vendredi, octobre 13, 2006
338. Hongrois rêver.
"Malheur et désespoir ! John B.Root, le meilleur représentant du sexe français intelligent qui délocalise, la bite m'en tombe. Qu'est donc devenue ta recherche de la qualité, de création, ton envie de sortir des sentiers battus ?
Une petite baisse de régime, et de moral, et te voilà pour faire la même chose que tous les autres, à Prague. Qu'est ce qui te distinguera alors des dizaines de sites américains ou d'ailleurs ? Je comprends que ça te mine cette histoire de piratage, mais de là à tomber dans la facilité !
Il n'y a pas de petites nouvelles pour l'instant, qu'importe, reprend ton téléphone, rappelle toutes les charmantes jeunes filles que tu as vu ces deniers temps et fait un mini-film dans une boite parisienne, en forêt de Fontainebleau, dans une station de ski ou ailleurs, une histoire rigolote que l'on pourrait suivre par épisode par exemple, une sorte de feuilleton du porno.
Bref, fait de la création, franchement, seras-tu fier de ton travail quand tu nous auras ramené vingt vidéos faciles faites avec des hongroises payées trois francs six sous ?
Relève la tête John, tu vaux beaucoup mieux que ça.
Draman"
Portnawak, mon ami, portnawak. Je n'ai aucune baisse de régime et ma décision de partir chercher des modèles hors de Paname est sans aucun rapport avec le piratage ou mon moral. Bien au contraire. C'est quoi, la créativité pour toi ? Photographier des filles moches ? Ah bon. Tu vois, mon artisanat à moi c'est de faire rêver, d'offrir les meilleures séries possibles avec des filles magiques, sans cesse renouvelées et -ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas- il n'y a, en ce moment, aucune belle fille en France disposée à faire ce métier-là. A Prague, en Léthonie, en Lituanie, en Roumanie, en Hongrie, en Pologne, au Brésil, en Argentine, il paraît qu'il y en a plein. Je vais donc partir à leur rencontre avec mon p'tit sac à dos, mon p'tit appareil photo et ma p'tite caméra. Trois francs six sous ? Cher naïf, les modèles tchèques, russes, hongroises sont plus chères que les Françaises. Et, sois rassuré, ce n'est pas parce qu'elles ne viennent pas du neuf trois que je les filmerai et photographierai moins bien et que je perdrai ma sublime créativité.
J'aurais fait comment "Concupiscence", "Sex Dreamers", "24 heures d'amour" sans les Hongroises, hein ? Et Andrea Teeny, et Daniela Rush, dans le Principe de Plaisir, et la Sheyla de "French Beauty", elles sentent le chameau ? Hongrois rêver quand on lit des bétises pareilles.
//// bavé par John B Root @ 11:47 AM
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