mardi, février 28, 2006
153. Positivons.
Fait venir un médecin au bureau hier après-midi. "Oula, il a fait en voyant l'étendue de ma crève. Vous auriez du m'appeler il y a une semaine". Bref, j'ai un sac de médocs à avaler toutes les heures, je flageolle, je tremble et je tousse mais c'est sous contrôle.
Désolé pour le post un peu grognon d'hier. Je le referai plus, et merci à N. qui m'a écrit les mots doux que voici que voilà:
"John,
un coup de virus blues?
Allons, allons, pense à ton métier exceptionel.
Ensuite lève les yeux au ciel.
Et mets toi en tête que nulle part dans l'univers, aucun extra-terrestre parmi des milliards de grandes races acquises aux mots croisés, ne peut magnifier la baise et le corps d'une femme comme toi.
Aprés, si cette idée t'a requinquée, c'est plus qu'une histoire entre ton nouveau torticolis et toi.
Si tu t'es endormi le bec en l'air bien sûr.
Pour ton prochain film, pas d'inquiétude, il sera fait d'une manière ou d'une autre.
Pas d'autres solutions
Sinon, qui va tous nous faire mourir de plaisir.
Avant l'invasion des jaloux de l'espace.
Voilà, accroche toi RiBout!
L'homme a besoin de toi.
Ah oui, j'ai moi aussi une méchante créve...
Aussi excuse certaines phrases pas trés habituelles.
Bye et bon tout.
N."
Gentil, n'est-il pas ?
Les photos d'aujourd'hui, c'est pour rendre un p'tit hommage de plus à Loulou qui pomponne et qui magnifie les filles pour moi. (Et qui adore saloper son travail à la fin de la scène. Sale gosse !)
//// bavé par |Reboot| @ 1:16 PM
lundi, février 27, 2006
152. Fatigue et déception
Hier, c'était Elena et Angelika. Deux séries solo avec Elena, une série avec Elena, Angelika, Kaméo et votre serviteur. 8 updates dans la journée. Ca s'est bien passé. Mais, du coup, à cause de ces deux intenses journées de boulot de vendredi et dimanche, je suis toujours pas sorti de ma crève. C'est usant.
Et puis...?
Coup de grisou hier soir. J'ai encore parlé trop vite, pris mes désirs pour la réalité et obtenu, en punition de ce petit excès d'enthousiasme, une confirmation de plus (comme si j'en avais besoin) que je travaille effectivement dans un ghetto. Emigrante, dont je vous ai si souvent parlé ici, ne fera pas partie de la BO de mon prochain film because Sergio ne le souhaite pas.
Du coup, il en est où, le film...?
Joker.
Pas le temps de se morfondre. 1124 photos à trier et traiter. 8 vidéos à monter. Allez saute ma puce !
//// bavé par |Reboot| @ 11:38 AM
samedi, février 25, 2006
151. La journée d'hier...
Désolé pour le silence d'hier. J'ai passé la journée à l'appart, avec Loulou, Angelika et Mia, à faire des cochonneries pour explicite.com. Quelle journée... J'avais la fièvre, je toussais, je tremblais. Kaméo était censé nous rejoindre pour nous aider lors des deux scènes de hard hétéro de l'après-midi mais il en a été empêché par des raisons que je vous raconterai peut-être un jour, s'il m'y autorise. Bref, ce fut une journée assez rock n'roll. Mais on a tout fait à peu près très bien. 5 shoots photo, 5 vidéos. 10 updates dans une journée. Mazette.
V'là des previews.
Aujourd'hui, j'ai annulé, pour me reposer. Demain, ce sera Angelika et la belle Elena. Va encore falloir bosser.
//// bavé par |Reboot| @ 12:51 PM
jeudi, février 23, 2006
150. Encore malade le pauv' gars ?
Ben oui, encore malade, le pauv' gars. Carrément malade. Bronchite, oreilles, toux sêche, frissons, fatigue. Chouette, c'est vraiment le moment. Demain, samedi et dimanche, je suis censé être en updates et dès lundi, je suis censé être à plein temps sur l'écriture du film.
Reçu des tas de courriers de lecteurs contents que je choisisse de donner une suite à XYZ. Moi aussi, je suis content de cette idée, elle me fait plaisir. Mais elle me fait peur aussi, because, pour cet opus n°2, j'ai un budget deux fois inférieur à celui du premier tome (qui n'avait pourtant pas un budget faramineux). Il y a cinq ans, XYZ avait coûté, tout compris, quelque chose comme 70.000 euros. Je dispose de moins de 30.000 pour le n°2. Si je payais tout le monde au noir, sans charges sociales, j'y arriverais sans doute plus facilement mais c'est pas ma méthode.
Qu'est-ce qui avait coûté des sous dans le n°1 ? Le casting. (Une touze de 20 personnes, une dizaine de scènes de cul) Les décors. Les salaires de l'équipe. Le salaire de Fred, le monteur.
Quelle différence avec les charges prévisibles du n°2 ? La touze finale qui va évidemment maigrir un grand coup. Le salaire du monteur qui disparaît(je monterai le film moi-même). Les salaires de l'équipe qui vont maigrir parce que j'utiliserai une équipe archi réduite : électro (Bruno), directeur de prod (Patrick), maquilleuse (Loulou), preneur de son (Brindille). Si j'ai besoin d'assistants, je ferai appel à des amis ou à de stagiaires. Pas le choix.
Pas simple... pas simple...
Si j'étais pas Biroute, je me casserai pas la tête. Je préparerais un film avec six scènes de cul de 15 minutes chacune, quelques vagues transitions de comédie faciles à tourner entre deux scènes. Emballé c'est pesé. Ca ferait une merde décorative de 90 minutes. Mais ça, je peux pas le faire. J'aurais trop honte.
//// bavé par |Reboot| @ 1:15 PM
mercredi, février 22, 2006
149. XYZ n°2 ?
Seb l'a proposé. Titof en a envie. Ksandra ? Personne ne sait très bien où elle est. A Marseille sans doute. Je vais essayer de la contacter. Chopin ? On a réécouté les Nocturnes hier soir, version Rubinstein, avec Angelika et j'en ai repéré un, une valse presque joyeuse, qui pourrait très facilement évoluer en délire tzigane sous les doigts de Sergio ou en festival électro sous les doigts de Luigee. Bien bien. XYZ n°2. Antoine (Titof) et Brutus (Seb) cinq ans après. Que sont-ils devenus ? Qu'est devenue Marie ? Qu'est devenu Paris ?
Et puis...?
Tiens, dans le genre rigolo et parfaitement inutile, voici un lien vers une très amusante et très spectaculaire illusion d'optique. Il traînait dans ma boîte mail, autant que je vous en fasse profiter...
ILLUSION D'OPTIQUE
//// bavé par |Reboot| @ 10:57 AM
mardi, février 21, 2006
148. Cartes sur table.
Suis malade. Une 'tite grippe qui voudrait devenir une grosse grippe. Faurait que j'arrête de cloper pour m'en sortir vite mais c'est au-dessus de mes forces en ce moment. Je marche au Paracétamol et à la vitamine C.
Et puis...?
Et puis je serai en updates pour explicite vendredi, samedi et dimanche. Avec Angelika, Mia, Elena (qui revient) et Mahé. Chez wam. J'en ai marre du studio.
Et puis...?
Et puis le film. Pour ce film, je vais faire comme l'an dernier avec Inkorrektes, je vais jouer cartes sur table et tout raconter ici, jour après jour. Donc, aujourd'hui, jour zéro, j'en suis où ? Nulle part. J'ai pas le budget, ni le casting, ni le scénario. Et, plus grave encore, j'ai pas d'images dans ma tête. d'habitude, quand je me mets sur un projet, je visualise des trucs, des situations. Là, que pouic. Ma télé interne est cassé et je ne vois rien.
Pour ce film, je voudrais, en vrac:
- Etre plus lisible, moins experimental, moins film d'auteur que pour "Inkorrektes", offrir un porno plus consensuel, qui remplit mieux sa fonction de film de plaisir. Donc des scènes de cul plus longues, moins de blabla, moins de psycho.
- Construire des personnages qui ont du corps et avec qui on ait envie de vibrer. Etre sensible, jouer les demi-teintes.
- Mettre la musique de Sergio et de son groupe Emigrante au centre de la bande-son en intégrant un ou plusieurs concerts de Sergio dans l'histoire.
- Faire un travail graphique en clair-obscur et en couleurs très vives à l'image (éclairer avec des bougies, des lampes de poche, des guirlandes, des néons colorés) jouer avec l'ombre. Hier, un gentil "chienrouge" m'a écrit ça:
"Moi, je rêve de ça, un film de cul où les corps ne sont pas continuellement en pleine lumière où l'ombre ajoute à l'imaginaire, au voyeurisme (si en plus tu avais envie de mettre de la progression dans le désir, des rebuffades, des acceptations progressives, de la tension: une scène de sexe qui commence mais qui ne va pas jusqu'au bout... reportant l'acte à une prochaine scène...)"
Eh ben c'est très exactement ce que je souhaite aussi.
//// bavé par |Reboot| @ 12:27 PM
lundi, février 20, 2006
147. Faire un film...
On a pas tourné de scènes, dimanche. Angelika était malade, moi aussi, et Kameo ayant convolé avec Mia Moore samedi soir se sentait un peu faiblard. Va falloir tourner cette semaine. Vite.
Et puis?
Et puis faire un film. Jamais dans ma p'tite vie professionnelle, je n'aurai abordé un projet avec autant d'incertitudes. Incertitudes liées au budget, d'abord. Pas question de dépenser des sous qui n'existent pas. Il faut trouver des idées qui permettent un tournage à la bite et au couteau mais qui soient de bons caches-misère, qui autorisent donc une forme intéressante. Incertitudes liées au sujet, ensuite. Qu'est-ce que j'ai envie de raconter ? De filmer ? Qu'est-ce qui me meut ? Le brain-storming d'hier avec Angelika a au moins permis de bétonner le titre et le genre. Ce sera une comédie sentimentale à la XYZ, avec des personnages qui courent après le plaisir dans une courte unité de temps, dans les rues de Paris, avec des téléphones portables 3 G.
Ca s'appellera, sauf changement : "18.000 jours et 18.000 nuits"
Dans le casting, il pourrait éventuellemeny y avoir... Mia Moore, Angelika, Yasmine, Ana Martin, Mahé, Cynthia Lavigne, Liza del Sierra, Phil Hollyday, Kameo, Seb, Titof... Eventuellement.
Ca pourrait être tourné un peu partout. Chez moi, chez des copains, dans des restos, des bars, des clubs, des rues de nuit. Tournage dogme. Bibi à la caméra, un sondier, un assistant, un régisseur, une maquilleuse-coiffeuse. Point barre. 50% comédie, 50% sexe. Très sensuel.
Y'en a qui perdent pas le nord. J'ai reçu au moins dix emails de propositions de collaboration. T'as pas besoin d'un scénariste, d'un assistant, d'un régisseur, d'un acteur, d'un monteur, d'un chef-op, John ? Ben non, les gars. Déjà, moi-même, je ne me paierai pas sur l'opération, alors recruter... Hi hi. Bienvenue dans le X.
//// bavé par |Reboot| @ 11:51 AM
samedi, février 18, 2006
146. Beuverie.
Que dire de la soirée d'hier ? On était une quinzaine. On a beaucoup bu, bien mangé, joué à des jeux idiots. On a eu la visite de Philippe Corti qui n'est pas resté très longtemps. Kaméo est reparti vers une heure du mat avec Mia Moore (Il commence à prendre l'habitude de se servir dans mon stock, celui-là...) A cinq heures du mat, quand je suis allé me coucher, les filles, très en forme, squattaient encore le salon. Quand je me suis réveillé, vers dix heures, elle n'étaient plus là. Je ne sais même pas où elles ont dormi.
Il paraît que demain dimanche, je shoote des updates avec Mia, Mahé, Angelika et Kaméo à l'appart.. A l'heure qu'il est, je me sens tellement comateux que j'ai plutôt envie d'annuler... On verra.
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Et puis...?
Ah oui. Je tourne un film pour Canal Plus le mois prochain. Diffusion entre juillet et septembre si tout va bien. J'ai le titre, des bouts d'histoire, l'idée d'une ambiance, d'un ton et des envies de casting. Ca ressemblera plutôt à XYZ. Une comédie sentimentale parisienne. Faut que j'arrive à m'isoler vite vite pour écrire le scénario.
//// bavé par |Reboot| @ 1:43 PM
vendredi, février 17, 2006
145. Ma préférence à moi.
Vous avez bien aimé les deux derniers posts sur le regard.
Nicolas me fait une remarque marrante:
"Tu es plus forte que lui, c'est toi qui as le pouvoir puisque c'est toi qui es dans la lumière".
Etre dans la lumière est, entre autre, un terme de cadrage.
Ce cadrage est à l'origine un terme de tauromachie.
C'est le cône visuel (une histoire physiologique) entre les deux yeux du taureau, où il voit mal sa cible.
C'est là que se place le toréador (pas con hein?) et ou il plastronne avant la charge finale.
L'endroit ultime avant la mise à mort.
Tu pensais à ça en écrivant cette phrase?"
Bien sûr que non, je n'y pensais pas. Je pensais plutôt à ce moment de la BD "Dies Irae" de Milos Manara où la fille se tient assise, jambes écartées devant une foule et qu'on lui dit quelque chose comme : "tant que tu ne resserres pas les jambes, c'est toi qui as le pouvoir"
C'est un peu ce qu'écrit François :
"Bon ben, OK, j'ai tout faux ! Une preuve de plus de la subjectivité du regard qu'on porte sur les choses (dans ce cas, sur le regard des filles de JBR).
Mais bien que ton commentaire décrive tout autre chose, je ne peux pas m'empêcher d'y voir tout de même du défi. Quelque chose comme "Je vous montre mon cul, je baise en public, j'aime ça et je vous emmerde".
William prend le contrepied et m'écrit que:
"En tant que consommateur de porno, le fameux regard de défiance (qui revient effectivement très fréquemment) me déplaît plus qu'autre chose. [...] je comprend qu'en studio, il soit important, pour obtenir de l'intensité de bien rappeler la présence de l'onaniste, erm, du spectateur. pour replacer le truc dans son contexte.
A coté de ça, il me semble que le porno est tout particulièrement un domaine dans le quel le spectateur, lui, ne souhaite pas être rappelé de sa propre présence et du fait que ce contenu a été produit spécifiquement pour lui.
Je pense (mais encore une fois je ne me base que sur mes goûts
personnels) que le spectateur aime à se placer dans un rôle de voyeur non vu, apte à pénétrer l'intimité (c'est le cas de le dire) d'actes qui n'ont généralement que peu de témoins."
Il a raison aussi, William. Cette histoire de regard caméra ne concerne que mon travail gonzo et les photos en studio. Dans mes films, jamais les actrices ne regardent la caméra puiqu'on est dans le cadre d'un récit avec ses personnages. Et il m'arrive aussi, très souvent, de filmer des scènes de cul sans que la fille ne prenne à parti la caméra.
Laissons les membres d'explicite.com décider de ce qu'ils aiment. Voici les seize filles qu'ils ont placées en tête de leurs préférences.
Un: Miki Niki. Quand elle baise avec Kameo, elle ne regarde pas la caméra.
Deux: Gaby. Elle fait tout en regardant la caméra.
Trois. Angelika. Idem
Quatre et Cinq. Angela et Morgane. Travail de studio classique. Elles regrdent l'appareil. Six : Paloma. Scène en subjectif. Elle regarde sans arrêt l'appareil.
Au total, il semble bien que cette histoire de prise à parti du spectateur leur touche une couille sans remuer l'autre, aux membres de mon site et que ce ne soit pas très important pour eux. L'important, à leurs yeux, c'est l'intensité et la sincérité de l'acte. Je crois bien.
C'est à Marc que revient le mot de la fin avec ce joli texte:
"J'aime la regarder s'activer. C'est peut être le moment que je préfère. J'aime la voir faire non de la tête, se mordre la lèvre inférieur, lever les yeux au ciel et les redescendre avec cet air tellement snob. Il n'y a pas vraiment d'adjectif pour caractériser cet air, mais tout le monde l'a déjà vu, l'a déjà vécu. La majorité des films pornos proposent des gros plans chirurgicaux sur les parties génitales, alors que le visage marqué d'une fille, même qui simule, me fait tellement plus bander. Je me demande comment ça s'appelle ça.
Comment ça s'appelle un mec dont la perversité n'est d'aimer que le visage d'une fille qui a un orgasme ?"
Pour conclure, voici la scène qui arrive première au top 50 d'explicite.com. Kameo, Juanita et Chéliane en plein délire joyeux.
//// bavé par |Reboot| @ 10:45 AM
jeudi, février 16, 2006
144. Le regard.
Frère François fait son come-back avec ce petit mot à propos du post d'hier sur le regard:
"Salut à toi, Frère Jean.
Jolie synthèse sur l'essence de la pornographie. Dans ce rapport à trois, le rôle du passeur (le photographe) est essentiel. C'est lui qui crée l'ambiance dont l'influence est, j'imagine, souvent déterminante sur le jeu des acteurs(trices). C'est lui aussi qui décide de ce qui sera transmis de cette performance et comment. Et en définitive de ce que verra le spectateur. Sans avoir examiné en détail toutes tes images, il me semble que ce qu'exprime le plus souvent le regard des filles qui fixent ta caméra, c'est une sorte de défi. Même quand elles sourient en ayant l'air de s'amuser beaucoup, ça ressemble souvent à un défi. Qui défient-elles comme ça ? Le spectateur, la société, elles-même ? Peut-être un peu de tout ça. Et j'ai l'impression que tu aime bien montrer ce regard là. J'ai tout faux ?
Amitiés
François"
Quand je photographie ou quand je filme une fille, très souvent, je lui donne comme conseil "Regarde l'objectif avec intensité...
... c'est pas un appareil photo que tu regardes, c'est un mec qui est en train de se masturber parce qu'il te désire.
Ce mec, tu dois le rendre dingue. Allume-le, fais le chauffer.
Tu es plus forte que lui, c'est toi qui as le pouvoir puisque c'est toi qui es dans la lumière".
//// bavé par |Reboot| @ 11:08 AM
mercredi, février 15, 2006
143. Et puis quoi ?
Je faisais blabla hier avec un étudiant en socio qui préparait son DEA. Je lui disais que, depuis le début et de plus en plus aujourd'hui, ce qui m'intéressait dans mon métier, c'était moins l'acte lui-même (un prétexte, finalement), que les regards posés sur l'acte. Ce jeu à trois personnages. Cette transmission entre la fille qui fait ça, non pas pour le plaisir physique, mais pour le plaisir de le faire en public, celui qui filme et qui photographie la fille et celui qui regarde le résultat. C'est l'essence de la pornographie, ça. Montrer. Regarder. Dans "Sextet", je racontais l'histoire d'une fille obsédée par son image qui passe à l'acte en devenant actrice X. Dans "le principe de plaisir", je racontais un tournage. Dans "24 heures d'amour", c'est un photographe de cul qui détenait la vérité. Dans "XYZ", Marie, pour se venger d'Antoine (et se refabriquer une identité sexuelle), allait tourner une scène de cul chez moi. Et, dans quasiment toutes mes photos, les filles regardent l'objectif pendant qu'elles baisent. Ce n'est pas un hasard.
C'est pas pour le plaisir d'avoir mon zizi dans son zizi que Angie s'offre ici. Alors pourquoi le fait-elle ? Arrête de nous regarder, Angie.
//// bavé par |Reboot| @ 10:36 AM
mardi, février 14, 2006
142. Trucs en vrac.
Photos traitées. Vidéos à faire. Mia Moore exceptionnelle.
J'ai pris la décision de lui consacrer un DVD.
J'ai déjà 4 scènes avec elle. 1. Celle de notre rencontre :
2. Le studio en solo :
3. La scène avec Phil :
4. La scène avec Phil et Kameo.
Encore 4 scènes et une jolie petite partie documentaire et hop, le bébé sera prêt.
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On est allés voir Orange en bande hier. Ils ont fait beaucoup de progrès depuis la couturière. C'était bien. Vraiment. Sagamore Stévenin fait une performance incroyable. Il pleure d'épuisement après chaque représentation. Allez le voir, vous comprendrez pourquoi.
//// bavé par |Reboot| @ 12:01 PM
lundi, février 13, 2006
141. La journée de dimanche...
Et oualà. J'ai terminé le week-end avec seize updates. C'est pas si mal. Hier dimanche, j'ai travaillé avec Angie et Ana Martin. Scène de strip/pipe/pénétration en subjectif d'abord, puis scène lesbienne. Du travail propre et net. Classique. Hier soir j'étais tellement KC, KO, vidé, que j'ai failli tomber de mon vélo en rentrant.
Aujourd'hui, toute la journée, ce sera "poum schlak, poum schlak". Trier les photo, traiter les photos. Poum Schlack. 1500 photos...
V'là des échantillons...
Et puis... si si, Thomas, elle sourit souvent, Mia. Elle rit, même. La preuve.
//// bavé par |Reboot| @ 10:28 AM
dimanche, février 12, 2006
140. La journée d'hier
La journée d'hier a été un sans-faute. Mia Moore impériale. Un peu timide lors de la première séance soft.
Beaucoup plus sûre d'elle-même lors du second shoot en solo.
Tout à fait à l'aise dans les bras du doux Phil Holliday.
Et parfaitement rayonnante avec Phil et Kaméo pour elle toute seule. Elle nous a même offert une double vaginale. Banzaï.
Cette fille, je vous le dis, c'est de la bombe !
//// bavé par |Reboot| @ 12:57 PM
samedi, février 11, 2006
139. Une de sauvée...
Hier, quand j'ai appris que Miky Niky ne viendrait pas, j'ai cru que la journée était perdue. Par chance, j'ai réussi à avoir Lady Margaux, une nouvelle pro venue de Belgique, qui a fait une scène splendide avec Sebastian Barrio. Je dis bien "splendide". Une énergie formidable.
Aujourd'hui, toute la journée, ce sera Mia Moore. Soft et solo ce matin. Hardcore avec Phil Holiday cette après-midi. Je branche la webcam.
Et regardez qui est venu faire un gentil coucou pendant la scène... Mahé ! Elle veut retravailler avec nous. Chouette !
//// bavé par |Reboot| @ 9:44 AM
vendredi, février 10, 2006
138. Le programme du week-end.
Après moult modifications, le programme de ce week-end de studio devrait ressembler à ça :
- cet après-midi : Miky Niky et Mia Moore (scène à deux, plus scène de fellation pour Miky Niky)
- Demain toute la journée: Mia Moore (solo le matin, duo avec Phil Holiday l'après-midi)
- Dimanche matin : Angie avec Kameo
- DImanche après-midi, Ana Martin avec Lady Margot. Mais ça, c'est pas sûr du tout...
Si tous et toutes venaient, ça me ferait théoriquement 20 updates. Si je me réveille lundi matin avec 16 updates, je serai déjà satisfait.
La webcam de www.johnbroot.com sera branchée demain TOUTE LA JOURNEE pour Mia Moore.
Philippe, le producteur de la banane électrique, m'a appelé hier en me demandant de lui envoyer des filles pour faire un strip de fin plus chaud que celui que fait Isabelle Pasco. Je lui ai envoyé quelques nanas qui vont bien. Hi hi. A suivre...
Miky et Mia... Si j'arrive pas à faire du beau avec ces deux filles-là, je rends mon tablier.
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12h23.
Allez hop, ça commence.... Je viens d'avoir Miky Niky au téléphone; Elle annule. Elle a changé d'avis. Exit le duo de rêve de cet après-midi. On respire par le ventre.
//// bavé par |Reboot| @ 11:13 AM
jeudi, février 09, 2006
137. Le reportage sur Bruxelles 2006.
Comme promis, le v'là. Le reportage sur la soirée des Awards européens à Bruxelles. Le film dure près de neuf minutes. C'est sûr que j'aurai pas l'Oscar de la mise en scène grâce à lui. Mais il vous amusera certainement. On y voit Sebastian Barrio, Ana Martin, Katsumi, Alain Payet, Oksana Darcourt, Marc et Gregory Dorcel, Henri Gigoux, Fred Coppula, Estelle Desanges, Cynthia Lavigne, Liza del Sierra, Nomi, Dolly Golden, Zara Whites... Bref, toute la profession réunie et une belle quantité de décolletés. Plus votre serviteur, un peu beaucoup bourré en train de dire portnawak au micro. Amusez-vous bien à le regarder.
CLIQUEZ ICI POUR VOIR LE FILM
(Click droit "enregister sous" pour le télécharger)
//// bavé par |Reboot| @ 12:05 PM
mercredi, février 08, 2006
136. Concentré de beauté.
Donc. Linda et Crystal ne sont pas libres ce week-end. Miky Niky réfléchit et doit me rappeler. Hier, j'ai laissé des messages à Jeskaya, Nyva, Elena, Gaby Angel, Shaïna, Anaïs. Pas de réponse jusqu'à présent. Mia Moore et Ana Martin sont libres tous les jours. Angie est libre dimanche. Je garde en réserve Xandra, Chéliane, Brooke... Les garçons ? Kameo est dispo. Seb, Phil, je vais les appeler aujourd'hui.
Dans l'idéal, si je tournais vendredi, samedi et dimanche, je pourrais faire 24 updates pour explicite. 12 séries photo et 12 vidéos, ce qui me donnerait pas loin d'un mois d'avance. Mais je sais bien que ça ne se passera pas comme ça. Ca ne se passe jamais aussi simplement.
J'ai commencé le montage du reportage sur Bruxelles. Je pense que je le mettrai en ligne demain.
Message perso. Reçu un email de Frère François, après le repas au restau qu'on a fait, s'étonnant de mes contradictions, de ma complexité. C'est vrai, cher ami, que je n'ai sans doute jamais été aussi perplexe et écorché qu'aujourd'hui. Double injonction. Faut trouver la voie.
Vous imaginez le concentré de beauté si j'arrivais à réunir ces quatre-là, par exemple ? Dans un film... Oh oui !
//// bavé par |Reboot| @ 11:15 AM
mardi, février 07, 2006
135. Faut que.
Bon, allez hop, on tourne la page avec la banane atomique.
Retour à la routine.
- Faut que je prépare la prochaine série d'updates qui auront lieu en fin de semaine. Qui ? Avec qui ? Faisant quoi ?
- Faut que je términe le montage des deux vidéos de Mia Moore.
- Faut que je livre le dernier programme promis à JTC "les débutantes de John B. Root"
- Faut que je monte la ch'tite vidéo rigolote tournée pendant la cérémonie des Awards à Bruxelles.
- Faut que je pose sur le papier le scénario du film que je veux tourner ce printemps, si Canal Plus veut bien jouer le jeu avec moi.
- Faut que je contacte Titof et que j'essaie, encore une fois, de le convaincre de tourner son "Ti'touch 2"
- Faut que je démarre la numérisation de la totalité de mon catalogue vidéo
- Faut que je me calme.
Donne-nous un peu de ta beauté, Gaby.
//// bavé par |Reboot| @ 11:36 AM
lundi, février 06, 2006
134. Back in town.
Et allez hop, une statue de plus. Ils sont vraiment gentils avec moi, à Bruxelles. Cette année, comme ils ne pouvaient pas me récompenser pour un film (j'en ai pas fait depuis un an et demi), ils m'ont donné un "award d'honneur européen". J'ai passé toute la soirée du samedi la caméra à la main. Dès que je sors de ma charrette de travail, je monterai cette vidéo sous la forme d'un petit doc d'une dizaine de minutes que je mettrai en ligne ici. Ca vous donnera une bonne idée de l'ambiance.
A part ça, je fais court aujourd'hui because je dois, encore une fois, changer complètement le montage des vidéos d'Orange mécanique. C'est la couturière ce soir. Pas de temps à perdre.
Dans les rues de Bruxelles...
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19h39.
Je rentre du Cirque d'Hiver où ils viennent de terminer le dernier filage. On a testé les deux affreuses vidéos thérapeutiques que j'ai encore modifiées aujourd'hui. Ca va. Ca roule. J'y retourne à vingt et une heure pour la couturière. Et demain, Première. Ils seront sur scène pour 60 dates. Merde à eux.
Voilà des captures tirées de la première vidéo, celle sur la violence.
Vous comprenez sans doute mieux à quel point j'ai souffert pour la faire, celle-là. Brrrr, j'en ai encore la nausée !
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//// bavé par |Reboot| @ 12:28 PM
vendredi, février 03, 2006
133. Grrr.
Ca y'est, les algues dont je parlais il y a trois jours collent à nouveau à mes pieds. Les impôts me font des crasses. Grrr. On respire par le ventre. Le prod et le metteur de Orange viennent de partir. Ils ont vu les vidéos, ils sont contents. Reste à les mettre sur DVD pour les livrer. Demain, je prends le train pour Bruxelles recevoir une statue en plâtre peint en doré pour la meilleure contribution au trou de balle européen. Youpi.
Bon, il est 14h, j'ai faim. Je terminerai ce blog et je vous filerai une image quand j'aurai mangé.
Grr.
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Bon. J'ai mangé. Ca va mieux.
- Une photo, une photo !
- Ben oui, je suis revenu pour ça. Hop.
Mia aime ça.
//// bavé par |Reboot| @ 1:47 PM
jeudi, février 02, 2006
132. Petits trucs.
Désolé. Ce sera encore un gloubiboulga maigrichon ce matin, faute de temps. Je suis à fond sur les vidéos d'Orange. La vidéo sur le cul est quasi finie. Faut juste intervertir quelques éléments. Mais la vidéo sur la violence - beuaaark!- n'en est qu'aux deux tiers. J'avance image par image, seconde par seconde. C'est plus de la vidéo, c'est de la pixillation, de la dentelle tissée avec un fil immonde. Effet garanti. Philippe Hersen, le producteur et Thierry, le metteur, les ont vues. Ils sont contents contents contents. Philippe aimerait que je sois encore plus frontal avec les images. Il est fou. La pièce est interdite aux moins de seize ans, pas aux moins de dix-huit. Je suis payé avec une fourchette pour ce boulot là, mais je le fais pour deux raisons. Ouane, par respect pour Burgess et Kubrick (c'est marrant de marcher dans les pas du grand Stanley et de se demander ce qu'il aurait fait à ma place). Deux, parce qu'il y aura peut-être des gens, dans la salle qui, en les voyant, auront l'idée de me commander d'autres choses dans d'autres genres. J'aimerais bien faire dans le poétique, sentimental, joli, tendre et drôle, la prochaine fois.
Avec votre permission.
Bonne biture hier soir avec Frère François de passage à Paname. Bien bien.
Une de mes fidèles membres US d'explicite s'étonne par courrier que, dans la scène Gaby/Angelika, je pénètre Angelika sans capote. Il a fallu que je modifie le texte de la série pour expliquer qu'Angelika et moi on vit ensemble. Ils sont attentifs aux détails, les membres. C'est bien.
//// bavé par |Reboot| @ 10:32 AM
mercredi, février 01, 2006
131. Faut livrer, faut livrer.
Recu la musique de Luigee hier, pour Orange Mécanique. Musique ? C'est pire que ce que je pensais. Bruitiste, hystérique, genre bande son pour train fantôme, avec de longs moments arythmiques et des phases de hard rock métallique très sale. Extrêmement difficile à mettre en images. Ou alors, il me faudrait des centaines de plans différents. Merdre. J'étais de bonne humeur après avoir fini la vidéo sur le sexe (pas mal), et là, me v'là dans le caca. Ouske je vais trouver toutes ces affreuses images qui me manquent? Faut livrer demain.
Frère François a réagi au gloubiboulga d'hier.
Le v'là
"Très beau post que celui là mon ami, pas gai (bien qu'affublé d'un logo positif) mais plein d'humanité vraie. Ça étonnera les cons mais moi qui te connais un tout petit peu je ne suis pas surpris. Rien de plus humain au fond que le doute et le besoin d'amour.
Alors est-ce que pénétrer (donc désirer) c'est aimer ? Personnellement je ne crois pas car je n'imagine pas que le violeur aime sa victime. Il peut même la haïr et être excité par sa haine. De même dans les clubs échangistes il est peu vraisemblable que tout le monde soit amoureux de tout le monde. Mais force est d'admettre que le rapport entre amour et désir reste une question clé. On le voit bien quand tu te demande si photographier c'est aimer. Il n'est certainement pas indispensable d'être amoureux de son modèle pour appuyer sur le déclencheur. Mais pour faire de belles photos érotiques, pour traduire en images la sensualité qui se dégage de ce corps exposé au désir de l'autre... Où commence l'amour..."
T'en penses quoi, Linda ?
//// bavé par |Reboot| @ 10:50 AM
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