comédie branlants, juste pour pouvoir se dire "ah ben quand même, on est en tournage"...?

Après 20 films diffusés sur C+, dont "Sextet", "24h d'amour", "XYZ", "French Beauty", "Inkorrekt(e)s" (à la fin duquel j'ai tué mes personnages, comme pour me dire à moi-même qu'une page se tournait), si je livrais une bouse de vache commerciale, je m'en voudrais. Ben oui, j'ai encore un peu foi en ce métier et encore un fond d'orgueil. Ca aurait servi à quoi, de se bagarrer pendant douze ans si c'est pour, à la fin, laisser le marché m'imposer la médiocrité ? Hein ?

Il y a une alternative. Celle qui consiste à continuer sur le chemin présent sans s'énerver, à consolider encore l'internet, à rendre explicite.com encore plus chouette, plus attractif, plus costaud sur le web international du trou de balle haut de gamme, à accumuler patiemment les sous qui me permettront enfin, dans trois mois, dans six mois, dans un an de dire "ok, ça y'est, on est costauds, on a les moyens de s'auto-produire". Et là, ce film-là qu'on fera parce qu'on a le pouvoir de le faire comme on l'entend, ce film qui ne devra rien à personne, il sera encore plus savoureux.

Ouais...
Ca suppose que je ferme encore ma gueule, que je cesse de me projeter dans l'avenir et que je me concentre sur le présent. Que j'apprenne à améliorer l'existant au lieu de fuir dans la fiction.

Principe de réalité contre principe de plaisir.
Le gagnant est...
Fallait que quelqu'un prenne une décision. Je l'ai prise.

Je téléphone à tout le monde. Au château, aux acteurs, aux actrices, aux copains. Désolé m'sieur dames, j'annule. Il n'y aura pas de biroute à la télé cette année.
Cékomssa.

189. On change tout et on continue.

Allez hop,à la poubelle les douze pages de scénario sur monsieur Jonebi qui trouve pas d'idées de film et qui met en scène ses voisins de château dans son imagination. Non, pas à la poubelle. J'en ferai plutôt de jolis avions en papier que je jetterai par la fenêtre. Volaaare.
Pourquoi je renonce à cette idée-là ? Parce qu'on me le demande. Parce qu'on me dit qu'elle ressemble trop à des trucs déjà vus. Je pourrais répondre que la matière d'un film ne se résume pas à son synopsis mais comme j'ai passé l'âge de me battre et de prendre des poses d'artiste, je suis déjà en train d'écrire autre chose. Ca s'appellle provisoirement "l'héritière".
Et vous ça va aussi ?
Bien.

Une photo, une photo !
Oui oui.
Hop.



Tiens, voilà Loulou au travail. Comment elle va, Loulou ? Elle va bien. On va travailler à nouveau ensemble ce week end.

188. Volaaaare ! (épisode 45687654)

Comment ça, y'avait pas de post hier ? Ah non ? Ah c'est vrai. J'ai oublié. Mais j'avais pas de courriers rigolos à vous faire lire, hier, juste l'autre limace à particule qui me disait que j'ai un trop petit zizi. Il baisse dans sa rhétorique çui-là, il a plus d'idées, il va bientôt se lasser.

Quoi, le film ? Ah oui, il avance. Paisible. J'ai l'idée directrice. Elle convient. Finalement, j'ai décidé que c'est pas moi qui jouerai le rôle du réalisateur. Pourquoi ? Pour deux raisons. La première est économique. Si je joue le rôle, je suis obligé d'engager un caméraman et ça, j'en ai pas les moyens. La seconde est que, si je joue le rôle moi-même, je me prive de la possibilité de faire participer mon personnage principal aux scènes de sexe. (J'ai pas envie de faire le hardeur. Donc le rôle sera interprété. Par qui ? Je ne sais pas encore. En ce moment, je rassemble des idées de scènes drôles ou jolies. Quand j'en aurai assez (mettons 8 scènes) je travaillerai à fabriquer une mayonnaise narrative qui fera le liant.

J'ai acheté un avion. Pas un vrai, un petit, radiocommandé. Là :
http://www.iwantoneofthose.com
Ben oui, à cause de mon boulot sur le scénar, je reviens aux sources. Je régresse.(J'ai déjà eu un avion radiocommandé à l'époque où je passais mon brevet de pilote privé, il y a quinze ans) et, depuis plus d'un an maintenant, je fais des rêves récurrents mettant en scène des avions. J'ai donc un truc psychanalytoc à régler avec les machins qu'ont des zailes... Si celui-là vole bien, si j'arrive à lui faire faire ce que je veux, je lui dédierai une scène dans le film (et, du même coup, je me le ferai rembourser par la production, hé hé).



Tiens ? C'est qui ce gnome avec un anti-g à côté du pilote ?...

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17h 57
"ding dong" fait ma boitimèle.
Hop. Du courrier.

"Salut John,
Je lis quotidienement ton blog que j'apprecie. Je vis par procuration la vie que j'adorerais avoir si j'avais des cou... Qd j'ai lu que tu cherchais un sujet de film je me suis dis que finalement une autobio serais je pense une bonne idée.
Je sais que le sujet courant est un peu celui la donc je pense que tu pourrais y incorporer des elements de ta vie. Tournage pour explicite, casting de debutante, orgie le soir entre amies etc .. je sais pas moi , je connais pas toute ta vie... ;-) Bon c'est juste une idée comme ca mais bon je pense que ceux qui lise et apprécie ton blog le font un peu pour la meme raison que moi.
Voila c'est juste une idée comme ca en passant!
Bon courage pour le film
Math"

Cher Math.
C'est sûr, ce serait économique, comme projet. J'aurais qu'à taper dans mes rushes. Lol. Mais je pense pas que ce soit à moi de parler de moi. Et puis, dès que je fais un X un peu hors-norme (type "Inkorrekt"), je me fais insulter et je perds des sous. Je vais plutôt fermer ma grande gueule et faire un film consensuel, joli, léger et avec le moins possible de morceaux de cervelle dedans, de façon à être digeste. Hin hin.

"Bonjour John.
Savez-vous si Sabrina Ricci est susceptible d'être au casting de votre prochain film ?
D'autre part, j'espère qu'il contiendra des scènes de pipi. Je trouve cela vraiment sympa et excitant :-)
Cordialement.
Yannick"

Bonjour m'sieur Yannick. Deux questions, deux réponses.
Un. J'espère que je trouverai moyen de lui faire faire une apparition, à la p'tite Ricci. Oui oui. On va tenter.
Deux. Allô, monsieur Canal ? Ca vous dirait une petite scène d'ondinisme ? Hein..? Hein ? Pourquoi vous parlez plus ? J'ai entendu un grand bruit... Vous êtes tombé de votre chaise ? Vous vous êtes pas fait mal au moins ?

"salut john,
petit saut au centre pompidou samedi AM pour voir l'expo "los angeles 1955-1985" (trés bien d'ailleurs)
puis au retour, un tour par les collections permanentes et l'expo Hans Bellmer
je pensais y voir qq. photos de ses "poupées" et dessins.
mais en fait il y a plein de came, notamment beaucoup de dessins érotiques, nous y voila.
enfin érotiques, plutôt un mix entre surréalistes et porno, le tout hypra bien dessiné.
des volutes qui deviennent des femmes, des bicyclettes qui deviennent des doubles pénétrations (?!) et des anus qui deviennent des yeux... enfin dis comme ça c'est moyen, mais en vrai c'est trés beau et trés finement vu,
assez biroutien en fait.
et je pensais que ça pourrait te plaire, et / ou intéresser tes lecteurs.
voilà, l'expo dure jusqu'au 22 mai, voici un lien sur le site de beaubourg:
http://www.cnac-gp.fr/Pompidou/Manifs.nsf/AllExpositions/A90DCCC5AB92A1C5C125706100340212?OpenDocument&sessionM=2.2.1&L=1"

187. C'est dimanche, on sort les poubelles.

Petit passage au bureau pour compter les abonnements. C'est ma maladie. Plein de trucs au courrier.

D'abord le tome deux des oeuvres marrantes de JJP (est-ce que je peux citer ton nom, m'sieur ?). Comme le texte est fort long, je vous le mets en fichier téléchargeable.
CLIQUEZ ICI POUR LIRE

Et puis le bon Frère François qui s'étonne :

"Salut l'ami,
je sais pas si c'est juste une année comme ça, si c'est l'ambiance morose, le printemps pourri ou quoi ou qu'est-ce mais il me semble que les courriers bizarres sont devenu une habitude. L'an dernier on avait les polémiques anti/pro porno, les débats philosophiques, les réacs excités.
Cette année c'est de plus en plus portnawak comme tu dis (je parle du courrier, pas du blog bien sûr). Après Moi-Moi, Monsieur Propre, Monsieur Je-Sais-Tout, c'est quoi le dernier en date, là ? Un sataniste qui supporte pas qu'on plaisante avec Belzebuth ? Ou un combattant de la foi qui trouve que la photo de Yulia donne plus envie de se retrouver en enfer qu'à la droite du Très-Haut ? En tout cas l'un et/ou l'autre vont s'étrangler en voyant Ally !!!
Heureusement que de temps à autres il y a un JJP. Ça doit te réconcilier avec ta messagerie, non ?
Au fait, tu sais comment les milieux catho progressistes appellent Benoît XVI ? "Treize et trois" en référence à sa fermeture d'esprit ! Marrant non ?
Allez, Monsieur Jonebi, fais nous un chouette film, léger, drôle et bandant (et digne de la grande civilisation judéo-chrétienne, bien sûr).
Amités
François"

Ben tiens, François, j'avais encore un imèle d'un des grognons. Je l'avais poubellisé sans le lire mais, puisque ça t'amuse, je te le copicolle. Hop.

"Merci pour cette photo, elle est très sympa!!! tu ne comprends décidément pas les critiques... Je ne peux pas croire que tu ne parviens pas à discerner les mots, en revanche, j'ai l'intime conviction que tu te considères comme un artiste et à ce titre tu es envahi par la mégalomanie... mais pitié pas le sujet de la page blanche, tu vas encore nous faire un film pompeux, pseudo intellectuel, parisianiste sur ses petits problèmes nombrilistes.... bref que du chiant... dis donc en tout cas tu n'es pas trop aimé chez Dorcel et chez d'autres photographes érotiques...
Raphael De Villiers."

Son adresse si ça vous chante :
raphael_de_france@yahoo.com


Une photo, une photo!
Oui oui.
Sabrina Ricci is alive and well. She lives in Carcassonne. On s'est vus pendant les repérages. Elle est une heureuse maman, maintenant. Coucou Sabrinette :-)

186. Le plus beau porno du monde.

A chaque fois que j'ai pondu un film, le scénario, l'idée du film précédait de longtemps le tournage. Souvent, le scénario était écrit un an à l'avance et il me suffisait de l'adapter aux contraintes de la production. Parfois, il ne restait pas grand-chose de l'idée de départ. Le Principe de Plaisir, au début, était un hénaurme script qui racontait les errances d'un petit gigolo fraîchement débarqué à Paname. Pour cause de manque de sous, je n'en ai gardé que l'idée de l'Américaine excentrique et de sa secrétaire dont le héros va tomber amoureux. Sex Dreamers, dans sa première version, faisait plus de trois cents pages. Sextet, deux cents pages, French Beauty 180...

Là, pour ce film du mois de Mai, je n'ai rien. Si. J'ai la connaissance précise des contraintes de production et un savoir-faire suffisant pour éviter de me piéger moi-même dans un projet impossible. J'ai d'abord pensé tourner un film entièrement vu par les caméras des téléphones mobiles des personnages. Une sorte de "Liaisons dangereuses" à Paris, par visiophones interposés, qui aurait raconté les destins symétriques d'un Dom Juan cynique et d'une amoureuse blessée. Autant le résultat aurait sans doute été intéressant, autant le tournage lui-même me faisait peur. Trop contraignant, trop lourd à porter, trop de lieux, trop de tout. Puis j'ai joué avec l'idée de donner une suite à XYZ. Antoine et Brutus (Titof et Seb) cinq ans après. Bof. Pourquoi ça et pas autre chose ? Je n'en ressentais pas la nécessité. J'ai aussi pensé tourner cette fois, enfin, mon film de fantômes, celui dont j'ai envie depuis longtemps. Trop cher, trop technique, trop de scènes avec effets spéciaux, trop de scènes de nuit pour un aussi petit budget. Et puis, en ce moment, je ne suis pas si solide que ça et j'aurais peur de me faire peur avec des fantômes. Non.

En réfléchissant au projet, à Carcassonne, j'en suis venu à la conclusion qu'il fallait que je clarifie mes ambitions. Je n'ai jamais eu si peu de sous et si peu de temps pour faire 90 minutes. Alors, sur quoi concentrer mes efforts ? Sur l'efficacité du film en tant que produit de consommation érotique. Oublie les constructions scénaristiques trop complexes, les ambitions cinéphiliques mal t-a propos, Jonebi. Tu feras peut-être du cinoche un jour, si t'en as encore envie. Mais aujourd'hui, c'est pas ça, le deal. C'est juste un bon film aphrodisiaque et léger que tu dois faire. Un qui aura du succès. Un qui permettra une bonne version soft pour les marchés internationaux, et une version hard sans histoires, du genre de celles que Canal Plus ne sera pas tenté de censurer. Un dédramatisé, un paisible, un rassurant. Un joli. Un modeste et bien foutu. Pointalaligne.

Hier, à l'heure du déjeûner, c'est ce bon Patrick David qui m'a soufflé l'idée. "T'as pas d'idée qui tienne debout ? Ben t'as qu'à raconter ça. La panne d'inspiration." Au début j'ai pas percuté. Bof. l'histoire dans l'histoire. L'angoisse de la page blanche. La mise en abymes. "Providence", "Le magnifique"... C'est un poncif. Il y a vingt-cinq ans, mon premier court-métrage, primé en festivals, "Deus ex Machina" racontait déjà ça, avec Jean Luc Bideau dans le rôle de l'écrivain.

Mais euh ? Mais si... ? Et si, justement c'était...?
Oui oui. C'est une bonne idée. C'est LA bonne idée. Elle m'amuse. J'ai déjà des images qui viennent. C'est une bulle de savon, une idée légère, un divertissement capable de porter des situations drôles et variées. J'avais écrit, il y a trois ans, un scénario qui s'intitulait "le plus beau porno du monde" et qui racontait les déboires comiques d'un réalisateur de cul novice qui tournait une pauvre comédie de patronnage alors que dans sa tête, les scènes étaient somptueuses, felliniennes. Ca ressemble un peu. Je peux me servir de bouts de ce scénario-là. Les gags.

J'attaque l'écriture cet après-midi. Banzaï. Mais il y a une question à laquelle je n'ai pas répondu concernant ce film. Une question d'importance. Est-ce moi qui jouerai le rôle du scénariste ? Est-ce que je vais faire mon Tinto Brass ? Ou bien est-ce que je prendrai un acteur dans ce rôle ? Si Francesco Malcom répondait présent sur le film, je n'hésiterais pas et je lui donnerais le rôle... Appelle, Francesco, décide-toi, j'ai besoin de savoir.

Une photo, une photo !
Je reçois décidemment des courriers bizarres. Je me suis fait incendier, par email, par un qui me reproche mon p'tit montage de Yulia en diablesse hier. Hé, m'sieur, je ne suis pas ton psychanalyste, ni le curé de personne, ok ? Tiens, v'là une autre diablesse pour achever de te mettre en rogne. Ally Mac Tyana.

185. Il en est où, monsieur Jonebi ?

J'ai reçu ça ce matin, d'un certain JJP. Ca m'a fait rire.

"Monsieur Jonebi,

JE ME PERMETS DE VOUS CONTACTER CAR VOUS ME SEMBLEZ ÊTRE, MONSIEUR JONEBI, EN ÉTAT DE PÉCHÉ MORTEL.

Monsieur Jonebi, prenez garde: par le truchement du fait que Dieu nous voit, tout en même temps il nous regarde,... et vous regarde monsieur Jonebi, n'en doutez pas...
Alors attention... monsieur Jonebi !... Son amour inconditionnel a des limites !... et les outrepasser équivaudrait à se mettre en dehors !... car Sa patience infinie ne va que jusqu'à un certain point !...

... Et ce que vous faites là monsieur Jonebi est... est ABOMINABLE !
Tirer profit, et ce dans un but essentiellement de LUCRE... de ces naïves créatures, sans nul doute des malheureuses, sans autres connaissances qu'un peu de calcul et de leur "Je vous salue Marie", fraîchement débarquées de leur lointaine Bretagne afin d'être placées dans des familles pieuses et convenables, qui généreusement donnent tant de morts à nos glorieux monuments, et que vous attendez, GARE MONTPARNASSE, À LA DESCENTE DU TRAIN DE QUIMPER, L'ESPRIT PROBABLEMENT EMBRUMÉ PAR LES MIASMES DÉLÉTÈRES DE VAPEURS LIQUOREUSES, ET EMPLI DE STUPOREUX DESSEINS !!!... C'EST TONTEUX MONSIEUR JONEBI !

Vous tirez profit de ces personnes naïves, se livrant, pour vous plaire, dans le plus simple appareil,... c'est à dire aussi vétues que les lys des champs, à des actes d'une rare bestialité
... monsieur Jonebi !...
DES ACTES IGNOBLES !... tels que la vellation buccale à mains nues, l'intromission dans les orifices naturels, originellement essentiellement prévus à des fins de miction et non à usage de gardes-meubles, d'objets d'utilité courante tels que, machines à coudre, articles pour fumeurs, avertisseurs sonores à deux tons probablement italiens, lanternes de fiacres, ex-votos, menus quolifichets pour touristes confectionnés à la hâte dans les gourbis noirâtres et enfumés de lointaines et exotiques contrées d'outremer par des matrones austères vêtues de haillons bigarrés affalées à même le sol généralement constitué de simple terre battue sur laquelle s'ébat piaillant et caquetant à qui mieux mieux quelque famélique volaille de basse-cour, et tirant nonchalamment sur de rudimentaires pipes de maïs,... et autres gazinières, bilboquets, poëles Godin, interminables cauchemardesques kirielles de chipolatas reliées entre elles par de trop minces ficelles, ET J'EN PASSE MONSIEUR JONEBI,... OUI J'EN PASSE, CAR LA LISTE SERAIT HÉLAS HÉLAS HÉLAS !... MALHEUREUSEMENT TROP LONGUE !... (moi qui ait en horreur les vains bavardages !...)

Oh ne faites pas l'innocent allez !... hein... bon... ET LE TOUT PONCTUÉ DE DÉCHIRANTS ET ABJECTS AHANEMENTS (qui ne démériteraient pas, soit dit en passant, de ces antiques petits films de m¦urs légères à l'image sautillante, parfois assez charmants du reste, généralement dénommés "scopitones"!) ...C'est... monsieur Jonebi, et je le dis sans ambage... inqualifiable !...

Ne pensez vous pas, monsieur Jonebi, que les personnes qui viennent visiter votre site ne préfèreraient pas y trouver des images pieuses, des discours édifiants, porteurs de sages conseils, nutritionnels par exemple puisque c'est en vogue, ou dédiés à l'entretien de la maison par des moyens simples peu coûteux et naturels, PLUTÔT QUE LE CONSTERNANT SPECTACLE DE CES CRÉATURES DU DÉMON LIVRÉES À CES INSTINCTS QUI RABAISSENT L'HOMME À L'ECHELON DE LA BÊTE ?...

...mmh ?...

Ne craignez-vous pas monsieur Jonebi, qu'elles se disent, ces personnes visitant votre site, en leur for intérieur, "... et bien, par ma foi, j'ai encore bien gaspillé mon modeste pécule si péniblement gagné par mon labeur quotidien et ingrat, car je pensais trouver ici des paroles de consolation... MAIS AU LIEU DE CELA... QUE TROUVE-JE EN VÉRITÉ SINON LE DIABLE EN PERSONNE ?!..."

...mmh ?...

Cependant, vous allez bientôt, monsieur Jonebi, m'être extrêmement reconnaissant, je le sais, car j'ai décidé de mettre bon ordre à tout cela, et de sauver, qu'elles le veuillent ou non, (sont-elles à même de juger je vous le demande ?)... ces pauvres créatures, âmes en perdition QUE VOUS SOUILLEZ À LOISIR ET DANS UN BUT DE LUCRE ET DE STUPRE... afin de les aider à regagner le droit chemin qu'elles n'auraient jamais du quitter, celui du service, dévoué et honnète, dans des familles françaises pieuses et honorables, de celles qui inlassablement, guerre après guerre, fournissent des jeunes morts de vingt ans sur l'autel de l'honneur.

Il faudra donc m'envoyer,... mais pas toutes les 300 en même temps, n'est ce pas, disons... par petits groupes de 5 ou 6 à la fois,... pas plus,... pas moins... par ordre alphabétique... le mardi,... et le jeudi,... pas le matin,... une semaine sur deux,... pas en août,... ni en période de Noël, TOUTES, et je dis bien... TOUTES ... ces... créatures, que je prendrai à confesse.... oui oh bien sûr !... je sais ce que vous pensez allez... avec vous c'est sans surprise monsieur Jonebi,... "confesse"... évidemment... mais non il n'y a pas de jeu de mots monsieur Jonebi allons !... oui oh c'est malin !...

Il faudra, de leurs coupables agissements, QU'ELLES ME DISENT TOUT, PAR LE MENU les mignonnes,... SANS RIEN OMETTRE, même si cela leur paraîssait trop dégoûtant... SURTOUT,... si cela leur paraîssait trop dégoutant... ou insignifiant... sans non plus avoir peur de choquer mes prudes oreilles, car, voyez-vous, je l'ai maintes fois remarqué, ces âmes simples sont souvent... assez délicates ma foi, et elles veulent bien se livrer aux plus obcènes ébats, mais à condition que cela ne soit pas mis en mots... car c'est le mot qui les effraient les pauvrettes... sont-elles charmantes !... et bien-sûr, il faudra qu'elles commencent leurs confessions depuis le début. Nous avons du temps. Dieu est dans les détails monsieur Jonebi ne l'ignorons pas, et je suis de nature... pointilleuse...

Et maintenant, monsieur Jonebi, je m'en vais descendre dans ma crypte, et prier... éperduement prier,... aidé de ma méthode habituelle de pénitence, c'est à dire, agenouillé sur quelques grains de café déposés au sol et,... portant sous ma soutane à même la peau fragile, mon tricot de papier de verre N°5,... celui pour les travaux de gros décapages...

Je prierai donc pour ces malheureuses, monsieur Jonebi, afin que ces âmes égarées retrouvent le providentiel chemin des verts pâturages ou paîssent, dans cette paix que l'on dit dépasser tout entendement, les sages brebis du Seigneur.

Amen."



Bon. Il a ça de bien, ce courrier rigolo, qu'il me dispense de ma copie quotidienne. Là, je suis un peu dans le gaz. Si je veux qu'on soit en tournage le 20 mai, je ferais bien de me la sortir du cul et de m'y mettre.

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17h 46
J'AI BESOIN D'AIDE, SIOUPLAIT.
Je voudrais utiliser, dans mon prochain film, cette très merveilleuse chanson, dans cette très merveilleuse interprétation:
LA GROSSE BITE A DUDULLE
Mais je ne sais pas qui l'interprète. Non, ce n'est pas Marcel et son orchestre, je les ai eu au téléphone et ils ne savent pas. Qui peut m'aider?

184. Back from the South

De retour. C'est bon, les repérages sont concluants. Je peux faire un film à Carcassonne. Le château, le Minervois, les rivières, la Cité de Carcassonne... On a fait plus de mille kilomètres sur les petites routes à la recherche de décors et de coins tranquilles. J'ai bu une eau de vie de 203 ans, beaucoup de bon vin, mangé du Cassoulet, embourbé la voiture sur un chemin de tracteur, attrappé la crève, caressé des chattes en chaleur, rêvé devant les éoliennes, parlé avec un grand nombre d'autochtones charmants. On est rentrés hier soir avec la p'tite auto.



Le tournage aura lieu, à priori, entre le 20 et le 27 mai. Mais tout est encore en l'air. Je n'ai ni scénario, ni casting, ni fil directeur, ni argent. Allez hop, au boulot. Saint Houellebeck, priez pour moi. C'est maintenant que ça se décide.

183. Le sud...

Petit blog écrit à Narbonne. Je suis en repérages dans le Sud. Retour à Paname début de semaine.
Désolé pour l'interruption momentanée du son et de l'image.
A plus.

182. La pro et les amatrices.

Ca m'a fait drôle, hier, de travailler avec une pro du circuit international. Ca faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Depuis "Une nuit au bordel", en fait. Et alors ? Ben. Ca s'est fort bien passé.



Et puis...?
Et puis tout le contraire dans la soirée, avec Angelika et Mia à qui j'ai appris à jouer au strip-poker et qui ont perdu, bien sûr. Un moment amateur et vibrant. C'est plus mon genre d'érotisme.



Faudrait trouver un terrain entre les deux. Le sentiment amateur avec la rigueur pro. Tiens ? Ca tombe bien. C'est ce que j'essaie de faire dans tous mes films depuis douze ans...

14h34
L'heure du sandwich. Trois emails. dans la boîte. L'un, de Nicolas, qui m'attriste beaucôup.
"john,
Un petit bonjour en profitant d'une mauvaise nouvelle.
Robert Heinlein ne va pas te répondre.
Ou alors il aura délaissé sa SF pour le fantatique.
Il est est mort John.
En 1988.
Etant né en 1907, Robert n'a pas tout loupé du siècle.
Et finalement, le croire encore vivant est la preuve que son oeuvre ne vieillit pas du tout.[...]"
Et merde. Oui, il m'avait bien semblé lire ça. Qu'il était mort. Bon, j'ai rêvé un instant.

Le second email est une déclaration d'amour à Katsumi. Je vous le copicolle. Si jamais Katsu passe par ce blog, ça lui fera sûrement plaisir.

"J'entends du Brel quand tu ahanes ma kat' aux yeux de biche. Ta chatte est un univers concave, convexe et pas du tout connexe-ions.Tes petits seins sont les plus gros du monde quand tu mets toute ton énergie, toute ta douceur, toute ta violence à faire croire que tu jouis dans les films de boule.
Je donnerai ma queue pour te voir jouir en vrai !
Vincent"

Le troisième émane d'un aigri qui détient la Vérité. Encore un. Je vous le mets ici pour que vous jugiez sur pièce.
"John,
Tu es mon préféré!!!
J'écris une thèse sur les modifications de notre comportement, de notre approche au monde qui nous entoure et ton blog m'apporte une quantité de preuves pour alimenter mes conclusions quant au déclin inéxorable de notre civilisation à travers un certain renoncement face au bon sens... le manque de discernement quant à sa propre personne et ses propres actions est criant... Bref plus on est idiot plus on s'aime... d'une société pronant l'individu, on en arrive à une société individualiste avec comme leitmotiv le culte de soi, la société de l'égo... Or ta phrase de ce jour est vraiment le top du top: "Faudrait trouver un terrain entre les deux. Le sentiment amateur avec la rigueur pro. Tiens ? Ca tombe bien. C'est ce que j'essaie de faire dans tous mes films depuis douze ans..." Dis moi tu crois vraiment que tu réprésentes la notion de rigueur? ou peut être tu voulais nous faire un énième poisson d'avril!!!!!
Raphael"

Ben moi, je fais une thèse sur les limaces. Vous savez, ces animaux qui bavent. Tu sais, monsieur, si mon travail et ma personne t'énervent tant, t'es pas obligé de venir ici te faire du mal en lisant ma prose et en matant mes photos. Tu peux aller voir ailleurs. C'est grand, le web.

181. Robert Heinlein...

Hier, en me promenant sur www.myspace.com, je tombe sur la fiche de Robert Heinlein. Non ?!!! Si. Robert Heinlein ! L'auteur des chefs d'oeuvre de science fiction qui ont illuminé mon adolescence. L'auteur de "Révolte sur la Lune", de "Citoyen de la galaxie", de "Une porte sur l'été" et de l'impérissable, hénaurme, merveilleux "En terre étrangère". Il a une page sous le nom "The Dean of science-fiction".
Je lui ai écrit un mot d'amour en lui disant que c'était en partie à cause de "En terre étrangère" que j'étais devenu pornographe. Si ça se trouve, ça va l'horrifier... :-)

Et puis...?
Et puis j'attends, à 14 heures, la star tchèque Jane Darling que je vais photographier en studio. Fond blanc d'abord, pour faire connaissance. Puis je changerai de style pour les shoots 2 et 3. J'espère qu'on va s'amuser. Je vous filerai des photos si vous êtes sages...

...
Robert Heinlein... Ca alors !

- Une photo ! Une photo !
- Mais pas de Jane Darling, alors. Je les ai pas encore faites...
- Une photo de n'importe quoi !
- Ah ? Alors voilà Luigee, Quentin et moi avant-hier soir. Du vrai n'importe quoi.



Comment ça, vous êtes déçus ?

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18h 19
Ayé. 3 shoots avec Jane Darling. Bien bien. Quel corps ! Et puis archi pro et archi sympa. Rien que du bonheur. Allez, une 'tite exclu pour finir la journée. C'est cadeau.

180. Fourre-tout

Mais oui, c'était un poisson d'avril, samedi. Non, sans blagues. Il y en a qui y ont cru. J'ai reçu deux emails étonnés. Et alors, les amis, vous avez pas vu la queue de poisson de la fille sur la photo ? Ah la la. Je vous rassure, j'ai rien gagné du tout, je suis toujours fauch'man et toujours agnostique.

Et puis...?
Et puis à minuit, cette nuit, on a attendu l'explosion du blog d'Angelika, dynamité par un terrible virus moldave. Rien.

Et puis...?
Et puis je saurai d'ici 48 heures si je pars faire des repérages en République Dominicaine. Ca dépend des places d'hôtel. Peut-être du 10 au 17...? Le film sous les cocotiers a toujours une chance. Sinon, ce sera Carcassonne. C'est bien aussi Carcassonne. Et puis il faudrait que cette chasse au décor se termine. J'ai un scénario à écrire, moi. M'enfin...

Et puis...?
Bons chiffres encore ce week-end. Ca se confirme. On a fait, avec la modification de la visite, une augmentaion des abonnements de l'ordre de 80%. Etonnant et fort agréable.

Et puis...?
Bien torchés, hier soir, avec Luigee et Q., on s'est promenés sur myspace.com. Je connaissais pas et j'ai trouvé ça rigolo. On y a vu de trucs vraiment bien. (la page de Sarkozy, de Chirac, la page de "caca"...) J'ai ouvert un compte là-bas avec une photo idiote faite sur Photo Booth. Mais je crois pas que ma fiche soit déjà visible...

Une photo, une photo !!!
Oui oui.



"Mais c'est une photo soft..." :-(
Ben oui. Pourquoi pas ? Ca change, non ? Le tableau derrière Elena est intitulé "La puta de Madrid". Je l'aime bien.

17h50
Reçu ça à propos de la photo :
"Le meilleur dans l'amour, c'est quand on monte l'escalier", je ne sais plus qui a dit ça, mais c'est ce que m'inspire le tableau chez toi, peut-être était-ce aussi ton idée, bien à toi, Olivier, lecteur quotidien"

Oui. Qui a dit ça ? Hein ? Qui ?

18h48.
La réponse n'a pas traîné:
"c'est une phrase de Clémenceau et pour une fois qu'on cite du Clémenceau dans un blog avec des filles toutes nues ca merite d'être signalé voila bon je retourne à des trucs plus productifs :-)
bonne contination et merci
vincent"

C'est pas lui aussi qui a dit "la pornographie est aux aux adultes ce que les contes de fées sont aux enfants"?

179. Y'a vraiment des malades...

Vous avez sûrement visité le blog d'Angelika, angelikado.blogspot.com...? Il est mignon, son blog. Il est drôle, il est positif. Elle y parle d'elle, de sa sexualité, de ses envies, de ses pulsions... Elle y entretient des conversations marrantes avec ses lecteurs. C'est le blog d'une nana libre et joueuse. Elle le fait pour le plaisir, librement. Eh bien, cette liberté en énerve beaucoup. Angelika est sans arrêt victime de trolls qui polluent sa pop-up de commentaires, de pauvres hargneux qui la traitent de pute ou de gourde manipulée.

Le dernier débile en date vient d'ouvrir un blog sur blogger juste pour lui nuire. On croit rêver. Sur http://www.hackers-co-us.blogspot.com/, ce pauvre garçon, qui n'a sans doute rien de plus passionnant à faire dans sa vie, n'a rien trouvé de mieux que d'annoncer qu'il lâcherait un virus contre le blog d'Angelika si elle n'enlevait pas les liens d'affiliation qu'elle a mis vers explicite.com.

Quels gens étranges dont la seule vocation est d'empêcher les autres d'exister.
Peut-être que si je lui offrais un mois d'abonnement sur explicite.com, ce gars-là retrouverait un comportement normal ? Pas sûr...

178. On a gagné au loto !!!

La semaine dernière, Patrick Arnaud et moi avons joué ensemble à l'euromillion (on fait ça quelque fois). Patrick vient de m'appeler. On a gagné plus de sept millions d'euros !!! On divise par trois. Normal. Ca fait deux millions quatre cent soixante mille euros pour moi. Ma décision est prise. Je vais m'installer dans les montages, en Corse. Je vends explicite, j'arrête ma carrière dans le X. J'élèverai des chèvres et j'écrirai des romans pour la collection Harlequin et remerciant Dieu de ses bienfaits tous les matins.
Incroyable, non ?



Tiens ? Salut Perle, qu'est-ce que tu fais là ?