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dimanche, juin 04, 2006
233. Juste deux trucs et une image pédagogique
P'tit passage au bureau, le temps de relever le courrier.
Deux trucs à vous poster.
Ouane:
"Cher John B Root,
J'apprends que tu viens de te séparer, et tu as l'air de prendre ça avec philosophie.
Tant mieux. C'est probablement que cette séparation était devenue pour vous deux une évidence.
Tu titrais "personne n'est irremplaçable". Je pense que personne n'est remplaçable, mais qu'on s'habitue la plupart du temps à ceux qui leur succèdent. Et c'est tant mieux.
Moi, depuis quelques jours, je pleure mon amante qui m'a quitté, parce qu'elle était amoureuse, sans doute, et qu'elle ne supportait plus de n'avoir en horizon que ce statut là, le statut d'amante de l'homme marié qui à 2 heures du matin doit quitter la couche de celle avec qui la baise n'est rien d'autre que ce qu'elle devrait toujours être : de la joie, du partage...
Mais je ne t'écris pas ce message pour larmoyer (d'autant que je n'exclus pas le retour de l'être aimé ; j'ai consulté un marabou).
Figure-toi que cette amante est fan de tes films, qu'elle m'affirmait qu'ils avaient quelque chose de "spécial" que les autres n'ont pas, et ma foi, elle m'en a prêté quelques uns, ce qui m'a convaincu qu'en effet, ils avaient un petit quelque chose, la "johnbi touch", qui leur conférait une saveur particulière.
J'ai donc notamment regardé Le principe de plaisir, et je me suis assez plu de ce côté "film dans le film", et de cette histoire d'amour vrai naissante dans un univers porno. Et il y a quelque chose qui me gênait dedans, et j'en ai fait par à mon exquise, qui m'a répondu : ben demande lui pourquoi. Ce que je fais, donc :
Pourquoi, donc, lorsque tu filmes la relation entre les deux amoureux, si tu fais quelques efforts pour changer un peu l'angle d'approche, tu ne vas pas jusqu'au bout de la démarche, en filmant avec encore moins d'artifice leur séquence de baise :
- pourquoi on ne les voit pas enfiler le préservatif ?
- pourquoi on ne voit pas le moment de la pénétration ?
Cette dernière question me turlupine beaucoup. Je trouve que la pénétration, c'est un des moments les plus bandants. Et la plupart du temps, dans les pornos, crac, c'est tout de suite la turbine dans le con ou le cul. Moi ça me ferait bander, de voir un doigt déposer du gel à l'entrée de l'anus, et la queue s'enfoncer doucement.
Alors, l'absence (généralement - il y a des exceptions) de ces séquences, c'est parce que ce n'est pas vendeur, ou pour des raisons techniques ?
Et dans le cas du Principe..., c'était volontaire ou pas, cette absence de démarche pour aller jusqu'au bout du réalisme, pour que l'on croit un peu plus à leur histoire ?
Le soleil arrive. On va bientôt aller tous beaucoup mieux.
Hold tight
Jérôme"
J'l'ai fait ça, comme le reste, cher monsieur Jérome. Filmer les péliminaires, les déshabillages, la mise de la capote... Tiens, pas plus tard qu'avant-hier. La preuve tout en bas de ce post :-)
Et puis, tou, ouf, une livraison de l'irremplaçable, incommensurable, incontournable, inénarrable, ininflammable, inébranlable (ça veut dire qu'on peu pas le branler) Jijipé.
Hop.
Et puis la preuve annoncée:
Hop.
Pédagogique.
//// bavé par John B Root @ 5:41 PM
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