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mercredi, août 30, 2006
297. Parlons d'autres choses.
Et si on arrêtait de parler du Schtroumpf malade et de ses exactions, hein ? Certes, il me fait un tort considérable, certes il me fait perdre mon temps, certes, il aggrave mon ulcère, mébon, dans l'ensemble, c'est juste un tique buveur de sang qui irrite le dos du chameau, ça empêche pas la caravane d'avancer. Pas vrai ? Allez, on sait pas où on va, mais allons-y.
Repas très très bon hier soir dans un restau que je connaissais pas et qui vaut la visite, "Le Villaret" dans le onzième. Beau boulot, messieurs les cuistots. Et merci au patron de ne pas laisser s'envoler ses additions. Ca devient de plus en plus rare. J'y étais en bonne compagnie, avec l'ami Romjé et ma compagne du Portugal, cette momette craquante qui s'envole aujourd'hui pour quinze jours de vacances aux Antipodes et qui me laisse avec un glou-glou dans le ventre et mon kiki dans la main droite.

Mais qu'est-ce que je fous toujours dans des histoires sans futur avec des starlettes de vingt ans, moi ? C'est une maladie. Bref.
Updates ce week-end. Impératif. Oui, mais avec qui ? Sonja, Salomé, Mahé ne sont pas encore rentrées de vacances. Faut que je fouille dans mes fiches. Où qu'elles sont, mes fiches ? Ah. Là. Par terre.

Doit bien y avoir là deux trois jolies nanas qui étaient trop fauchées pour quitter Paris... Espérons.
Tiens, si vous cherchez un bouquin à lire qui parle bien de sexe, je vous recommande "Vers chez les blancs" de Philippe Djian. C'est un roman qu'il a pondu en 2000. Je suis tombé dessus par hasard et il a bien rempli mes journées sable et soleil de la semaine dernière. Comme souvent chez Djian, ça ronronne un peu au début, dans le confort bobo d'un groupe de beautiful people de la littérature. Puis ça se met à grincer. Le narrateur est un dingue attachant qui lutte pour préserver sa santé mentale. Il se bourre de vitamine C et de machins bio pour pas mourir... et il baise. Il baise férocement, il baise comme un naufragé s'agite pour ne pas se noyer. Et les scènes de cul, avec des femmes remarquablement décrites (Nicole et Olga) sont parmi les plus belles, drôles, intenses, justes qu'il m'ait jamais été donné de lire. Très bien très bien.
Et puis, toujours à propos de bouquins, l'ami François a, sur mon sonseil, acheté "la bête qui meurt" de Philippe Roth et il est content de son achat. Hop.
"[...]Les bouquins c'est comme les films, si c'est un auteur anglophone je tente toujours la version originale en premier. Je l'ai donc lu en anglais (The dying animal). Comme Roth écrit assez simplement, avec un petit dico a portée de main ça passe très bien. Fort. Très fort ! On suit avec émotion son Eros, on comprend, on approuve, on reconnaît, on s'enthousiasme... et puis vlan ! On se prend Thanatos dans la gueule au dernier chapitre, terminus, tout le monde descend... en vrille, les tripes nouées ! Là, la citation de ton dernier post prend tout son sens (C'est là [quand tu baises] que tu es le plus purement vivant...). Très beau bouquin. Je ne m'y reconnaîs certes pas autant que toi - différence de parcours personnel sûrement - mais ce type met le doigt là où ça devrait faire mal à tout le monde. Question de lucidité et de priorités. Moi qui ne suis pas un dévoreur de romans, des comme ça j'en redemande. Merci de nous avoir fait connaître celui-là, l'ami. Amitiés François"
//// bavé par John B Root @ 11:07 AM
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