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mercredi, septembre 27, 2006
322. La simple vérité... et son épilogue.
Continuons sur "P". Durant le très très long interview que m'a fait subir le JRI de TPS (il m'a fait parler plus de deux heures pour un sujet de quatre minutes... grrrr), j'ai dit et répété que je n'étais pas un voleur, que, dans mon travail avec les débutantes, je ne prenais des filles que ce qu'elles avaient déjà décidé de me donner, mais que les gonzesses avaient beaucoup changé, qu'elles étaient, aujourd'hui, fortes, fières, gonflées et que jouer publiquement avec leur sexualité était beaucoup plus facile et évident pour elles que pour la génération précédente. Le gars m'écoutait poliment. Vers dix-sept heures trente, alors que nous étions tous les deux fort marris de la défection du modèle de l'après-midi et de l'annulation de la séance photo, "P" sonne à la porte pour un casting. Nous avions convenu de cette rencontre quelques jours avant, par téléphone, mais je l'avais oublié. Providentielle visite. "P" accepte d'être filmée par TPS durant sa rencontre avec moi. C'est déjà beaucoup. Je cause avec elle, je la photographie nue, pattes en l'air. Tout lui paraît facile et drôle. Elle est partante pour tout. Tout de suite. Avec qui on veut. Bien bien. Puis le journaliste lui fait une interview. Et la nana raconte, très posément, très simplement, exactement la même chose que moi auparavant. Oui, c'est évident pour elle. Oui, elle y pensait depuis longtemps, oui, elle a envie de jouer avec sa sexualité, de s'amuser à devenir, le temps d'une séance, un sujet de désir (et non pas un objet), de jouir et de le montrer, de prendre pouvoir sur l'image de sa sexualité. Est-ce que ça lui fait peur ? Un peu, elle a peur d'une chose, de ne pas être à la hauteur de l'idée qu'elle se fait d'elle-même. Mais peur de l'image, de l'opinion publique ? Ah non, pas du tour, elle l'emmerde l'opinion publique. C'est une affaire entre elle et elle. (qu'elle croyait... voir plus bas) Le gars, il en reste la bouche ouverte. Hi hi. Je ne disais donc pas n'importe quoi pour me dédouaner. Je disais la simple vérité. Les nanas ont changé.
"P" revient aujourd'hui à 15 heures pour la séance. Si j'en trouve le temps, je vous donnerai un échantillon de notre travail avant la fin de la journée.

----- 15h 13 Et voici l'épilogue de l'histoire de "P". Elle m'a téléphoné à treize heures en me demandant d'annuler la séance de cet après-midi. Pourquoi ? Parce qu'elle en a parlé à son actuel boy-friend, lequel boyfriend, gros consommateur, m'a-t'elle dit, de sites adultes sur le web, l'a insultée et frappée pour l'empêcher de faire ça. Des générations de machisme laissent des traces (rouges sur le visage, en général) et la liberté des filles s'arrête donc encore souvent là où le décident leurs Jules. C'est-t-y pas emblématique de l'état des moeurs de notre beau pays, ça ? Allez, on tourne cette page-là.
//// bavé par John B Root @ 10:07 AM
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