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mercredi, avril 26, 2006

195. Ding ! Vous avez du courrier.



Questions-réponses avant que commence la journée de studio.

"Pas de reponse a ma question, c'est triste bien que je le comprenne tout a fait.
Pas de photo non plus parce qu'habitant a l'autre bout de la planete, ce n'est pas demain que je vais me presenter au bureau de Monsieur B Root, autant eviter de perdre mon/son temps.
Mais, une question (importante pour moi), reste sans reponse: les femmes enceintes? As tu deja tourne ou fais des photos avec une femme enceinte? Si non, etait ce parce que personne ne s'est jamais presente a toi avec plusieurs mois de grossesse ou parce que tu as refuse?
Electron, toujours sans accent"


Brûlures, blessures, amputations, prothèses, déformations... Chacun a l'érotisme qui lui convient et je suis certain que certains trouvent ça émouvant. Pour ma part, c'est vrai que j'essaie, le plus possible, de montrer des images plus rassurantes du sexe et donc, d'éviter toute allusion à la douleur. Femmes enceintes ? Pourquoi pas. Aucune ne s'est présentée à ma porte encore. C'est tout.

"La ennième irruption de Dame Sorrente dans le blog de Mr. Jonebi m'amène à me demander pourquoi le sexe semble toujours devoir être soumis (ou bénéficier, c'est selon) de règles, de jugements différents de ceux qui s'appliquent aux autres activités individuelles. Historiquement, on comprend bien que son rôle premier de vecteur de la vie et donc de perpétuation de l'espèce, du groupe ou de la famille en fasse un objet d'attention particulier. De même, avant la contraception, le devenir du patrimoine familial étant primordial, rien de surprenant à ce que des règles strictes tentent d'en empêcher la dispersion en dehors d'alliances soigneusement élaborées. Ces impératifs ayant perdu de leur importance dans nos sociétés, d'une part grâce au contrôle des naissances et d'autre part en raison de la primauté donnée au choix et désirs individuels, on s'étonne que le sexe fasse encore autant couler d'encre alors que la pratique d'activités où l'on risque sa vie par exemple ne soulève que peu de passions. En résumé, pourquoi est-ce encore beaucoup plus mal vu aujourd'hui de montrer son cul que de risquer de faire une veuve et des orphelins en pratiquant le parapente tous les week-end (j'ai rien contre le parapente, j'aurais pu dire l'escalade en solitaire, le ski hors piste, etc...).
La raison invoquée généralement est que le sexe touche à l'intime, à ce qu'il y aurait de plus profondément personnel. Mouais.... sûrement mais n'est-ce pas un pré-supposé culturel, une convention elle-même réminiscence de ces impératifs moraux et symboliques hérités de l'histoire de nos sociétés ? Je pense à une scène d'un film (de Bunuel il me semble) dans laquelle deux ou trois couples très distingués échangent des propos des plus courtois assis jupes relevées et pantalons baissés sur des cuvettes de sanitaires. On les devine en train de se soulager tandis qu'un enfant se fait réprimander pour avoir dit tout haut qu'il voulait manger au lieu d'aller discrètement s'isoler au toilettes pour avaler quelque chose comme la bienséance l'exige. L'inversion du rapport à l'intime entre manger et déféquer est délibérément provocatrice mais pose exactement cette question, à laquelle je n'ai pas de réponse...
Porte-toi bien ami saurien.
François"


Oui oui. C'est dans "Le charme discret de la bourgeoisie", de Bunuel, je crois.

"bonjour john,
je viens de lire la suite de ton post, j'ai lu ton post sur isabelle sorente et j'ai essayé de lire son pamphlet. je me suis arrêtée à cette phrase : "En vérité, qui sont vraiment [...]ces femmes que le spectateur consomme à longueur de vidéo ? [...] des fainéantes qui refusent de bosser ?
Réponse d'un producteur de porno suédois* : « Ce sont très souvent d'anciennes victimes de viols ou d'inceste dans l'enfance. » "

j'ai été victime d'attouchements et de viols (collectif et conjugaux) dans mon passé. et ma vie sexuelle (tumultueuse quand j'étais jeune) n'a pas été influencée par ces "expériences".
pardon, m'en veux pas, je ne veux pas en dire davantage pour le moment mais il faut arrêter de penser que les filles victimes de viols et/ou incestes sont celles qui tournent mal sexuellement. CE N'EST PAS VRAI !
mon cercle d'amies est composé de filles actives sexuellement comme moi (que j'ai baisé ou non) et je suis la seule à avoir connu ces saloperies.
fichez nous la paix !

sinon, continue cher john, j'adore ce que tu fais ! et quitte à choisir j'aime autant être une fille_qui_a_été_violée mais qui s'éclate à chaque fois qu'elle baise avec son mec qu'une fille_qui_n'a_jamais_été_violée et qui se fait chier au lit =)) c'est cru, c'est pas forcément politiquement correct ce que je dis et pense, mais je suis bien dans ma peau. (et j'emmerde isabelle sorente).
je suis la même féministe que Françoise Giroux (qui se faisait manipuler par son amant) qui déclarait de son vivant : "je suis pour la parité mais je ne veux pas payer le restaurant". autrement dit, je suis pour le respect de mes droits, mais j'aime bien me faire baiser !
je t'embrasse,
S."


Bon. A plus. Je dois bosser, tour à tour, avec Angelika, Noémie et Seb puis, cet aprème, Mia et Linda. Je croise les doigts et je respire par le ventre.

//// bavé par John B Root @ 10:20 AM

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