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jeudi, mars 02, 2006
155. Une chose, une seule.
Je fais ce post depuis chez moi. Etonnant, non ? L'explication, c'est que, en prévision du film et des projets à venir, j'ai équipé l'appartement d'un fort joli IMAC G5. Ca fait des années (plus de dix ans)que j'ai quitté les Macintosh pour travailler avec des PC, à cause du web. Je me suis dit que repasser au Mac, revenir dix années en arrière et, du même coup, m'offrir une machine gratifiante (quel beau jouet !) m'obligerait à donner des coups de pied au cul à quelques vieilles habitudes et m'inciterait à plus de créativité... A voir. Et attendant, je m'amuse bien.
Je continuerai ce post plus tard, depuis le bureau, parce que, de chez moi, je ne sais pas encore comment poster des images. (Je ne sais pas faire de ftp avec un Mac. Quelle nouille !) A plus tard.
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Hop. Au bureau.
Frère François réagit sur le post d'hier. En voilà des extraits:
"le mythe de l'image-réalité est encore vivace et je me demande bien pourquoi. A l'époque du numérique et des effets spéciaux c'est assez surprenant. D'autant que les sensations que procure la fiction sont souvent bien plus fortes que celles de la réalité filmée. Il suffit de comparer ce qu'on ressent en voyant une agression à travers une caméra de surveillance ou dans un bon film d'action bien ficelé. Y a pas photo (si j'ose dire). Les gens de mon âge se souviennent des fameux documentaires animaliers de tonton Disney, si réalistes, si émouvants et dont on sait aujourd'hui qu'il étaient complètement bidon, faits avec des animaux dressés ou drogués et des scènes recommencées autant de fois qu'il fallait. Qu'on le veuille ou non, dés qu'il y a représentation il y a distance avec la réalité. Alors autant l'assumer et faire ce que tu fais, comme tout bon réalisateur de quelque genre que ce soit: des images "plus vraie que nature" auxquelles on se laisse prendre même si on nous montre le "making of" avant. Un peu comme les prestidigitateurs: t'as beau savoir qu'il y a forcément un truc, ça te troue le cul à chaque fois."
Et le "Moi Moi" d'hier, dont j'avais cité un morceau de mail à propos de sexe réalité, s'énerve tout seul :
"Que tu cites mon mail sur ton blog ne me gène pas, d'autant que tu as fait l'impasse sur certains détails liés à la nature du projet, mais je déplore l'absence de réponse directe à mon message, ce qui prouve bien que tu ne prends pas mon message à la légère, qu'il t'intrigue, t'attire et t'effraie, tu conclues sur la facilité, je trouve regrettable que tu restes dans ton univers de petit porno pour bourgeois mal baisés alors qu'il y a beaucoup plus profond dans la nature humaine. Dans ton message tu affirmes que la prétendue vérité vaut vérité, il n'en est rien et je pense bien te le prouver à l'avenir, je n'aurais pas qualifié le porno réalité de Saint Graal s'il avait dejà été découvert, le tout dernier bastion du X, ensuite le néant.
Tu es frileux, soit, je n'en attendais pas moins rassure-toi, le projet trouvera bien son partenaire, je n'ai pas vocation à le porter financièrement, l'argent je m'en fous, comprendre et maitriser ce qui fait l'humain, c'est tout ce à quoi j'aspire, à ce titre je suis bien indispensable parce que je n'ai aucune morale."
Vous croyez qu'il est fâché ?
Plus sérieusement, un certain "benjamin" m'écrit ça:
"salut john
stop les bla bla bla et prepare nous la suite de XYZ ou de Inkorrektes.
bref ce qui te chante; tes scenars survolent de loin les productions nationales ,il faut continuer continuer continuer..."
Merci Benjamin. J'y vais. Je m'y mets. Je prends mon élan. Je fais chauffer les pneus. Ca, tu as raison, c'est VRAIMENT important. Vous vous souvenez de cette scène dans le fim "La vie l'amour les vaches" ? Quand Jack Palance, le vieux cow-boy sage, explique à Billy Crystal que la vie, c'est une chose, une seule, en lui montrant son index ? "Quelle chose?" répond Billy Crystal. "C'est à toi de le trouver." répond Palance. Moi, il est possible que j'ai trouvé cette chose. C'est peut-être bien faire des films.
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15 h 16.
Hi hi. Plein de courriers marrants à propos de "Moi Moi". Voilà un bout de Frère François :
"<< comprendre et maîtriser ce qui fait l'humain, c'est tout ce à quoi j'aspire, à ce titre je suis bien indispensable parce que je n'ai aucune morale. >>
Ben dis donc, rien que ça ? Alors je sais pas si il est fâché m'sieur Moi Moi. Mais mytho, mégalo et prétentieux sûrement. Il faudrait peut-être lui expliquer que les gens "sans aucune morale" ça n'existe tout simplement pas. Certains en ont une en opposition avec la morale commune mais ça n'en fait pas des gens amoraux. Lui-même pond un texte qui en dit long sur ce qu'il juge Bien ou Mal. Même en se vantant de son a-moralité supposée, il émet un jugement de valeur et donc un élément de morale. Mais n'est-ce pas le propre de tous les Moi Moi du monde de se croire exceptionnels, uniques et "indispensables" ?"
Allez. On arrête. Soyons légers.
A propos de "reality-sex". On m'a envoyé cette vidéo. Chic et de bon goût. Vous allez aimer.
//// bavé par John B Root @ 9:58 AM
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