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mercredi, février 15, 2006
143. Et puis quoi ?
Je faisais blabla hier avec un étudiant en socio qui préparait son DEA. Je lui disais que, depuis le début et de plus en plus aujourd'hui, ce qui m'intéressait dans mon métier, c'était moins l'acte lui-même (un prétexte, finalement), que les regards posés sur l'acte. Ce jeu à trois personnages. Cette transmission entre la fille qui fait ça, non pas pour le plaisir physique, mais pour le plaisir de le faire en public, celui qui filme et qui photographie la fille et celui qui regarde le résultat. C'est l'essence de la pornographie, ça. Montrer. Regarder. Dans "Sextet", je racontais l'histoire d'une fille obsédée par son image qui passe à l'acte en devenant actrice X. Dans "le principe de plaisir", je racontais un tournage. Dans "24 heures d'amour", c'est un photographe de cul qui détenait la vérité. Dans "XYZ", Marie, pour se venger d'Antoine (et se refabriquer une identité sexuelle), allait tourner une scène de cul chez moi. Et, dans quasiment toutes mes photos, les filles regardent l'objectif pendant qu'elles baisent. Ce n'est pas un hasard.
C'est pas pour le plaisir d'avoir mon zizi dans son zizi que Angie s'offre ici. Alors pourquoi le fait-elle ? Arrête de nous regarder, Angie.
//// bavé par John B Root @ 10:36 AM
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