103. Bonané à tous.

Un nombre record d'abonnements sur explicite.com hier et avant-hier. Arnaud et moi avons aussitôt cherché à comprendre cette hausse en étudiant les statistiques. Un nouvel affilié formidable ? Du trafic nouveau ? Non. Rien. Fréquentation parfaitement stable. Alors ? La seule explication qu'on aie trouvé est que beaucoup de surfeurs ont décidé de se faire un cadeau de fin d'année en s'abonnant. "Allez crac, cette année a été dure, je me fais un p'tit plaisir. Ce site devant lequel je passe toutes les semaines, je m'y abonne pour le nouvel an." Quelle chose étrange que le web...

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Et puis ?

Des tas de questions et de courriers un peu zarbs.
Un certain Red m'envoie un email confus, me dit que je dois être très riche pour me payer un boîtier à 1500 euros (le D1X, c'est pas 1500 euros, c'est 5.000...) et très heureux et joint une dizaine de photos de sa teub en érection. Qu'est-ce qu'il veut que j'en fasse, de sa teub ? Que je la photographie avec mon nouveau boîtier?

Et, dans les commentaires:
- Un anonyme grogon et vaguement maniaque me reproche un prétendu manque de rigueur...
- Un autre me poursuit en me demandant de photographier ma fille. J'ai poubellisé ses deux premiers emails mais il revient à la charge. Non, m'sieur, je ne photographierai pas ma fille. Je ne photographie que les filles qui me le demandent.
- Un autre parle des hommes insatisfaits qui se réfugient dans le porno.
- On me demande combien coûte un Avid ? Le mien, avec tous ses disques, 35.000 euros, à peu près. On peut en avoit un très chouette à partir de 20.000. Et il y a des solutions Xpress DV à partir de 5.500 euros.
- On me demande des nouvelles de Raffa et de son film américain adapté de Virginie. Eh ben, c'est très étrange. Plus de nouvelles du tout depuis deux mois. Pouf. Elle a soudain disparu dans la nature.

Voili-voilou...
J'avais un truc à vous dire pour conclure... un truc original et mignon..
...

Ah oui.
Champagne.




Bonne année à tous.
Que 2006 vous soit aussi douce et belle que possible.

102. Puisqu'on est dans la technique...

... voici le dernier (ou le premier) de mes jouets. Celui, en tout cas, sur lequel je passe, de loin, le plus de temps. Mon Avid. Installé dans le sous-sol du bureau. Avant, j'avais un Media Composer de luxe (mais qui n'a jamais très bien fonctionné). La crise aidant, j'ai vendu le Media Composer et acheté cet Xpress Méridien sur une base PC, avec 10 disques durs qui me permettent de stocker à peu près quinze heures en deux pour un. De quoi faire un gros long métrage ou travailler sur trois projets en même temps.



C'est pas une Rolls-Royce, mais c'est une machine parfaitement stable et fidèle. Depuis quatre ans que je l'ai, je crois que je ne l'ai jamais arrêtée plus de deux jours de suite. Brave bête. Faut pas qu'elle tombe en panne.

101. C'est pas parce qu'on a rien à raconter...

... qu'il faut pas faire son blog quotidien, n'est-il pas?
Mais c'est vrai qu'en cette fin d'année 2005 (quelle année merdeuse...) ni ma vie professionnelle ni ma vie sociale ne sont très exaltantes. Je passe mes journées à la cave, en train d'assembler des séquences. Je recommencerai à faire joujou avec des belles filles et mon beau Nikon la semaine prochaine. Et le soir ? Ben hier soir, c'était bien. Chapon familial. On était dix autour de la bête. J'ai testé le D2X et j'en suis resté époustouflé.
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Sinon, et pour rester dans la technique, Mobilhome me demande avec quoi je tourne.
Eh bien, sur les gros tournages, j'aime utiliser des épaulières pro que je loue. Je filme mieux avec une caméra lourde.



(tournage d'Inkorrektes)

Mais, pour l'utilisation quotidienne, je travaille avec une Panasonic mini DV "DVX 100 A" dont je suis extrêmement content.



(Elena aussi aime bien la Panasonic)

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Enfin, pour Thomas. Un "spécial Janet"? J'y avais pas pensé. Mais c'est une idée qu'elle est bonne. Juste un p'tit problème : le DVD manquerait sérieusement de sexe hardcore (puisqu'en matière de hard, la somptueuse Janet n'a fait qu'une pipe et une petite scène avec Seb)... faudrait que je mixe avec des scènes de sexe d'autres filles.... Janet et Mahé ? Why not ?

100. (J'en suis à 100 ? J'ai gagné quelque chose ?)

Beaucoup de questions dans les commentaires d'hier. J'ai répondu à toutes. Et puis encore des questions, par mail, ce matin, à propos de la série des DVD. En pratique, et jusqu'à preuve du contraire, treize DVD sortiront chez JTC VIDEO sous des titres variés à partir de ce printemps. Ce seront des sélections des meilleures scènes d'explicite auxquelles j'aurai enlevé (because le marché suisse) les scènes d'ondinisme. Et deux DVD sortiront chez VMD en début d'année. Un consacré aux débuts de Melissa Lauren chez moi, l'autre est une compilation.
Ouala.
L'autre nouvelle, c'est que tous ces DVD (et aussi les anciens) seront en vente également chez moi, sur expliciteshop qui va rouvrir dans une version plus pratique que la précédente. En Janvier si tout va bien.

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Et puis...?

Et puis, à propos d'appareils photos. Ayé, l'assurance a enfin remboursé mon pauvre D1X et j'ai pu hier aller chercher son remplaçant, un D2X tout neuf avec un beau 17/55. Je suis content content content. Les filles, tenez-vous bien, vous n'aurez jamais été aussi belles.

99. Vertige.

Je suis en train de monter quinze programmes de compilations des scènes d'explicite destinés à être commercialisés en DVD. 15 fois 2 heures = 30 heures. Encore une fois au sous-sol, devant l'Avid, en train de re-re-re-numériser ces mêmes vidéos, de passer en revue encore une fois tous ces moments, tous ces visages, ces corps. Ca fout le vertige.

98. Un peu de technique.

Matt a dit :"Merci pour tes commentaires sur l'Ixus 750, c'est avec ça que tu fais tes sets photos ? Je sens que je vais me faire un cadeau, moi !"

Non, Matt, je me sers de l'Ixus comme appareil privé. Je l'ai toujours dans la poche. Mais la qualité de son pixel et ses fonctions ne permettent pas de faire des photos pros avec. Pour bosser, j'utilisais un Nikon D1X, qui a fait plouf dans la mer après une attaque à la machette en République Dominicaine et que je vais remplacer par un D2X. Sinon, le F70 de chez Nikon, beaucoup moins cher, est très bien aussi.

J'ai juste shooté une scène avec l'Ixus, pour m'amuser. C'est la série de Noël, avec Angelika. Ca donne ça.



7 millions de pixels. C'est époustouflant pour un si petit appareil. Mais le pixel est un peu "bruité" et la compression jpeg est très visible.

Dans les mêmes conditons de lumière un peu difficile, avec le même nombre de pixels, le D1X donne ça :



C'est mieux. (Mais ça se paie TRES cher)

97. Noël en famille.

Noël en famille, dans les Yvelines, hier soir. 25 ou 30 convives autour des volailles. Parents, cousins. certains pas vus depuis plus de quinze ans. Des mômes de 11 ans devenus sans crier gare des étudiants barbus et lunetteux, des cousines dont je me souvenais à vingt ans devenues mères de famille. Tous ces vieux... dont moi. Quelle chose étrange que le temps.



Rien d'autre aujourd'hui. Bonne fêtes à tous.

96. "Jingle bells, jingle bells...

... Jingle all the way
Oh what fun it is to ride
In a one horse open sleigh"

Bref. C'était fort arrosé hier soir, chez Romjé. On était quatre mâles, d'humeur dada. On a décrété que Dieu était une grosse fille qui chante mal (ce dont le grand Sergio a promis de faire une chanson dont je tournerai le clip), que la fin du monde était proche, qu'un exil à Bamako était sans doute la solution la plus raisonnable pour se protéger de cette société de cynisme, de doubles injonctions et de tristesse. Hips !

"Bonjour John,

- Bonjour monsieur.

Et surtout Joyeux Noel !

- Avouzaussi.

Je me décide enfin à t'envoyer un mail après de nombreuses années de visionnage de tes films et de lecture de ce blog fort intéressant.

- Oui oui.

D'abord, bravo pour ton oeuvre, continue, t'es le meilleur !

- Encore, encore, je ne m'en lasse pas !

T'as découvert les plus belles actrices de ces dernières années en France, et rien que pour ça, tu mérites tout notre respect (parmi mes préférées : Loulou, Ally, Mathilda, Adrianna Laurenti, Crystal, Axelle Mugler, Tiffany Hopkins...et j'en
passe) ! Je fais court sur les compliments, y'en aurait trop à dire...

Malheureusement, la plupart de mes préférées ont arrêté le X, ce que je regrette...

- Et moi donc...

A ce propos, j'aimerais beaucoup en savoir plus sur Crystal alias Linda alias Rosa Azorra qui a trop peu tourné à mon goût...
Je parle d'elle bien sûr :
http://www.eurobabeindex.com/sbandoindex/linda.html

- Oh non, pas encore elle... Fffff. Mais qu'est-ce que vous avez tous avec cette fille? Ah là là. Ah? Elle est belle? Oui, je sais. Je l'ai rencontrée quand elle avait tout juste 18 balais, en Hongrie. Elle habitait un petit village et... Non. Bon allez, c'est Noël, alors plutôt que d'en parler, je vous montre le début du doc que j'ai fait sur elle il y a huit ans. Mauvais doc, gâché par mes commentaires crétins. Mais bon. C'est cadeau.

CLIQUEZ ICI POUR VOIR CRYSTAL/VICTORIA

J'ai crû comprendre que tu souhaitais la faire retourner, peut-on encore l'espérer ? Ce serait mon rêve... Tout ce que tu pourras me dire ou me donner comme info sur elle me comblera de plaisir ! Je suis fou de cette fille, je l'aime, je suis amoureux d'elle ! Quelle bombe cette fille !

- Nan. Ca suffit. Prends tes cachets.

Quant à Mathilda, as-tu des infos récentes sur elle ? Elle aussi je l'adorais !
Et que dire d'Ally, dont je regrette la jolie frimousse, le joli petit corps, ainsi que sa superbe chatte (une des plus belles de toute l'histoire du X) et son tempérament fabuleusement indescriptible !

- Mathilda va bien. Mais elle bosse plus avec ses fesses. Ally fait du cinéma. Et moi je garde la maison et je les vois passer de temps en temps.

Et je me suis toujours posé cette question sur Loulou : comment lui est venu cette "passion" pour le fist et l'uro ? C'est toi qui l'a initié ou ça vient d'elle ?

- Passion? Faut pas éxagérer. On s'est initiés l'un l'autre parce qu'on avait envie de faire des bétises, qu'on trouvait ça rigolo et que les filles aussi s'amusaient en le faisant.

Voilà, voilà, j'ai trop de choses à te demander, mais pour l'instant je m'arrête là, en espérant que mon mail attirera ton attention au milieu des centaines d'autres...

Sinon, je crois me souvenir que tu as acheté un Ixus 700 ou un Ixus 750. En-es tu content ? Le conseilles-tu ? Pour quel type d'usage (intérieur ou extérieur) ?

- Je suis on ne peut plus ravi de mon Ixus 750. C'est une pure merveille. Sérieux. Les Japonais sont trop forts !

Merci pour tout,

- Padekoi mon ami. Joyeuses fêtes. Be happy. And, by the way. Oui, je sais, les scans des photos de Crystal sont à refaire. Tels qu'ils sont aujourd'hui, sur explicite.com, c'est de la m.... J'ai les diapos dans les tiroirs. Mais on a plus de scanners, et j'ai pas de temps. Un jour, peut-être. Désolé.

Bonnes Fêtes,

Matt

95. Toujours malaaaaaa-deu (mais ça va se tasser)

Un bon cru, la crève, cette année, je vous la recommande. Qué saloperie. Elle m'a empêché de festoyer et chaponner hier soir. Grrr.

Un utilisateur anonyme a dit.
Celles que vous me citez ne rentrent pas forcément dans le tiercé... mais peutêtre que mes goûts sont trop hédonistes alors que la plupart des abonnés veulent du hard, pour moi les plus belles se nomment Linda H (la hongroise rencontrée à paris), Ange (la série photo la plus réussie que vous ayez faite), Margot, Crystal, Paloma, Mitsui, Emma (pas Gunn l'autre)et pourquoi pas Rebecca pour le côté fun de l'énarque... les dernières Manuela, Liza, Lauralee et Polina pas mal... Beaucoup n'ont fait que du soft (ce qui me suffit) mais malheureusement surtout ne sont venus vers vous qu'une fois... Je ne fais pas de sous entendu, je posais juste une question! et je déplorais cela... Les filles que vous avez cité plus haut, font plus dans le hot ou ponk plus,... celles que je vous ai suggéré à l'exception de quelques unes, c'est plus dans le domaine de l'inattendu et de la fraîcheur qu'elle oeuvrent.
Amicalement



Ah, cher monsieur, ce sont donc mes séries les plus anciennes que vous préférez et vous me faites plonger dans des souvenirs. Toutes ces filles ont bossé avec nous il y a quatre, cinq, six ans. J'essaie de faire plaisir au plus grand nombre en variant les ambiances, les modèles, les situations, les manières de photographier et de filmer et de ne jamais shooter deux fois de la même manière, mais c'est si difficile de plaire à tous. En ce moment, par exemple, j'ai mis un petit sondage sur le forum d'explicite.com pour savoir quels sont les modèles actuels que les membres préfèrent. Il ne se dégage aucune majorité évidente. Certains aiment les "girls next door" et mes scènes de sexe-réalité, certains n'aiment que les séries soft en studio, d'autres n'aiment que le hard extrême, certains veulent des jeunettes et d'autres des femmes mûres à forte poitrine. Tous les goûts sont dans la nature et c'est très bien comme ça. Pour moi, c'est simple, je suis amoureux de toutes.

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Enfin, pour faire un (gros : 5,82 Mo) cadeau à "StenCoolcox" qui m'a écrit à ce sujet, voici l'intégrale de la chanson "Les Hirondelles", tirée du film "Le principe de Plaisir". Musique de Luigee Trademarq, voix de Dom Farkas, paroles de votre serviteur. Enjoy.

LES HIRONDELLES. CLIQUEZ ICI.

94. Je suis encore malaaaa-deu.

J'entends rien, j'ai pu de voix, j'ai mal à la gorge, j'ai de la fièvre et les muscles qui tremblent. J'avais programmé un dîner pour les copains ce soir chez wam avec chapon farci et j'ai du l'annuler. Je déteste ça. C'est nul, d'être malade. Pas intéressant. Perte de temps.
Bref, aujourd'hui, comme mardi, ce sera portion congrue sur le gloubiboulga.



Voici Jeskaya. Après la scène, elle m'a juste demandé : "Dis, John, je pourrai refaire une scène avec Sebastian, la prochaine fois ? C'était trop bon..."

93. Je suis malaaaaa-deu !

Me suis réveillé avec la crève. J'avais décidé de rester sous la couette. Et puis, finalement, je m'ennuyais trop sous la couette, alors je fais un passage au bureau pour régler quelques affaires en cours et vous faire un p'tit bonjour.
Hop !

Comme j'ai la tremblotte et les neurones en berne aujourd'hui, je vous fais un p'tit cadeau au lieu de blablater :
La vidéo de la première séance avec l'adorable Miky Niky.
Très meugnon. (Et quand même plus joli comme ça que sur la webcam...)



Clic sur la vignette pour la voir. Clic-droit "enregistrer sous" pour la télécharger.

92. Et puis Gaby.

Pas bloggué hier dimanche. Me suis promené à la place. C'était bien.

Un anonyme me demande : "pourquoi le blog d'Angelika ne bouge plus? merci de l'encourager" Le blog d'Angelika va bouger à nouveau bientôt. Mais là, elle est en train de terminer son déménagement. Elle a coupé sa ligne internet. Et, comme elle travaille en journée, elle n'a plus accès à un ordinateur que lors de ses jours de repos lorsqu'elle passe au bureau. Dans une semaine, si tout va bien, elle sera de retour quotidiennement.

J'ai répondu ce matin à plusieurs commentaires. Voir la pop-up commentaires d'hier.

Pour ceux que ça intéresse, voici les pourcentages géographiques de trafic sur www.explicite-art.com.



USA: 45%
Europe: 31% dont 13% France.
Soit à peu près 3% de visiteurs français sur les 10.000 visiteurs quotidiens du site.
Pour moi, vous le voyez, internet, c'est la planète, pas la France. Ca m'étonne autant que vous, cette faiblesse du trafic hexagonal. Mais le web adulte français est fait de micro-sites allopass, de petites niches et comprend mal le modèle du méga-site genre explicite...

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Et puis ?
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Et puis Gaby.

91. Une bonne soirée...

Très excellente soirée hier. L'ami Jérome pendait la crémaillère. Un modèle d'organisation, cette teuf. Conducteurs d'avions, agents immobiliers, journaleux, artisses en tout genre... joyeuse et diverse assemblée. Concert de l'époustouflant Sergio avec sa jeune chanteuse pour ouvrir le bal. Angelika, n'y tenant plus, s'est improvisée danseuse de flamenco et son solo a tant plu aux deux musiciens qu'ils lui ont demandé de venir danser pendant leur récital de ce soir rue Oberkampf. Champagne, amis, musique. Rencontre fort joyeuse entre Lola Oolala et Angelika. Retrouvailles avec des pas vus depuis longtemps... On avait décidé de rentrer à minuit parce que Angelika se levait à sept heures ce matin, mais à trois heures et demi du matin, on marchait encore dans les rues de Paris en chantant des chansons d'ivrognes.



Et puis...

Réponse aux remarques de "anonymement vôtre" publiées hier dans les commentaires.

. connaissant une personne qui a tourné pour vous, je tiens à vous préciser qu'il est dommage que vous vouliez toujours plus de vos modèles lors de l'interview (il y a effectivement deux personnes en vous, un plutôt cool et une autre plus trash, d'ailleurs si on lit entre les filles ce conflit ne vous dupe pas, vous en avez conscience et vous l'avouez à demi mot)... ce qui est gênant c'est que pour vous le modèle est une proie parfois comme si vous cherchiez à la posséder physiquement alors qu'elle vient pour s'amuser.

"Si on lit entre les filles"? Entre les lignes, vous voulez dire?
Trash ? Bien sûr. Quand j'y arrive, c'est-à-dire pas tout le temps. Je viens de me faire engueuler par deux membres de mon site qui trouvent que mes dernières séries sont trop soft et trop mièvres. Cher Monsieur. Je vends du sexe, de l'excès, du pétage de plomb, du "too much". Mon métier est de pousser le jeu aussi loin qu'il peut aller. Reprocheriez-vous à un chorégraphe de pousser ses danseurs à l'excellence, à un réalisater de pousser ses acteurs, à un entraîneur de pousser ses compétiteurs ? Non. C'est leur boulot.

Accordez une chance aux photographes féminins, elles filmeront sous un angle nouveau...

Loulou fait à peu près 30% des photos du site.

et puis pitié!!!! cessez vos sous titre en anglais dans vos vidéos, cela gâche tout ou alors si vous voulez vous adressez au plus nombreux, parlez anglais dans vos vidéos mais pas les deux!!!!!!!!

Sur les 2000 membres d'explicite.com, il y a 1400 Américains, 250 Anglais, 150 Allemands. Moins de 100 Français.. cqfd.



"un angle nouveau"
Miky Niky photographiée par Loulou... Belle image, non ?

90. La fatalité du rapport sexuel.

Yo. Comme vous, j'ai bien aimé la remarque de Klok à propos du manque de conflit et de malheur dans les motivations des personnages de films pornos. Le plaisir et la réconciliation physique à la fin sont quasiment un impératif dans tous les films et ça réduit sérieusement le suspens psychologique. Il y a pire que ça, à mon sens. L'écueil le plus emmerdant, quand on pond un scénario de X, c'est, pour moi, l'obligation de faire baiser les personnages entre eux. Dans la vie, ou dans un film "normal", le sexe n'est pas un impératif. Il y a ceux qui vont baiser et ceux qui ne le feront pas. Et c'est cette absence de prédétermination, cette liberté qui donne toute sa puissance aux moments sexuels. Tandis que dans un porno, dès qu'un personnage entre en scène, les seules questions qu'on peut éventuellement se poser sont des questions circonstancielles "avec qui ? où ? quand ?" Cette fatalité du rapport sexuel atténue la charge de toutes les scènes, de tout le film. Pour lutter contre ça, j'essaie de faire attendre longtemps la première scène (le temps qu'on ait compris qui est qui). Mais c'est frustrant... J'essaie d'introduire des personnages parasites qui ne baiseront pas (Janet, dans "Inkorrekt", Andrea Teeny, dans "Sex Dreamers" Mais c'est encore plus frustrant. Elle est là, à mon sens, la vraie différence entre un porno et un film de ciné, ou entre un porno et la vraie vie. Dans le porno, on est coincé par un impératif qui est de livrer un produit contenant une dose syndicale de galipettes. Au ciné ou dans la vie, ça baise quand ça veut, quand ça peut. Et c'est ça qui donne de la valeur aux étreintes. Leur rareté.

Tiens. Pour consoler Thomas, voici Janet qui baise. C'était pas dans "Inkorrekt", c'était pour explicite.com.



Et puis ?
Euh... Ca.

http://svt.se/hogafflahage/hogafflaHage_site/Kor/hestekor.swf

C'est pas sexuel mais c'est très très mignon.

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Et puis...?

Et puis y'avait un repas de webmasters adultes hier soir. Chez Justine, rue Oberkampf. Encore un ? Oui. Le webmaster adulte est une espèce grégaire et assez floue, qui aime beaucoup sortir la nuit pour parler de sous et de web en mangeant et en buvant. Hop !

89. Ce qu'on regarde dépend des yeux.

C'est nul, cette pop-up de commentaires avec "modération" J'aimais bien, le matin en arrivant au boulot, lire ce que vous y aviez écrit. C'était la surprise... J'ai reçu deux emails de gars qui crient à la censure. Trop facile, les gars. Si vous aviez pas joué à polluer les commentaires avec des conneries, des textes ou des espaces blancs de trois kilomètres, à envoyer dix fois le même texte, à usurper les pseudos des autres intervenants pour foutre la merde, on n'en serait pas là. Alors, museau, ok ?
Bref, concernant cette affaire de commentaires, ch'ais pas quoi faire.

Pour répondre à cyryl, à propos de l'Empire des sens : "Le porno n'a pas seulement une fonction de branlette. Il peut être libertaire ou exploratoire. En ce sens l'empire est le sommet du porno, lequel vole 99,999% bien trop bas " Je suis d'accord Cyryl, on en a déjà pas mal parlé dans Inkorrekt n°1. Dans un monde parfait, il devrait, il pourrait n'y avoir aucune distance entre porno et ciné. Le mot même de porno devrait disparaître. Il y aurait des films, dont certains seraient excitants sexuellement, dont le sexe serait le sujet et l'objet. Mais on vit dans un monde où les gens sont élevés en entendant tous les jours que le sexe c'est sale, c'est tabou, c'est honteux, c'est dangereux. Et donc dans un monde où on a peur de la représentation sexuelle. "Si on montre la lune du doigt, l'imbécile regarde le doigt." Si on montre un film avec du sexe, l'imbécile regarde les chattes et les bites et ne voit plus le film tant il est obnubilé par la charge sexuelle. C'est pas si simple.



Dites-moi ce que vous voyez ici et on saura qui vous êtes. Si vous êtes en paix avec la question de l'image sexuelle, vous verrez l'image très belle et très douce d'une jeune femme et d'un garçon qui prennent du plaisir ensemble. Si vous tentez de vous rassurer en pensant qu'il s'agit de l'image d'une salope (ou d'une pauvre fille manipulée) qui se fait troncher chez John B. Root parce que c'est une débauchée exhibitionniste (ou une victime), c'est VOTRE problème. Ce qu'on regarde dépend des yeux.

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Reçu ça cet aprème.
Hello John,
Vais pas faire long...mais bof pour les cons...je vais juste dire que tes photos m'inspirent...tu es un artiste .point.
Bon ceci dit ...ce que j'en fais ça vaut ce que ça vaut...mais j'y prend beaucoup de plaisir...
Tagada...dis-moi quand même ce que tu en penses...
Happy day
Sioran





Marci m'sieur !
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P'tite réponse aux comms de la journée.
- "c'est du cirage de pompe ce blog, rien d'inkorrect ici!!! "
Ch'uis bien d'accord. Vous êtes pas obligés de dire des trucs gentils pour que je les laisse passer. C'est juste les trucs hors propos, sectaires ou trop cons que je filtre. Vous trouvez que mon travail pue des pieds? Dites-le. Vous n'aimez pas le porno? Dites-le. Faites juste l'effort d'argumenter. L'idée, c'est que ce blog soit un lieu d'échanges intéressants. Pas une basse-cour.
- "Je trouve que tu es quand même dur de traiter d'imbécile celui qui est peut-être comme un mec affamé devant un plat succulent." T'as pas compris ce que je voulais dire, Cyryl. Ce que je sous-entendais, c'est que si tu mets une scène de uc dans un film qui raconte une histoire, tout le monde parlera de la scène et oubliera qu'il y a un film. Exemple : "le repos du guerrier" avec Marushka Detmers.
- "A ce propos, qu'est ce qui existe en bêtisier du X ? " On pourrait en faire un ici, avec les milliers d'heures de rushes qu'on a. Mais ce serait un tel boulot, de tout visionner...

88. Oups!

Pardon. Pas pu blogguer hier. Hi hi. Je vous ai manqué ?... Menteurs.
Voici quelques images des séries du dernier week-end. 1579 photos que je viens de trier, recadrer, traiter. Ffffiou. Je commence le travail sur les vidéos cet après-midi. Ca devrait me tenir devant l'Avid au moins jusqu'à la fin de la semaine. Ensuite, et jusqu'à mi-janvier, je campe dans la cave pour monter quatorze programmes de compilation. Pour le bronzage et la bonne mine, on verra l'an prochain...



Gaby Angel a joui, Miky la Roumaine a joui, Jeskaya l'Antillaise a joui, Angelika a joui. Ouf. C'est gagné.

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Et puis ?
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Pour me débarrasser des fâcheux, j'ai seulement activé le contrôle des commentaires. Vous pouvez recommencer à poster.

"Est-ce que l'Empire des Sens est un porno"? me demande un monsieur. Non non. C'est un film de ciné dont la fonction n'est pas masturbatoire. Ca veut dire qu'on peut se palucher en le regardant (comme n'importe quel autre film) mais que ce n'et pas sa raison fonction première. Ca répond à votre question ?

Bisous à tou(te)s.

87. Désolé, les ami(e)s

Oui. Je sais. Il y a un ou deux pauvres cons infantiles, frustrés, haineux et désoeuvrés qui s'amusent à polluer la pop-up des commentaires de ce site avec des ragots, des insultes, à usurper les pseudos des autres lecteurs, etc.
Ca me troue le cul, qu'on puisse être aussi bête. Mais c'est pas grave. J'enlèverai les commentaires et le blog sera comme il était dans sa première version.

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A part ça ?
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Les updates du week-end, c'était de la balle. Rien que du très beau, très émouvant, très vrai. Jeskaya la splendide Antillaise et Seb samedi matin. Miki Niky (c'est le pseudo qu'elle s'est choisi) la Roumaine de compète avec l'adorable Caméo (alias Tony) l'après-midi. Et puis, hier, un ange est passé. Gaby Angel. (Merci à l'"utilisateur anonyme" qui nous a donné l'idée du pseudonyme. Il lui a plu tout de suite. L'ange Gabriel...)Seule d'abord, puis avec Angelika. Voilà quelques images. Je suis en train de travailler sur les autres. Je vous les publierai quand elles seront prêtes.

PS. Je viens de cocher la case "utilisateurs référencés" seulement, pour les commentaires. J'espère que je réussirai ainsi à calmer les ardeurs des névrosés. Si ça ne marche pas, j'enlèverai complètement l'option "commentaires". Mais ce serait dommage, zut...

86. Jeskaya, Miky Niky et la webcam

Et merci mille fois à Sylvain qui a très gentiment enregistré la webcam d'hier après-midi.

CLIQUEZ ICI.

A suivre...

85. Le post de samedi avec un jour d'avance

... because demain, studio toute la journée. Et dimanche aussi. Ca c'est nouveau. Mais je viens de recevoir la visite d'une nana merveilleuse. Un ange. De la bombe. Toute la journée de dimanche lui sera consacrée.
La voici. On ne lui a pas encore trouvé de pseudonyme.



Sinon ?
Sinon j'ai réfléchi une seconde et j'ai pris ma décision. Les trolls et les fanatiques m'ennuient. Je ne les trouve ni drôles ni intéressants et leur pollution haineuse est trop laide. Hop. Je les efface. Je suis chez moi ici et ceux qui chient dans les plats, je les vire. Calmement.

Normally, le programme de samedi après-midi, c'est la bombe roumaine toute seule. Elle vient de m'appeler et préfère finalement commencer tout doux.

84. Hi hi.

Hi hi. On a un Isabelle Sorente mâle issu de je ne sais quelle association de fanatiques anti-porno qui nous fait une exposé sur les ravages de la pornographie dans les commentaires d'hier. Pas eu le temps de lire sa diarrhée jusqu'au bout. je me suis arrêté quand il écrit que ce sont les mêmes réseaux criminels qui gèrent le porno, la prostitution et l'esclavage... Je le laisse en ligne pour l'instant. Si ça vous amuse de lui faire une réponse, je la publierai. Moi, ça m'ennuie considérablement.

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Et puis ?
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Reçu hier au bureau une Roumaine de 20 ans, étudiante à Paris, d'une grande beauté. Elle n'avait jamais posé, ni nue ni habillée et elle pensait que j'allais lui proposer des photos en lingerie. Mais, une demi-heure après, elle était toute nue sur le canapé, elle s'amusait beaucoup et elle décidait de faire une scène de hard avec un garçon pour sa première expérience. Du coup, je ne sais plus du tout où j'en suis pour les séances de ce week-end. Je ne sais même pas ce que vous verrez sur la webcam samedi après-midi. Tony et la Roumaine ? Tony et Anaïs ? La Roumaine et une autre fille ? Le suspense est intolérable...

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J'écris ça "Chez Paul" en buvant un vin au nom délicieux : un "Saint Amour" du "Domaine du Paradis". C'est pas mignon, ça ?
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Enfin, il y a un François-Xavier très gentil qui m'envoie deux citations d'Ambroise Paré à propos de l'acte sexuel. Je vous en copie-colle une ici, c'est trop mignon.

"L'homme étant couché avec sa compagne et épouse, la doit mignarder, chatouiller, caresser et émouvoir, s'il trouvait qu'elle fût dure à l'éperon
: et le cultivateur n'entrera dans le champ de nature humaine à l'étourdi, sans que premièrement n'ait fait ses approches, qui se feront en la baisant, et lui parlant du jeu des dames rabattues : aussi en maniant ses parties génitales et petits mamelons, à la fin qu'elle soit aiguillonnée et titillée, tant qu'elle soit éprise des désirs du mâle ( qui est lors que sa matrice lui frétille ) à fin qu'elle prenne volonté et appétit d'habiter et faire une petite créature de Dieu, et que les deux semences se puissent rencontrer ensemble : car aucunes femmes ne sont si promptes à ce jeu que les hommes. Et pour encore avancer en besogne, la femme fera une fomentation d'herbes chaudes, cuites en bon vin de malvoisie, à ses parties génitales, et mettra pareillement dedans le col de sa matrice un peu de musc de civette : et lors qu'elle sentira être aiguillonnée et émue, le dira à son mari :
adonc se joindront ensemble, et accompliront leur jeu doucement, attendant l'un l'autre, faisant plaisir à son compagnon."



"Elle est belle ma Roumaine, elle est belle !"

83. La citation complète.

Un anonyme a publié dans les commentaires d'hier une citation de moi que voici que voilà.

"Les jours impairs, je sous-marine dans le marécage visqueux de l'auto flagellation. Je me dis que le porno est, et restera à jamais un genre pitoyable, méprisable et méprisé, un genre uniquement commercial, voué à la satisfaction immédiate de branleurs misogynes, un genre vide de sens, pratiqué par de pauvres marchands sans scrupules qui prennent à juste titre leurs acheteurs pour des frustrés, amateurs indécrottables de gros plans humides, et imperméables à toute recherche formelle, toute tentative un peu ambitieuse. Transgression ? Révolution ? Audace ? Pauvre garçon, où es-tu allé chercher une telle prétention ? Es-tu devenu autiste ? Tu ne fais que de banales vidéos commerciales à base de femmes à poil. Loin, tellement loin de toute créativité, de toute émotion artistique, de toute finesse. La vraie vie est ailleurs, pauvre branleur ! Dans la richesse d'expression des films normaux, ceux qui parlent vraiment du monde et des rapports entre les êtres humains, dans les livres, dans les documentaires, dans les émissions culturelles, dans la musique et la peinture !... La preuve que tes prétendus films ne sont pas intéressants, c'est qu'ils ne valent pas un sou de plus sur le marché du cul que les vidéos à trois balles de tes confrères amateurs. Arrête de prendre ta vessie pour une lanterne, Dugenou ! Personne n'a besoin de toi. Même si tes films étaient intéressants, ce qu'ils sont très loin d'être, sache qu'il n'y a aucune demande pour eux et que le prétendu consommateur de X cinéphile que tu espères n'existe pas ! Tu rêves de t'orienter vers des produits de plus en plus intéressants, avec des budgets de plus en plus gros et des scènes de comédie de plus en plus longues, mais tu sais parfaitement que c'est un leurre, un alibi, une piteuse excuse, que jamais le marché ne permettra que tu fasses un vrai long-métrage d'auteur parlant de l'amour physique, et que ça tombe très bien parce que, de toute façon, tu n'en es pas capable. Tu sais ce que c'est, le sexe, Biroute ? C'est le mot qu'on emploie pour décrire la gymnastique que pratiquent ceux qui ne s'aiment pas. Pas étonnant que ça t'intéresse tant aujourd'hui. Avoue-le, tu te réfugies derrière le commerce du cul parce que la vraie vie et la vraie création te font peur, parce que tu es stérile !
Ces jours-là, je reçois comme autant de gifles les commentaires narquois, condescendants ou choqués des secrétaires, commerçants, amis d'amis qui découvrent mon métier. Je souffre de vacuité. Je souffre d'insignifiance. Je me dis : "pourquoi, mais pourquoi donc ai-je sacrifié la littérature pour la jeunesse, le journalisme "honorable", les documentaires télé et ma vie de famille à cette cause pitoyable ? Pourquoi, alors que j'avais un avenir bien tracé de professionnel respectable, suis-je allé me perdre dans les marges ? Je vais dans les rues en baissant la tête, en fuyant les regards, en priant pour que personne ne me reconnaisse ou m'interpelle. Je cours me réfugier chez moi. Je bois et je me masturbe devant les pornos de mes confrères jusqu'à ce que s'éteigne en moi la dernière étincelle d'intelligence. Je me hais."

Réactions étonnées des lecteurs.
Cette citation vient de "Porno Blues" que j'ai écrit il y a cinq ou six ans. Mais recopiée hors de son contexte, elle n'a que la moitié de son sens. Elle faisait suite à ce paragraphe-là :

"Les jours pairs, lorsque je suis de bonne humeur, je me sens intéressant, audacieux, quasiment révolutionnaire ; je me crois investi d'un rôle social et je me demande même pourquoi mes films ne seraient pas remboursés par la sécurité sociale puisqu'ils plaisent tant et font tant de bien à tant de gens...! Je me promène dans les rues, fier d'avoir osé franchir la frontière qui sépare le bon goût - tellement ordinaire, frileux et quelconque, n'est-ce pas ? - du mauvais goût ; fier de porter bien haut le drapeau de la transgression. Je me téléphone à moi-même pour me féliciter et ça crée un Larsen si puissant que le monde entier, croyant à une alerte nucléaire, se couche par terre en se bouchant les oreilles. Dans les salles de montage, où se passe une grande part de ma vie professionnelle, je fais des sourires tranquilles à mes collègues réalisateurs de télé lorsqu'ils me jettent des regards étonnés. "C'est lui, Biroute, le pornographe ? disent leurs yeux. Il n'a pas la tête à ça..." Eh bien non, c'est vrai, il n'a pas la tête à ça : pas la tête d'un proxénète, ni d'un pervers, ni d'un primaire. Il n'a pas la tête à ça, et j'ose espérer que ça les turlupine, que ça les oblige à remettre en question leurs idées toutes faites sur la pornographie. A se demander, peut-être : "Et si le métier de fabricant de films X était un métier honorable ? Et si ce petit mec en baskets aux allures d'intello rigolard avait raison d'être content de lui-même...?" Au bureau, je stocke, comme preuve du bien-fondé de ma démarche, les articles de magazine qui disent du bien de mes productions. Je fais le compte des titres des organes de presse comme un général compte les hectares de terrain gagné sur le territoire ennemi. Libération, Les Cahiers du Cinéma, Vital, Entrevue, Nulle Part Ailleurs, Oui FM, Le Nouvel Observateur sont mes Iéna, Austerlitz et Arcole personnels. "Soldats, je suis fier de vous ! Nous étions enfermés dans un ghetto sordide mais, grâce à vos efforts acharnés, les murs de notre prison s'écartent. Déjà des partisans, courageusement échappés des lignes ennemies se pressent pour nous rejoindre, nos alliés sont de plus en plus nombreux. Bientôt sans doute nous serons assez forts pour déferler en plein jour dans le territoire de nos cul-serrés de voisins sans craindre leur riposte. Serrez les rangs et faites reculer la nuit par vos chants car l'heure de la victoire approche !" J'archive les lettres de consommateurs heureux, ceux qui me disent que pour la première fois de leur vie ils ont pu être excités sexuellement par un film sans avoir le sentiment d'être pris pour un mal comprenant ou un obsédé inculte. Je me vautre en grognant de plaisir dans la lie tiède de mon autosatisfaction de créateur intègre. Je regarde en arrière avec émotion, je me dis que les misères endurées pendant les années du début ont déjà produit des fruits merveilleux et qu'elles en produiront encore bien d'autres. Je sais qu'il reste un long chemin à parcourir avant qu'enfin les yeux de mes contemporains se dessillent tous et que la France entière découvre, ébahie, que le sexe filmé est un art estimable, émouvant et d'une richesse jusque là insoupçonnée, mais je ne doute pas un instant que ce chemin sera un sentier fleuri. Je trouve mon existence passionnante."

Quand j'étais môme, il y avait deux chiennes. La mère, Snouch et la fille, Lulu. Snouch adorait jouer au bâton avec nous. On lui lançait le bâton et elle le ramenait. Lulu, qui était trop bête pour comprendre la règle du jeu, cherchait à empêcher Snouch de jouer en lui mordant les pattes. On disait: "Snouch joue au bâton et Lulu joue à Snouch".

82. Problèmes de planning...

Ce week-end, j'ai besoin de fabriquer des scènes plus hard que le mois précédent. Ce serait bien si je pouvais avoir quelques actes forts comme du fist-fucking, de l'anal, un pipi collectif, des gros godes... Donc il me faut des garçons et des filles avec du cran. J'ai à ma disposition deux garçons : Tony et Sebastian. Plus moi si besoin est. Oké. Les filles, maintenant... Elena veut faire sa première scène de hard avec pénétration. Mais avec moi, pas avec un garçon qu'elle ne connaît pas. Le problème, c'est que si c'est avec moi, ce sera pas assez hard. Je me connais, je suis plutôt un tendre... Elle veut aussi faire du lesbien. Mais elle a une trop petite chatte pour se faire fister et elle n'a aucune expérience avec les filles. Aïe. Laissons-la de côté pour l'instant... Nyva veut faire du hard. Anal ? Peut-être. Elle est belle et marrante. Je pourrais la mettre avec Tony. Allô Tony ? Samedi après-midi, c'est bon ? Oui. Ok. Une scène de réglée ? Non. Nyva est sur répondeur... Merde. Continuons. Xandra veut faire une seconde scène. Avec Sebastian ? Essayons. Allô Seb ? T'es libre Samedi ou Dimanche. Samedi matin ? Ok. Allo Xandra ? Samedi matin ? Ok. Mais elle a réfléchi et finalement elle ne veut plus essayer l'anal. Merde et merde, on va pas refaire une scène vaginale avec elle, ça ferait doublon. Vaut mieux la mettre dans une scène lesbienne, alors. Je range ça dans un coin de ma tête. Chéliane, peut-être ? Allo Chéliane ? Pas libre Samedi. Mais dimanche, toute la journée, sans problème. L'anal ? Sans problème. Filles ? Sans problème. Ah. Va falloir bosser dimanche alors, mais Seb est pas libre dimanche. Allo, HPG ? T'es libre dimanche après-midi pour sodomiser une adorable petite beurette qui se marre tout le temps ? Merde. Répondeur. Je laisse un message. A mon avis, il sera d'accord. Et puis ça fait longtemps que j'ai pas bossé avec lui. Bon, j'ai qu'à mettre Elena et Xandra en lesbiennes samedi matin. Essayons. Allo, Elena ? Répondeur. Messagerie pleine. Merde ! Ah et puis merde, j'ai toujours pas de boîtier photo puisque l'assurance a toujours pas remboursé celui que j'ai foutu à l'eau à Saint Domingue. Qui peut me prêter son D1X ? Eric ? Hervé ? Eric est sur répondeur. Merde ! Bon. J'ai aussi Linda, Aurélie, Camilla, Aude. Je les appelle, on verra ce qu'elles ont envie de faire et quand. Allô. Les filles, sortez-moi de la merde siouplaît.

81. Blog à quatre mains.

Etrange métier que le mien, dans lequel on me demande sans cesse de me justifier, dans lequel on n'échappe que très rarement à la polémique, à l'hystérie, aux idées préconçues, au portnawak. Il veut du parler-vrai avec de vrais morceaux de couilles dedans, Di-Augène? Il a qu'à lire Inkorrekt n°1 au lieu de polluer le n°2 sans savoir. L'an dernier, ici, c'était arrachage de tripes et psychanalyse en public. Mais cette année, non. Ca suffit. Je veux du calme.
Quant à celui qui me soupçonne de faire un blog promo pour mes sites... ben il a raison. Bien sûr que c'est un blog promo. Qu'est-ce qu'il croit, l'autre salarié ? Que je vis de l'air du temps ?

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Et puis ?
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Soyons futiles.
Whisky, Michel !
Questions-réponses par écrit à Angélika qui vient d'arriver à la pizzeria.

- Angelika, tu viens habiter chez moi ?
- Oui, si tu veux de moi.
- Ca te fait pas peur ?
- Heu... J'ai pas peur de grand-chose, tu sais. On va peut-être mourir demain.
- Qu'est-ce qui te plait en moi ?
- Alors d'abord. Ta simplicité. Ton humilité, puis, ta liberté d'esprit, puis... Toi et puis plein d'autres choses (ta langue par exemple... Non je rigole !)
- Qu'est-ce qui te fait peur en moi ?
- Pas grand-chose, sauf peut-être l'engagement...
- Qu'est-ce que tu n'aimes pas en moi ?
- Rien... enfin si ! Ta bouteille de whisky !
- Ca ne te dérange pas que je bosse sexuellement avec d'autres filles ?
- Non, absolument pas. Moi aussi je veux bosser avec des filles :-)
- Combien de temps ça va durer ?
- Heu... Je sais pas. Advienne que pourra.

80. Si vous voulez pas que ce blog bégaie...

Dans les commentaires de samedi, il y a un certain "totagata" qui se croit très subtil et, ah ah ah, caustique et qui envoie, pour la douze millionnième fois, un lien vers le tas de boue d'Isabelle Sorente sur le "porno bagne industriel".
Bon. Pour la douze millionnième fois, voici un lien vers la réponse que j'ai faite à ce torchon il y a maintenant pas loin de deux ans.
http://www.explicite-art.com/inkorrekt/blog/archives/2004_03_28_archives.html
Lisez aussi les jours qui ont suivi ce post, il y avait de bons moments. (post -188, dimanche 4 avril)
http://www.explicite-art.com/inkorrekt/blog/archives/2004_04_04_archives.html


Et puis soyez gentils, si vous ne voulez pas que ce blog bégaie, faites votre boulot de lecteurs et renseignez-vous sur ce qui s'y est dit avant de faire les malins. Merci.

Quant à "Di Augène-Basta" alias "utilisateur anonyme", celui qui parlait des bavettes dans les comms de samedi (et qui était si fier de sa saillie qu'il l'avait recopiée dans les blogs de dimanche...), apparemment il a un gros problème. Je pense qu'il souffre.

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A part ça...?
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Ce week-end, ce sera studio, studio et encore studio. Avec rien que des bombes. Samedi, dans l'après-midi, la webcam sera allumée et ceux que ça amuse pourront regarder la séance sur www.johnbroot.com. Je vous donnerai le programme et l'heure exacte quand je saurai.

79. Ben quoi, on est dimanche, non?

Si. Alors j'ai la flemme. V'là juste un p'tit cadeau.
Noyeux Joël à tous et à toutes.

78. Ah les filles!!!

Partouze de neurones dans les commentaires d'hier, avec des moments de bravoure et d'intelligence qui font vachement plaisir. C'est bô.
Du coup, j'ai utilisé l'un des témoignages pour conclure le brouillon du papier que j'écris en ce moment pour ma chronique dans le Newlook du mois prochain. Thème classique chez moi, traitement un peu nouveau.
PS. Je suis pas sûr que je vais continuer à écrire dans Newlook. Trop d'horreurs démago-sanglantes dans ce canard. Je supporte pas. Allez hop, v'là le papier.

"C'est pour elles, parce que j'en ai toujours été obsédé, parce que j'ai toujours eu l'irrépressible et permanente envie de les posséder toutes, de les déshabiller toutes, de les collectionner, de passer ma vie entière à les regarder que j'ai choisi de bosser dans le porno : les filles.
Ah là là. Les filles.

Quand j'ai débuté dans le métier, il y a maintenant onze ans, elles étaient bien différentes de ce qu'elles sont aujourd'hui. Je me souviens qu'à l'époque, dans les années 90, grosso modo, je travaillais avec deux types de nanas. Un : celles qui faisaient du X dans l'espoir de faire une carrière, voire de devenir célèbres (Laure Sinclair, Coralie, Dolly Golden, Anita Blond, Julia Channel. il y en avait des centaines dans cette catégorie-là.) et deux, celles qui faisaient ça seulement pour gagner des sous. Le plaisir, le jeu, n'étaient, me semble-t-il pas les motivations premières de ces deux types de hardeuses. C'étaient des mercenaires. Le chèque après la scène ou la couverture de Hot Vidéo leur procurait plus de plaisir que le boulot lui-même ou que les caresses de leurs partenaires. Déjà, à l'époque, ça m'étonnait un peu. Je me souvenais des pornos des années soixante-seize, les Kikoïne, les Lanzac, les Tranbaree, les Leroy, dans lesquels j'avais l'impression que les filles s'amusaient plus ; avaient plus de plaisir à transgresser ; à jouer ; à dépasser leurs limites ou à faire chier le bourgeois. Ouais. Les années 90 étaient des années assez dures, assez froides, finalement. Mais bon, je faisais avec ce qu'on trouvait et on s'amusait bien quand même.

Et puis, peu à peu, le temps passant, j'ai vu arriver au bureau, casting après casting, une nouvelle espèce de fille. Dix-huit ans, vingt ans, vingt-cinq ans au max. Des aventurières de banlieue, oui, comme toujours, mais aussi et c'est plus étonnant, des filles de bonnes familles. Bac plus trois, quatre, cinq. Parfois même des étudiantes en fac et des futures diplômées dans des secteurs très sérieux. En architecture, comme Mahé, en littérature ancienne, comme Carla, en sociologie, comme Marilyne, en commerce, comme Bulle. Des filles sûres d'elles, épanouies. Fortes. Des guerrières.

Exemple de dialogue pendant une première rencontre :
Moi : Tu vois ce qu'on fait ici, alors toi, qu'est-ce que tu voudrais faire ?
Elle : Ben... Tout.
Moi : Tout quoi ?...Godes ? Scènes lesbiennes ? Fellation ?
Elle : Non... Tout. Une scène de sexe. Avec toi ou avec un autre garçon, comme tu veux. Avec des filles aussi. J'ai jamais essayé mais ça doit être marrant.
Moi : (Etonné. Ca m'étonne toujours quand une débutante est aussi sûre de ses motivations) Mais. ? T'as bien réfléchi ?
Elle : (étonnée par mon étonnement) Evidemment. Je serais pas venue sinon. Ca fait depuis que j'ai l'âge de seize ans que j'y pense. Maintenant je suis majeure. J'ai envie de faire ça et je vais le faire.
Moi : T'as pensé à ton entourage ? Les photos et les vidéos vont être publiées.
Elle : Mes parents, je leur raconterai. Si ils comprennent pas ça me fera de la peine mais tant pis. Et mon mec, je lui dirai pas. Il comprendrait pas du tout. Lui, il croit que je lui appartiens. Mais c'est une affaire entre moi et moi, tu comprends ?

Non. Je ne comprends pas vraiment. Ce courage qu'il leur faut pour le passage à l'acte, cette douce folie si clairement assumée me laissent toujours rêveur. Elles savent, si elles bossent avec moi et que leurs photos et vidéos sont publiées, qu'elles risquent de se faire traiter de salopes par des gens qu'elles aiment mais qui ne comprendront pas leur choix, de se voir même exclues de certains groupes ; elles savent qu'elles auront à justifier leur décision parce que le porno, dans notre société, est très mal considéré. Moi, quand j'ai sauté le pas, quitté la littérature jeunesse et ma carrière « culturelle » à la télé, j'ai renoncé à plein de choses et opéré une rupture totale qui m'a flanqué une peur bleue sur le moment. Elles, elles font ce choix-là avec une tranquillité, une simplicité et un humour qui me désarment.

Ce que je comprends, c'est que les temps ont changé. Ces filles-là sont les filles des années 2005, élevées dans une société dans laquelle l'épanouissement personnel et le plaisir sont élevés au rang d'idéal de vie, où le porno a toujours eu droit de cité, où les médias dans leur ensemble se sont sexualisés, où leurs magazines pour teenagers leur parlent d'orgasme et de sodomie et où des stars du X passent en prime time sur TF1. Une société dans laquelle la sexualité a été en partie banalisée, en partie déculpabilisée, où elle fait partie du paysage culturel. Carpe Diem, ma fille. Baise et jouis, c'est ton droit.

Les gonzesses ont parfaitement compris la leçon. Plus vite et beaucoup mieux que les garçons de leur âge. Et si j'avais 20 ans aujourd'hui, je me sentirais salement déstabilisé par elles. Elles courent, les filles, elles courent droit devant, sur une route qu'elles dessinent elles-mêmes ; elles prennent le pouvoir sur leur sexualité et sur leur image et ne dépendent plus seulement des mecs pour se fabriquer une identité de femme. Maman ou putain, ménagère de moins de cinquante ans ou traînée, femme-objet ou femme d'affaires. les modèles qui balisaient la vie de leurs mères, elles n'y croient plus. Elles sont en train d'inventer un truc, c'est sûr. J'ai lu récemment le témoignage très touchant d'un gars qui racontait que sa copine voulait faire de la visiophonie érotique alors que lui n'était pas d'accord. Elle a fait son choix et sa valise. Sur son PC, aujourd'hui, il la voit tous les soirs se déshabiller pour séduire d'autres hommes et ça lui fait mal. On le comprend."

77. Guirlandes, Polina et coup de geule.

Acheté trois guirlandes électriques à ma chinoise préférée, à la pizzeria hier soir. Elle m'adore, ma chinoise. C'est normal. Je lui ai déjà acheté au moins 30 briquets débiles, 10 lasers de poche, 3 paires de chaussettes, 2 cassettes porno, un cendrier à piles, un ventilateur de poche et un raton laveur. J'admire la pugnacité de cette femme qui traîne son gros sac dans les rues de Paris tous les soirs. C'est une guerrière.
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Et puis. ?
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Je pense qu'Angelika va habiter chez moi dans peu de temps. Déménagement courant décembre. Ca veut dire quoi, ça ? Si je savais. Elle vient pour Paris, pour le showbiz, pour les amis, le mouvement, la vie qui va vite et les opportunités. Moi, je l'accueille pour la douceur, les rondeurs, la chaleur et les câlins.
Polina, la Russe, est passée au bureau chercher ses sous. On a papoté. Elle m'a dit qu'elle avait une relation nouvelle, qu'elle ne savait pas encore si elle allait tomber amoureuse, qu'elle en avait envie, mais peur en même temps. Je lui ai répondu par un extrait des dialogues d' »Inkorrektes » « J'aime mieux me brûler que d'avoir froid » Elle a ri. C'était tombé juste.



Polina est amoureuse...

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Et puis. ?
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Un p'tit coup de gueule ? Allez, juste un.
On entre dans une époque de boufs et d'éleveurs de boufs. Danger ! J'ai vu hier soir une émission de télé. Un débat à propos de l'alcoolisme. Très mauvais débat, confus, heurté, dont il est ressorti que le politiques avaient une hénaurme envie de coller une étiquette « L'ALCOOL TUE » sur toutes les bouteilles de vin. Hahahahaha ! (rire diogénique) Elle va être belle, notre civilisation de pris en charges. Avec des stickers « le tabac tue » sur les clopes, « l'alcool tue » sur les bouteilles, « le sida tue » sur les vagins des femmes, « la voiture tue » sur les autos, « la musique écoutée trop fort rend sourd » sur les enceintes des discothèques. Ben moi, des fois, j'ai envie de baiser en écoutant de la musique trop fort, en buvant et en fumant du chichon qui fait rire. Et je vous conchie. Politiques et interventionnistes de tout poil, vous oubliez un truc, c'est qu'on est qu'en transit sur cette planète, qu'on va mourir et qu'on le sait parfaitement. « La vie tue », et c'est pas nouveau. Alors foutez la paix aux gens dans l'intervalle. Merci. Et toi, gentil monsieur Chabalier, c'est pas parce que tu as souffert d'être un alcoolique qu'il faut promouvoir un système répressif pour protéger les autres malgré eux. Chacun sa vie, chacun sa conscience et sa responsabilité. Arrêtez donc de prendre vos prochains pour des enfants mongoliens sous prétexte que, vous-mêmes, vous avez besoin qu'on vous flique. C'est avec des raisonnements comme ceux-là qu'on fabrique des sociétés fascistes.



Et ça c'est pour Shaika...

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( 15 h 34)... que je remercie beaucoup beaucoup pour ce lien hilarant et parfaitement raccord avec mon coup de gueule d'aujourd'hui. Allez voir, vous allez rire. Merci Shaïka.

http://blog.empyree.org/?2005/01/06/521-commander-une-pizza-en-2015

76.Whiskypizzavalpobranlettédodo

Elena est passée au bureau hier. Le plaisir dans ses yeux quand elle a vu ses photos et ses vidéos était contagieux. "Plus c'est sexuel, plus je me trouve belle". Rien à ajouter à ça. Elle a hâte de revenir en décembre pour de nouvelles bétises.

Elena came at the office yesterday to see her photos and videos. She was so happy. "The more sexual it is, the more beautiful I am" she said. I agree. She will come back in december for new horny games.

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Et puis...?
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Les chiffres de mon web se maintiennent. Si j'étais un indépendant, je serais prospère. Mais je ne suis pas indépendant, je fais vivre une boîte avec mon boulot. "Pourquoi je m'emmerde avec une une boîte?" Pour produire des films. Allez, le web, encore un ch'ti effort, encore une marche à monter, il suffirait de vendre 10 ou 15 abonnements de plus chaque jour et on pourrait remettre en marche la machine à raconter des histoires. J'en peux plus d'attendre, à vrai dire. Mardi soir, Angelika a demandé à voir "French Beauty". Elle était sur le cul. "Je savais pas que ça pouvait être comme ça, un film de cul." Ben si. Ca peut. Mais on n'est pas aidés, c'est rien de le dire...

The figures on my internet are quite good, these days. If I was an independant, I would be rich. But I'm not, I run a company that lives with my work. "Why do I care about a company?" In order to be able to produce films. Come on, internet, give me just a little more money; 10 or 15 signups more each day would be enough to restart the story telling, the film making machine. Come on... Tuesday night, Angelika watched my 2002 film "French Beauty". She was amazed, she didn't know that porn films could look like this. Yes, they can. But it's not easy, that's the least we can say...

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Et puis...?
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Et puis rien. Whiskypizzavalpobranlettédodo.
Nothing more. Whiskypizzavalpolicellajerkoffandsleep.

On se remet un p'tit coup d'Elena pour la route. Hop!
Some more Elena for the pleasure.